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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 15:03

EugeneBoussoukouCourt.jpgLe meurtrier du défunt Eugène Boussoukou sera jugé aux Assises à Lyon du 13 au 15 octobre 2014. Nous allons incessamment rencontrer l'un des avocats du défunt pour plus d'informations. Pour ceux qui ignorent tout de cette affaire, il convient de dire que le défunt Eugène Boussoukou a été victime de sa générosité. Par bonté, il avait décidé de loger un sans domicile fixe originaire d'Europe de l'Est rencontré semble-t-il dans une boîte de nuit, un homme qu'il ne connaissait pas. En 2013, en guise de remerciement de la part de celui qu'il hébergeait à qui il avait demandé de s'en aller, des coups de couteau assassin ont ôté la vie de ce jeune homme âgé de quarante-quatre ans dont le corps a été retrouvé le 10 mars 2013 à son domicile rue Antoine Charial. Selon le médecin légiste, sa mort serait survenue courant février 2013. 

Nous souhaitons que l'ACGL, l'Association des Congolais du Grand Lyon, mobilise la communauté congolaise pour que nous soyons nombreux à assister à ce procès.

Nous avons bon espoir que la soeur du défunt Eugène, Georgette Olga Boussoukou, pourra bénéficier de la part de l'ambassade de France au Congo d'un visa pour assister au procès de l'assassin de son frère.

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28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 11:48

Nous savons que de nombreux compatriotes se plaignent de la compagnie aérienne nationale E-cair pour une raison ou une autre, notamment les retards ou les vols annulés. Cette fois-ci, E-cair n'est pour rien ! C'est le gouvernement qui a interrompu tous les vols aériens sur toute l'étendue du territoire à cause des élections. J'apprends même à l'instant qu'un vol pour Brazzaville vient d'être annulé. On arrête l'économie parce qu'il y a une élection : le Congo s'arrête, le temps d'une escroquerie électorale et on force tout le monde à y assister. Les pauvres Français qui devaient retourner à Paris par E-cair à cause de la grève d'Air-France vont perdre un jour pour ne voyager que demain lundi.

E-cair a été sous-traitée par Air-France en grève depuis plus de treize jours pour certains vols au Congo. De nombreux Français ont donc pris un vol de cette compagnie pour venir au Congo. Malheureusement, ils ne peuvent plus prendre le vol qui était programmé aujourd'hui pour rentrer à Paris. Comment E-cair n'a-t-elle pas prévu que la date du 28 septembre 2014 poserait problème pour des raisons électorales ? il s'agit tout de même d'une compagnie nationale ! 

Quand vous vous retrouvez dans cette situation, personne ne vous informe ; vous apprenez la mauvaise nouvelle sur place. Encore faut-il trouver un agent d'E-cair pour vous renseigner. Souvent, les bureaux sont fermés ou ouvrent en retard. Si vous appelez Paris, ils vous renvoient à Brazzaville qui coordonne les vols internationaux ; chacun sa part de travail... Gardez votre sang-froid car au Congo, c'est le pays de la surprise permanente.

Déjà, lorsque Denis Sassou Nguesso voyage, on bloque l'aéroport de Maya-Maya ou tout autre aéroport à partir duquel il prend son vol ; rien d'autre ne décolle ou n'atterrit et on se demande toujours pourquoi : de telles mesures de sécurité nous paraissent exagérées. Certes, Denis Sassou Nguesso a peur mais là, nous sommes au-delà de la peur : nous sommes dans l'hystérie et la paranoïa. Ailleurs, le voyage d'un chef d'Etat n'interrompt pas le trafic aérien - pas plus qu'une élection n'empêche l'économie de fonctionner par les airs. Certes, le Congo n'est pas un pays aux moeurs ordinaires comme un autre. Chez nous, tout tourne autour du roi "Soleil" Sassou. 

