Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 20:06

EugèneBoussoukouCourtLe procès aux Assises du défunt compatriote Eugène Boussoukou dont j'ai reçu la fille Chloé et l'oncle paternel chez moi a débuté aujourd'hui à la cour d'appel de Lyon dans le vieux Lyon, près de Fourvière.

La défense de la victime était représenté par trois avocats ; celle du prévenu par une avocate apparemment d'origine arménienne comme le prévenu.

La première journée a consisté à désigner les six jurés et leurs deux suppléants, à entendre les experts et les représentants de la force publique pour ensuite procéder à l'interrogation de monsieur Aram Kachaturian qui a reconnu le meurtre confondu par son ADN et ses documents retrouvés rue Antoine Charrial à Villeurbanne chez le défunt.

Parmi les experts on notera un psychiatre qui a dépeint le profil du meurtrier que nous nommons ainsi puisqu'il a reconnu les faits, le médecin légiste, un commandant et un capitaine de police. Pour le psychiatre, monsieur Aram Kachaturian ne présente pas de troubles psychotiques mais probablement des problèmes d'alcool. A ce propos, monsieur Kachaturian avouera à la fin qu'il avait bu une moitié de bouteille de vodka avant de rencontrer le défunt - alors qu'au départ, il ne faisait état que de quelques bières...

Le prévenu présente un visage dur, une tête rasé à la manière des soldats, des yeux vitreux creux noirs de tueur qui ne laissent transpirer aucun regret - même si peut-être sous le conseil de son avocat, il fera  mine de s'excuser à la fin de l'audience de la première journée, une bouche aux lèvres fines de parfait Al Capone, un menton carré dur de véritable coriace, une poitrine qui semble dénoter la pratique d'un sport (monsieur Kachaturian affirmera pratiquer la gymnastique...), le tout donnant l'aspect d'un homme cruel. 

Ce procès est prévu jusqu'à mercredi prochain. Demain, nous aurons le témoignage de la fille du défunt Chloé, de son oncle maternel ainsi que les plaidoieries de l'avocate générale et des avocats de la défense.

Sur le prévenu : il a d'abord prétendu être né le 13 février 1974 mais confondu par un dossier envoyé par la police russe comportant des photos de lui à plusieurs âges, il admettra être né le 13 février 1980. Ce sera le premier mensonge mais non le dernier car toute la journée a été émaillé de contradictions poussant son avocate à anticiper une plaidoierie de fortune. Ensuite, il prétend être Arménien de Bakou en Azerbaïdjan et parlerait trois langues : l'arménien, l'azéri et le russe. Les informations fournies par la police russe à Interpol indiquent qu'il s'agit d'un homme qui a été poursuivi en Russie pour meurtre, vol, viol, banditisme, hooliganisme. Aurait-il fui la Russie pour éviter des poursuites pénales ? Nous ne le saurons peut-être jamais. Chose curieuse, au procès, il ne s'exprime qu'en russe avec une traductrice - alors qu'il semble comprendre le français et avoue en parler un tout petit peu. Quant à la langue au travers de laquelle il communiquait avec le défunt, il prétend qu'ils utilisaient l'anglais et quelques signes explicites. La petite Chloé est formelle : son père ne connaissait pas l'anglais. Cet homme qu'on prétend peu éduqué semble pourtant très instruit avec une certaine connaissance des techniques de combat. Le fait que l'on ignore tout de sa profession ouvre la piste de nombreuses supputations...

Il prétend avoir rencontré le défunt Eugène Boussoukou au début du mois de février en lui demandant une cigarette, le défunt lui aurait alors proposé de prendre un verre dans un bar dans lequel une dame accompagnée d'un Blanc les aurait croisés avant que la situation ne dégénère les poussant à quitter les lieux pour se rendre au domicile de feu Eugène Boussoukou. Sans domicile fixe, il aurait passé une nuit chez monsieur Boussoukou avant d'être menacé avec un couteau par le défunt qui avait 2.14 gramme d'alcool par litre de sang. Il a prétendu avoir arraché le couteau des mains d'Eugène avant de l'égorger, l'aurait vu perdre tout son sang pour le couvrir ensuite d'une couette pour finalement sortir de l'appartement oubliant ses documents de demandeur d'asile et sa carte TECELY de transport en commun lyonnais.