Il faudra bien que l'on se rende à l'évidence que nous ne pourrons pas toujours compter sur le secteur pétrolier et qu'il faudra bien développer les autres pans de l'économie - notamment l'industrie et on ne peut pas se permettre dans un monde connecté d'interrompre le trafic aérien parce qu'il y a une élection ! Time is money et l'argent n'attend pas !

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28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 10:51

Les Congolais sont invités aux urnes aujourd'hui 28 septembre 2014 et nous profitons de cette occasion pour dénoncer les méthodes du PCT qui n'arrête pas d'innover pour s'assurer la victoire de ses candidats - par tous les moyens. Nous avons demandé à l'opposition de tirer les conséquences de la fourberie gouvernementale en n'y allant pas mais les partis comme l'UPADS vont tout de même aux élections - en dépit des récriminations qu'ils ont émises à propos des listes électorales truquées, de la CONEL sous influence du régime, etc.

Cependant, ce n'est pas tout car nous avons appris autre chose : un ami au téléphone m'a dit que sans argent, on ne pouvait plus faire de la politique au Congo : pas seulement pour la logistique et la campagne mais surtout de l'argent pour acheter les voix des électeurs.

Là où l'UPADS a positionné ses listes et ses candidats comme dans le Niari, ce parti affronte parfois une vingtaine de listes qui sont toutes contre lui dont nombreuses soutenues par le pouvoir. En dehors de cela, le Ministre Mabiala est passé dans les villages distribuer de l'argent comme suit : les petits villages ont reçu un million de francs cfa et les grands villages deux millions. Si vous ne votez pas UPADS et que vous démontrez à la sortie que vous avez voté PCT, vous recevez 5000 francs cfa ! La pratique doit être généralisée au niveau national : l'argent est remis aux chefs de quartier pour distribution. Vous avez lu dans un précédent témoignage que les chefs de quartier sont tous du PCT ; à présent, vous comprenez pourquoi...

Le vote s'achète comme on achète du manioc, du moungouélé ! Vous vous rendez compte ? Le P.C.T en a fait une marchandise comme une autre (ce qui ailleurs dans les pays développés est un délit puni par la loi. en France, monsieur Dassault en a fait les frais) ! L'électeur peu instruit de ses droits ou totalement analphabète a vendu sa liberté de choisir - question de survie, question de manger un jour ou deux. Vous comprenez pourquoi ils ont détruit le système éducatif, pourquoi il y a la misère institutionnalisée, le chômage programmé, prémédité pour fragiliser l'esprit de nos concitoyens qui doivent se dire qu'après tout, qu'ils votent correctement ou pas, c'est toujours le P.C.T qui gagne. Donc autant prendre les 5000 francs cfa, voter pour le PCT, et manger un ou deux jours car le coût de la vie ne vous permet pas d'espérer mieux...

Quand bien même le pouvoir  dispose d'une CONEL aux ordres, truque les listes, déplace les candidats d'une ville comme Brazzaville à une bourgade comme Mbomo, il veut s'assurer les voix des électeurs en les soudoyant. Un ami qui a dénoncé cette pratique s'est entendu rétorquer de la part d'une vieille femme qu'elle vendait son vote pour manger et qu'elle l'aurait vendu même pour 500 francs cfa - alors 5000 francs cfa, pourquoi cracher dessus ? Manger un jour ? Deux jours ? Ce sont des pratiques qui minent tout esprit démocratique, toute compétition politique libre et transparente. A partir du moment où les candidats, d'entrée de jeu, n'ont pas la même chance devant les électeurs, l'élection devient une mascarade et la démocratie elle-même une marionnette, un théâtre où la dictature joue à se faire élire "démocratiquement" en s'assurant à l'avance la victoire - allant jusqu'à transformer les votes en marchandise accessible au plus offrant qui dans le contexte ne peut qu'être le pouvoir, le système, la dictature. Il n'y a plus le moindre enjeu. Il vaut mieux laisser la dictature toute seule, de sorte à abattre son masque aux yeux du monde entier.

Nous espérons tout de même qu'il y a des Congolais qui résistent à l'esprit du lucre - en dépit de leur grande précarité. Ceux qui agissent à la légère lors des élections ne comprennent pas qu'ils se sabordent en travaillant contre eux-mêmes, contre leur propre pays. Ne vous plaignez plus puisque vous vendez vos votes au diable. C'est vraiment pathétique. Pour être sûr que vous n'allez pas prendre l'argent et voter un autre candidat que celui du PCT, vous ne recevez les 5000 francs que lorsque vous aurez présenté les bulletins de vote des autres candidats. 

Nous savons que la SNPC possède une caisse noire réservée aux candidats du PCT afin de leur permettre de battre campagne : t-shirt, achat de véhicules, de voix. Ce n'est pas leur argent ; ils peuvent donc le flamber ! Ce n'est pas comme si les candidats du PCT avaient souffert pour l'obtenir ! La conséquence est la suivante : le peuple est corrompu avec l'argent qui lui revient.

Peut-on parler de démocratie quand les votes sont achetés ? Voilà se qui se passe dans notre pays. C'est affligeant ! Au lieu de céder au pessimisme et au découragement, nous avons besoin de nous battre encore un peu plus : la mère patrie sombre ; on doit à tout prix la sauver des griffes du P.C.T., le Parti Congolais des Tricheurs.

 

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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 14:50

J-F-Ndenguet-et-Elie-Smith.jpgToute mafia, toute clique de gangsters ayant réussi à s'ériger au sommet d'un Etat dispose de la violence légitime et, elle peut même légitimer la violence illégitime - notamment quand elle verrouille et tient entre ses mains les rouages de presse et des médias officiels. Vous savez qu'en cas d'absence totale d'arguments, il leur suffit d'évoquer "LA RAISON D'ETAT" ! C'est dire que tout est fait pour que l'Etat ait toujours raison - surtout quand le régime est une dictatutre récidiviste. Elle dispose aussi d'un atout non négligeable qu'elle peut faire bénéficier à n'importe qui dans les frontières où s'exerce sa puissance légitime : l'impunité absolue. L'expulsion du journaliste Elie Smith méritait au moins que la direction générale de la police, c'est-à-dire, le Général Jean-François Ndenguet, publie au moins un communiqué de presse. C'est fait ! En même temps qu'on apprend que ses agresseurs auraient été relâchés pour preuves insuffisantes. Voyez-vous, ça !

La liberté de ton d'Elie Smith gênait. Travailler pour le frère aîné de l'autre devrait être vécu comme travailler pour le pouvoir et non faire un vrai travail de journaliste. Elie a voulu jouer au prophète parce qu'il mangeait avec Achab. Tel l'autre Elie, il a été renvoyé dans le désert... A la veille des élections locales et du référendum qui approchent, il fallait éviter que ce journaliste hardi vienne fouiner avec sa caméra dans les centres électoraux et farfouiller dans les urnes.

Les raisons sont vagues et généralistes sans précision aucune. Il n'est rapporté ni les preuves des actes et des propos subversifs d'Elie Smith - encore moins son intelligence avec des puissances étrangères contre le Congo. Quand on veut chasser son journaliste, on lui trouve des poux imaginaires. Au Congo, le pouvoir a l'imagination facile. Au Congo, quand vous êtes en règle et que vous dérangez le pouvoir, c'est-à-dire que le pou adapté à votre chevelure ne peut être administratif, on vous trouve des gros poux politiques imaginaires. Libre à vous de vous gratter ou pas. Tel un malpropre, vous êtes éjecté du système : Adieu Sadio, adios, Smith...

CommuniquePolice.jpg


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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 12:30

Les sceptiques qui croient les mensonges du gouvernement en les prenant pour des professions de vérité en auront pour leur argent et vont cette fois-ci reconsidérer l'expulsion de madame Sadio Kante-Morel en acceptant qu'elle était politique et non administrative. Il est assez étonnant que le petit peuple ait généralement tendance à croire les bassesses d'un régime quel qu'il soit.