La déposition du médecin légiste sera riche en enseignements : La mort du défunt remonterait au 5 ou au 6 février 2013 tandis que le corps ne sera retrouvé par la police que le 10 mars 2013 ; or comme le fera noter un des avocats du défunt, Aram Kachaturian n'a pas cherché de logement social pendant quelques jours au début du mois de février - alors qu'il ne dérogeait pas à la règle depuis le mois de décembre 2012. Aram Kachaturian sera arrêté le 15 mars 2013.

Monsieur Kachaturian a égorgé le défunt en l'immobilisant par derrière avant de dégager sa gorge qu'il a tranchée de trois coups de couteaux sadiques, risquant même de faire tomber la tête tellement il s'était appliqué avec force brisant les cervicaux. Les coups horizontaux révèlent qu'ils ont été portés par un droitier - alors que monsieur Kachaturian rétorque qu'il les aurait portés de face - ce que le médecin légiste a réfuté. En tout, on a dénombré huit plaies et sept coups de couteaux, les quatre autres s'expliquant par la résistance qu'opposait le défunt pour ne pas se faire trancher la gorge et qui l'auraient atteint à la tête et dont l'un aurait même percé son oreille gauche. L'objet du crime n'a par ailleurs pas été trouvé car il serait étonnant qu'un simple petit couteau de cuisine fasse tant de dégâts. Le médecin légiste indique que le défunt ne présentait aucune blessure de défense aux mains ou aux bras - c'est-à-dire qu'il n'a même pas eu le temps de se défendre. Il est même à se demander s'il y a vraiment eu bagarre vu que le défunt était assez éméché.

Son avocate essaie de porter deux types d'arguments : des arguments de nature traumatique et l'absence de préméditation. Le traumatisme viendrait de l'assassinat de son père, de la mort de sa mère et de la violence subie par une soeur, aucun de ces faits n'étant étayés par aucune preuve matérielle : il est courant qu'un demandeur d'asile invente des faits pour rendre sa déposition plus crédible. En effet, toutes les déclarations de monsieur Kachaturian ne demandent qu'à être crues sur parole. Le psychiatre a noté des problèmes d'alcool qui ont d'ailleurs provoqué une cirrhose du foie chez monsieur Aram Kachaturian.

Des questions ont été posées auxquelles monsieur Kachaturian n'a pas vraiment donné de réponse : il prétend que le défunt était allé prendre un couteau à la cuisine. Pourquoi n'est-il pas tout simplement sorti puisque la porte n'était pas fermée à clef ? Comment le défunt pouvait-il porter une veste à l'envers ? Pourquoi a-t-on retrouvé ses documents sous le fauteuil comme s'il les avait dissimulés ? Pourquoi sa carte TECELY était-elle au-dessus de la porte ? Où a-t-il pris la couette pour couvrir le corps du défunt s'il ne connaissait pas l'appartenant puisqu'il prétend n'y avoir passé qu'une nuit ? Il prétend ne pas avoir prémédité la mort du défunt, alors pourquoi tant de violence après l'avoir prétendument désarmé ? Comment a-t-on retrouvé son adn sur une fourchette dans l'évier alors qu'il n'avait passsé qu'une nuit, les assiettes du repas de la veille se trouvant au salon sur la table basse et qu'il prétend avoir lavé le couteau du crime avant de le ranger ? Le juge lui a demandé : " Pourquoi ne vous êtes-vous pas rendu à la police après ce meurtre ? " Il a répondu par : "Je ne sais pas" à plusieurs reprises...

Demain s'annonce une autre journée éprouvante car même si au départ le prévenu n'était pas entré avec l'intention de tuer Eugène Boussoukou, on peut dire qu'en le mettant à la porte Eugène avait réveillé en lui l'instinct du tueur, peut-être de l'homme de guerre qui n'a aucun scrupule à ôter une vie innocente de sang froid...

.

Partager cet article
Repost0
10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 10:14

WillyMatsanga.jpgNous vous apprenons la mort de l'honorable député Wilfrid Pandou alias Willy Matsanga, chef de guerre ayant soutenu Denis Sassou Nguesso lors du coup d'Etat de 1997, dans un hôpital d'Orléans en France, d'une tumeur au cerveau selon certaines rumeurs - après plusieurs jours de coma post-opératoire. En 1997, il aurait reproché à son mentor Bernard Kolélas, ancien allié de Sassou contre l'ancien président démocratiquement élu, son alliance politique (Kolélas fut en effet le dernier ministre de Pascal Lissouba) et militaire (alliance Ninjas-Cocoyes pour combattre les Cobras) avec le président Pascal Lissouba ; ce qui le poussa à rejoindre le camp de Denis Sassou Nguesso, retournant ainsi l'arme contre ses propres frères du Pool. Pour sa participation en tant que chef de guerre lors de son coup d'Etat de 1997, Denis Sassou Nguesso sut le récompenser en faisant de lui un député.