Voici l'image d'un arrêté (n°15968 du 26 septembre 2014, c'est-à-dire aujourd'hui) d'expulsion envoyé sur les réseaux sociaux par Elie Smith, il y a exactement seize minutes ! Il ne peut se trouver que dans un bureau de police où la police lui signifierait cette décision inique.

ArreteExpulsionElieSmith.jpg

Elie Smith est dans les locaux de la police en ce moment même où il lui serait signifié une mesure d'expulsion à son encontre en direction du Cameroun. P.O. l'avait annoncé et il avait bien raison. Après Sadio kante-Morel, Elie Smith, deux journalistes qui apportaient un peu de lumière dans les ténèbres du crime quotidien au Congo. On fait taire la fanfare journalistique pour que les moineaux du village se taisent et ne piaillent plus en mangeant les maigres graines qu'on leur jette à la figure : qui osera encore avoir la liberté d'un Elie Smith ? La censure veut boucler au plus vite cette affaire ; il faut bâillonner la vérité en chassant les bouches qui la colportent. Qui aura le courage d'Elie Smith ou l'audace de Sadio Kante dans le monde de la presse dans notre pays ? C'est une campagne politique de déstabilisation de la presse sous un couvercle administratif.

Voici supra le document que monsieur Elie Smith a expédié sur Facebook certainement à l'aide de son smartphone de marque BlackBerry, le même que le défunt Bruno Ossébi demandait pour nous envoyer un message avant d'être assassiné. Le journaliste Elie Smith demandait par ailleurs la réouverture du dossier de Tweet Smithla mort du journaliste en ligne Bruno Ossébi - peut-être ce qui aura précipité son expulsion. Qui sait ? Avant le hold-up constitutionnel du siècle, il faut museler la presse et lui ôter le goût de critiquer le pouvoir. Nous le savions : ce régime est prêt à tout pour qu'aucune mouche et/ou moustique ne viennent lui titiller la conscience. Denis Sassou Nguesso ne supporte pas le son de la vérité mais lui préfère le mensonge de la flatterie. Cette affaire est à suivre avec beaucoup d'intérêt dans les heures qui suivent.

Elie Smith est le directeur de MNCOM. Il est employé par un membre de la famille présidentielle qui connaissait pourtant sa liberté de ton. J'avais vu juste en affirmant qu'il ne restait au système que deux choix : accepter sa liberté de ton ou l'expulser. Le pouvoir a fait son choix. Son séjour au Congo doit être lié à son contrat professionnel, je présume. Après avoir été braqué, intimidé et subi le viol de sa soeur, qu'a donc pu trouver le régime des crocodiles de l'Alima pour justifier son expulsion du territoire congolais ? Nous avons prévenu Elie Smith : ce n'est pas parce que l'on mange avec un cobra qu'il faut cracher dans la soupe qu'il te sert. Méfie-toi de son venin ! Affaire à suivre...

ELIE SMITH SERAIT A L'AEROPORT DE MAYA-MAYA EN ATTENTE DE L'EXECUTION DE SON ARRETE D'EXPULSION. CERTAINS PRETENDENT MEME QU'IL AURAIT DEJA QUITTE LE TERRITOIRE NATIONAL...

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 19:21

Manif_24_Sept.jpgCe mercredi 24 septembre 2014 s’est tenue une manifestation des Congolais de Brazzaville devant l’Ambassade du Congo en France pour dire : « NON AUX ELECTIONS LOCALES TRUQUEES DU 28/ 09/ 2014 AU CONGO-BRAZZAVILLE ».

Ces élections locales du 28 septembre 2014, on ne le dira jamais assez, sont une vaste escroquerie politique. En effet, les textes qui régissent ces élections sont anti-constitutionnels. Le décret présidentiel convoquant le corps électoral a été pris en toute illégalité, en violation du principe de territorialité et de l’article 61 de la Constitution du 20 janvier 2002 qui dispose: «La convocation des électeurs est faite par décret en Conseil des ministres». De même, le corps électoral issu du recensement administratif spécial de 2013 est totalement faux. Il a été abusivement majoré dans tous les départements de la partie nord du Congo et minoré dans tous ceux de la partie sud du pays, pourtant plus peuplés.

Les listes des électeurs ont été trafiquées et contiennent de nombreux électeurs fictifs, des noms de personnes décédées, d’enfants de moins de 18 ans et de nombreux étrangers (Congolais de la RDC, Rwandais, Tchadiens, Centrafricains, Camerounais). La commission nationale des élections (CONEL) est composée presque exclusivement des cadres et militants de la mouvance présidentielle. Elle est entièrement aux ordres du pouvoir. Le découpage électoral est partial et injuste. Les cartes d’électeurs ont été fabriquées à Brazzaville et à Pointe Noire par des imprimeries appartenant à des proches du pouvoir.

C’est dire que les jeux sont faits. Comme d’habitude, la très grande majorité des Conseillers départementaux et municipaux seront nommés parmi les candidats du pouvoir. La liste des soi-disant élus est connue d’avance. (source communiqué de presse de l’ARD de Mr DZON )

Pour refuser ces élections locales, et inviter notre peuple à ne pas participer à ce scrutin du 28 septembre 2014, la diaspora congolaise a été amené à organiser un sit-in devant l’Ambassade du Congo en France.

Ce rassemblement ayant connu le soutien de nos amis à savoir : ceux de la République Démocratique du Congo (RDC), la République de la Côte d’Ivoire (RCI) et la République du Sénégal (RS), a eu l’air d’un mini sit-in panafricain.

Il faut souligner qu’une délégation a été reçue par les autorités de l’Ambassade du Congo en France, pour aller transmettre le message de la diaspora essentiellement basée sur notre mécontentement face à la désinvolture du pouvoir de Brazzaville, qui s’obstine à ne pas entendre raison quant aux revendications, pourtant légitimes, de l’opposition. Compte tenu de tout ce qui précède, la délégation a formulé le vœu de suspendre l’organisation et la tenue de ces élections pour privilégier le dialogue national, en vue de juguler la crise multidimensionnelle dans lequel se trouve plonger notre pays.

                                                               Fait à Paris, le 24/09/2014

                                La Diaspora Congolaise

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 16:36

StopTribalisme.jpgVOICI UN TEXTE QUE JE VIENS DE PUBLIER SUR FACEBOOK EN REPONSE A UNE REFLEXION LANCEE PAR MON AMI MARTIN FONKOUA (RACISME ET TRIBALISME) ET QUE JE SOUHAITE PARTAGER AVEC VOUS, MES ABONNES, MES LECTEURS, L'ESTIMANT ASSEZ IMPORTANT POUR ETRE TRANSFORME EN ARTICLE :

"L'identité tribale est une richesse différentielle qui vient de la nature elle-même. Le phénomène dit tribalisme qui s'observe aujourd'hui est un pendant de notre histoire africaine extravertie par des siècles de domination occidentale sur l'Afrique, domination qui se poursuit jusqu'à nos jours. Le tribalisme ou "ethnodiscrimination" se constate souvent dans le champ politique et comme le dit Martin dans le domaine de l'emploi. La seule hypothèse qui tient est la suivante : les Africains n'ont pas réussi à transformer les "républiques coloniales" en véritables nations. C'est ce que j'appelle le syndrome de Spartacus. Pourquoi Spartacus échoua alors que ses hordes étaient sur le point de vaincre Rome ? Parce que les anciens esclaves révoltés se divisèrent, chacun voulant devenir un chef, un "maître" sur les autres. Qu'on on libère les esclaves, ils finissent par se comporter comme l'ancien maître ! Pour illustration, les Etats africains issus de la sphère coloniale se comportent exactement comme l'administration coloniale ! C'est en cela que l'on reconnaît le syndrome de Spartacus.