Le défunt député Willy Matsanga a été l'un de ceux qui ont proclamé haut et fort leur opposition à tout projet de changement de constitution et il lui était aussi reproché d'avoir soutenu le colonel Marcel Ntsourou du fait que ses hommes furent arrêtés au domicile de ce dernier ; nous espérons que ceci n'expliquerait pas cela, Sassou maniant l'art de l'élimination feutrée au travers de la sauce tomate sur assiette roumaine ou du verre de Champagne empoisonné. Il est aisé de comprendre qu'en vue de s'assurer un passage en force sans la moindre résistance, le ndzokou de l'Alima prendra le soin de détruire toute menace potentielle.

La mort étant une sanction universelle qui frappe toute forme de vie, nous présentons nos condoléances à la famille éprouvée. Hadès nous enseigne que nous ne sommes que des voyageurs de passage sur cette terre. Elle relativise toute chose et conduit les vivants à plus de sagesse. Ayons à coeur de laisser un bon souvenir parmi les vivants. Que Dieu ait pitié de son âme guerrière.

Partager cet article
Repost0
9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 20:32

COMMENTAIRE : L'Afrique est le continent de la démesure dit-on. Si tel est le cas, il faut noter qu'au Congo, les hommes politiques l'inventent et la réinventent au quotidien, se disputant la première place avec la nature. On vous sert à chaque fois une démesure plus grande que l'autre. Un correspond nommé Bututa me signale qu'un analphabète a tenu un bureau de poste dans un village dont il est le chef ; ce qui semble complètement hallucinant car comment peut-il contrôler les votes s'il ne sait ni lire, ni compter ? Cette histoire ne me surprend guère. Je suis même parvenu à la conclusion que pour le PCT, c'est le meilleur scénario possible. Dans un précédent article, il avait été révélé que pour être chef de village au Congo, il fallait encarter au PCT. Et il semble que ce soit aussi certains de ces chefs qui dirigeaient les bureaux de vote lors des élections locales du 28 septembre 2014. Si le chef est un fieffé analphabète, on peut lui faire accepter toute sorte de procès verbal qu'il signera sans problème. Dommage que monsieur Bututa ne nous dise rien sur le nom de ce village.

La prochaine fois, soyez plus précis, cher compatriote : il n'y a pas de raison que l'on ne sache pas de quel village il s'agit. Cependant, nous doutons que ce soit un cas isolé...

BUTUTA_BureauVoteTenuParAnalphabete.jpg


Partager cet article
Repost0
8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 16:08

L'école est le lieu où doit s'exercer l'égalité des chances de nos enfants devant la vie ; introduire l'inégalité à ce niveau, c'est influencer le devenir à la source des chances et de sélection des élites de la nation, c'est fausser la république et la condamner à long terme. Si la discrimination frappe l'école républicaine, il n'y a plus de nation, plus de république car en privatisant l'école, on crée une stratification sociale dès le départ pour produire à la sortie des citoyens inégaux comme s'ils appartenaient à des républiques différentes tout en coexistant dans un même espace. Nous avons eu la chance d'aller dans des écoles qui ne se différenciaient pas trop les unes des autres. Aujourd'hui, l'école a le visage de la distribution de la richesse de la république. Et les nantis du Congo veulent qu'on sache que tel riche est originaire de tel coin, rien qu'en regardant l'école de son village natal...

Ndouna doit-il lui aussi construire des écoles modernes à Mossendjo, à Massanga et ses envions pour prouver qu'il est aussi riche comme vient de le faire Bénoît Moundélé-Ngolo à Ongoualla ? Nous avons l'impression que les riches se font désormais une concurrence antirépublicaine en jetant ici ou là quelques infrastructures à caractère tribal pour s'attirer la sympathie et la reconnaissance des originaires de leur patelin.