La différence chez les êtres humains n'est pas une hiérarchie en soi - comme ont bien voulu nous l'imposer les occidentaux : c'est souvent la pratique politique au service des intérêts matériels lucratifs qui fait de nos différences une échelle de stratification sociopolitique. Et souvent lorsque la différence devient une sorte de hiérarchie fonctionnelle entre races, entre ethnies, etc, la vie de l'autre est dépréciée et on est prêt à l'anéantir ou à le laisser crever. C'est ce que nous enseigne l'histoire avec Cortes, l'Espagnol, et les autres : différenciation, hiérarchisation, infériorisation, chosification de l'autre, domination et parfois anéantissement. En exemple, Guillaume II ordonna à Von Trotha l'anéantissement des Héreros en Namibie en 1904

(Comme quoi, Hitler n'a pas inventé l'anéantissement des êtres dits inférieurs ; les exemple foisonnent dans l'histoire).

Les ethnies ont coexisté pacifiquement en Afrique - notamment centrale. Avant 1492  en ce qui concerne le Congo, mon pays. Diego Cao vint trouver des royaumes structurés vivant en totale harmonie de la côte à la forêt tropicale, le royaume du Kongo transcendant les frontières du Congo, de l'Angola, de la RDC, du Gabon actuels. Vous connaissez l'histoire de la perversion de l'Afrique par ceux qui vinrent avec l'esprit de domination...

Ce que je dénonce dans mon pays le Congo-Brazzaville, c'est le fait d'ériger une tribu comme une caste au - dessus des autres ethnies, en faisant des droits de tous les privilèges de l'ethnie du chef de l'Etat qui s'étend parfois jusqu'à la "régionalodiscrimination" pour inventer des nouveaux concepts.

Il y a un gros travail à faire : il faut placer l'identité nationale au-dessus de l'identité ethnorégionale en redistribuant les droits de tous comme il se doit : il suffit d'une pratique constante de la justice sociale pour redresser l'arbre tordu africain. Chez nous il y a une mixité ethnique sur le plan matrimonial mais c'est au niveau de la conception de l'ethnie comme support politique que les choses se gâtent.

En fait, les Africains eux-mêmes prolongent la politique coloniale du "diviser pour mieux régner" pour des raisons de conservation du pouvoir.

Il faut se réapproprier notre histoire en l'écrivant et en l'enseignant selon notre propre point de vue, débarrasser notre subconscient du complexe d'infériorité qui nous vient des traumas de l'esclavage, de la colonisation, etc. Quatre siècles de domination ne peuvent s'effacer sans un grand travail d'éducation. La refonte de l'école est nécessaire et il nous faut une nouvelle histoire pour construire les nations africaines modernes. "

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 17:07

Nous venons de recevoir un message du Congo par le biais du menu Contact du blog. Il suffit de cliquer sur "Contact" pour nous envoyer un message. Prenez un pseudo si vous redoutez quelque chose. De toute façon, nous n'exposons jamais les vrais noms de nos sources sauf lorsqu'ils en font la demande explicite.

Rappelons qu'en ce moment au Congo, le contexte tombe en pleine campagne d'élections locales. Le P.C.T. (Parti Congolais des Tricheurs) n'arrête pas d'innover en matière de pratiques illicites dans notre pays en vue de remporter les élections.

Nous apprenons des choses étranges qui se pratiquent surtout dans la partie sud du Congo, des pratiques qui sont imaginées et imposées par le P.C.T., le parti des crocodiles de l'Alima, des sauriens prêts à tout pour conserver le pouvoir et la domination du nord sur le sud :

1) Pour être chef de quartier, il faut être membre du P.C.T. comme à l'époque du monopartisme (en fait, nous sommes revenus à cette époque - même si le P.C.T., pour des raisons de théâtralisation politique en vue de produire l'illusion du multipartisme et de la démocratie, permet l'existence de partis totalement dominés, écrasés ou inféodés). C'est une pratique illégale dans la mesure où un chef de quartier n'est pas le représentant d'un parti politique mais une personnalité choisie par ses concitoyens pour les représenter auprès des autorités et rien n'oblige qu'il soit du parti au pouvoir : il devrait même être totalement apolitique ;

2) Les pièces d'Etat civil s'obtiennent sous condition : il faut battre campagne pour le P.C.T. si on veut obtenir une carte d'identité. Ceci est révélateur d'une politique de distribution ciblée des pièces d'état civil : si on ne délivre pas de cartes d'identité aux membres présumés de l'opposition, ceux-ci ne peuvent pas voter. Encore une pratique illégale en complète rupture avec la constitution du pays qui fait valoir que tout Congolais a le droit de posséder une carte nationale d'identité s'il est majeur et en fait la demande, des pièces d'état civil supposées gratuites ;

3) Il faut payer pour se faire embaucher dans une société - quand bien même celle-ci cherche des employés (tous les moyens sont bons pour se faire de l'argent facile) ! Et qui sait si on ne vous demandera pas un jour de verser chaque mois une partie de votre salaire avant de vous recruter ? Vous êtes au chômage, une société recrute mais vous êtes d'abord contraint à verser une certaine somme d'argent pour qu'on vous propose un emploi et encore ! C'est tout simplement du chantage. Et parfois, il faut encore battre campagne pour le P.C.T. ou pour une de ses antennes comme M.A.R. !

Dirigé par un système mafieux appelé P.C.T. quand ce n'est pas cette secte occulte nommée franc-maçonnerie à la congolaise, en fait les deux ne faisant qu'un, la secte dans le parti PCT et le Parti PCT dans la secte, le Congo n'arrête pas d'inventer de nouvelles antivaleurs - soit pour conserver le pouvoir, soit pour avoir de l'argent facile, en fait, les deux versants d'un même processus qui conduit à l'enrichissement mal acquis.

C'est en tenant compte de ce système électoral complètement pipé et truqué de sorte que le P.C.T. l'emporte toujours et par tous les moyens, que nous avons invité les partis de l'"opposition" intérieure à boycotter les élections mais, ils savent que le P.C.T., même s'il s'octroie la part de l'éléphant, laisse quelques os aux autres partis. Et comme des vautours, notre pseudo-opposition intérieure se jette sur ces ossements avariés - question de vivre des restes que le pouvoir des crocodiles de l'Alima veut bien laisser pour créer l'illusion d'un espace démocratique - alors que nous sommes revenus à la dictature pure et dure dans son expression fasciste : le parti unique ! D'ailleurs, n'est-il pas étrange que le P.C.T. ait repris comme logo le drapeau rouge de l'époque du parti unique symbolisant le triomphe et le règne politique du P.C.T. ? Comment un parti politique peut-il avoir pour logo l'emblème d'un ancien drapeau national ? Du jamais vu ! Peut-on imaginer en Allemagne un parti politique officiel qui prendrait pour emblème le drapeau de l'Allemagne de l'époque nazie sous Hitler ? C'est un message que nous avons bien décrypté... LA DICTATURE DU PARTI UNIQUE IS BACK !

MessageEnrolement.jpg

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 15:15

Diaspora du Congo-Brazzaville /Combattants de la RDC en invités : 15 août 2014 : Célébration de l'indépendance du Congo. Mot d'ouverture du Lion De Makanda, ...

Diaspora du Congo-Brazzaville /Combattants de la RDC en invités : 15 août 2014 : Célébration de l'indépendance du Congo. Mot d'ouverture du Lion De Makanda, ...

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 10:59

Sadio-Kante.jpgDepuis hier, l'information de l'expulsion de madame Sadio Kante-Morel du Congo fait le buzz. Elle a été expulsée du Congo pour nationalité douteuse - alors qu'elle clame tout haut qu'elle est congolaise. Que peut donc faire une femme devant la volonté d'une dictature qui veut réduire la presse au silence ? Cependant, à force de s'attaquer à la presse, l'Etat-Oyo risque de réveiller sa vivacité et son professionnalisme. Le régime des crocodiles du P.C.T. vient de lancer une autre innovation : expulsion pour nationalité douteuse. Cela signifie qu'il devient possible à ce système mafieux de vous chasser du Congo, votre pays natal et ça, c'est grave. Très grave !

Posons-nous quelques questions pour mieux comprendre le contexte de l'expulsion de la journaliste : depuis combien d'années madame Sadio Kante-Morel est-elle au Congo (le pouvoir reconnaît par ailleurs qu'elle est née à Brazzaville) ? Comment expliquer que ce n'est que maintenant que la bêtise, l'arrogance, la cupidité et la folie au pouvoir ne se rendent compte de son état civil soi disant douteux ? Pourquoi s'en prendre à une journaliste qui veut juste faire correctement son travail - alors que de nombreux ouest-africains, de nombreux Libanais, entre autre étrangers, vivent au Congo et sans carte de séjour ? Ils parviennent même à s'acheter des parcelles sans le moindre titre de séjour !

Tweet_Smith.jpgNon, il paraît évident que madame Sadio-Kante-Morel a été victime d'un traquenard politique. Le pouvoir  en place doit lui reprocher d'avoir médiatisé l'intimidation du journaliste Elie Smith (qui réclame désormais la réouverture de l'enquête sur la mort de notre frère Bruno Ossébi) avec viol au passage de sa soeur - accusant la police d'avoir lancé des menaces à l'égard du journaliste de MNTV qui faisait du zèle. Le général Jean-François Ndenguet n'aime pas beaucoup qu'on indexe ou qu'on critique la police. J'ai de nombreux témoignages d'intimidations en sa présence que je ne peux relater ici au risque de mettre des compatriotes en danger.

L'expulsion de madame Sadio Kante-Morel relève du traquenard politique et ne ressemble ni de près ni de loin à un problème administratif. Pourquoi ? Parce qu'elle dérange ! Tsengué-Tsengué avait écrit : "A qui le tour ?" après l'intimidation avec braquage d'Elie Smith. Il avait vu juste.

Ils veulent désormais faire du Congo un pays privé parce que privatisé à notre insu, décidant selon le degré d'allégeance qui est Congolais et qui ne l'est pas. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le Lion De Makanda n'a jamais demandé la nationalité française. Il est vrai qu'il soit possible d'aimer un pays au point de vouloir en devenir un citoyen pour en partager l'histoire et le destin. Parfois, c'est pour rechercher des facilités que l'on prend la nationalité du bourreau même de son peuple. CEPENDANT, NOUS NE SOMMES PAS JUSTE UNE IDENTITE PERSONNALISEE DANS UNE ENTITE MAIS AVANT TOUT UNE HISTOIRE. EN VERITE, NOTRE IDENTITE, C'EST NOTRE HISTOIRE INSCRITE AU PLUS PROFOND DE NOS GENES, DE NOTRE ADN. CHANGER D'IDENTITE EN PRENANT PAR EXEMPLE UNE AUTRE NATIONALITE, C'EST FALSIFIER SON HISTOIRE. AU TRAVERS D'UN SEUL ETRE, C'EST L'HISTOIRE DE TOUT UN PEUPLE QUI REFUSE DE MOURIR EN ASPIRANT A L'ETERNITE. UN LION RESTE RATTACHE AUx SIENS JUSQU'A LA MORT. Je suis la terre du Congo devenue vie, une terre inscrite dans mon ADN, une terre qui marche, qui pense et qui m'habite. Je ressens au fond de ma chair jusqu'à l'os les souffrances de mon peuple. Je n'ai pas besoin d'habiter le Congo pour éprouver sa douleur : le Congo et moi sommes UN, dans une unité atavique qui remonte depuis la nuit des temps. Si mon pays souffre, alors sa douleur est mienne et s'il est dans la joie, cette joie me fait tressaillir. Je suis fidèle à mon pays car nul ne peut se trahir lui-même. Terre, sang, honneur, dignité - même dans le plus complet dénuement. Je le sais, mon destin est de revenir finir mes jours dans mon pays. Il existe encore quelques contraintes mais le temps où je dois revenir souffrir avec mon peuple approche...

SadioEtUnPoicier.jpg

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