C'est quoi ce pays où les écoles publiques  sont aussi différentes que les maisons des riches et des pauvres ? Comment pouvez-vous introduire la discrimination au coeur même de l'innocence, dans le creuset du savoir qui contribuera à édifier les Congolais de demain ? Le tribalisme se distribue désormais au niveau de l'école ! En fait, en introduisant l'inégalité à l'école, on s'assure une distribution précise dans la future élite nationale. Mon Dieu ! Une école moderne construite par Sassou à Oyo, voilà que tel général construit lui une école dans son village et avant lui d'autres ont fait la même chose ! Non, ce n'est pas un jeu : c'est un assassinat, un "cognicide".

A-t-on décidé de privatiser sans le dire l'école publique, le creuset de la nation ? C'est grave ce qui se passe au Congo : si vous n'avez de " moro obosso ", vous êtes condamnés à avoir une école pourrie où les enfants sont contraints de s'asseoir par terre. Nous nous insurgeons contre ce genre de comportement !

Ce n'est pas notre conception de l'école et de l'éducation nationale. Nous sommes pour l'uniformisation et l'uniformité de l'école républicaine. Aux yeux de la loi, c'est à l'Etat de construire des écoles et non aux riches originaires du coin. Marien Ngouabi, par souci d'égalité, imposa le port d'une tenue identique à tous nos écoliers. il est temps que tous les élèves vont dans les mêmes écoles selon l'égalité infrastructurelle. Que fait donc le ministre Mampouya ? Que fait Bouya des petits et grands travaux ? Ne peut-on pas faire un programme pour construire l'école de la république aux quatre points cardinaux du Congo ? Ca, ça serait vraiment ce qu'on qualifierait de "GRANDS TRAVAUX" ! 

Cette discrimination qui frappe nos enfants devant le savoir et la connaissance est ignoble : en effet, les mauvaises conditions infrastructurelles influent sur les capacités cognitives de l'enfant et d'ailleurs, l'enseignant ne peut pas être performant s'il travaille dans de mauvaises conditions.

2014 a été proclamée année de l'éducation ou quelque chose comme ça mais on voit émerger une école républicaine à mille visages à financements ethnocentrés selon qu'Okemba, Moundélé-Ngolo  ou Denis Sassou Nguesso décident de construire une école ici ou là - parce qu'ils y sont nés, parce qu'ils sont des fils du terroir : que Jean-dominique Okemba, Denis Sassou nguesso ou Moundélé-Ngolo aillent donc aussi construire une école à Kinkala ou à Kakamouéka ou à Mayoko pour nous prouver le contraire. C'est la preuve que l'Etat est mort. Et si l'Etat est moribond et complètement terrassé, que vaut la république ? Rien ! L'Etat a été depuis le retour du dernier mokilimbembé au pouvoir privatisé. Par conséquent, il n'y a plus de politique d'Etat concernant tout le pays. Aussi, comment ne pas comprendre que les citoyens essaient de pallier à cette carence à "privatisant" aussi leur comportement public ?

QUE CEUX QUI ME LISENT AU QUOTIDIEN ME COMPRENNENT : NOUS AURONS DEMAIN DU TRAVAIL POUR REDRESSER CE PAYS BANCALISE PAR UN NDZOKOU QUI EST LE PIRE FILS QU'UNE MERE DU CONGO AIT PORTE...

Partager cet article
Repost0
8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 12:05

Uhuru_Kenyatta_pensif.jpgVoilà un précédent qui doit faire réfléchir tous les dictateurs africains ou non coupables de crimes contre l'humanité comme notre ndzokou national : pour la première fois, un président en exercice dûment élu au Kénya, son Excellence Uhuru Kenyatta, laisse son fauteuil présidentiel et va répondre à la convocation d'une juge à la Cour Pénale Internationale de la Haye. Au Congo-Brazzaville, nous attendons que la CPI convoque monsieur Denis Sassou Nguesso pour qu'il aille répondre de ses crimes contre l'humanité clairement établis - notamment le massacre odieux de plus de trois cent-cinquante Congolais appartenant au groupe kongo brûlés vifs du fait de leurs origines - ce qui en fait un génocide.

Refusant de subir les restrictions accompagnées de la mauvaise image internationale que subit actuellement le président du nord-Soudan Omar El-Béchir, son Excellence Uhuru Kenyatta, se défait de son immunité présidentielle et va se présenter à la CPI devant la juge Fatou Bensouda à "titre personnel". Tout un symbole. Certes, cette comparution du président kényan n'est pour l'instant qu'une "conférence de mise en état" mais c'est une première qui vaut la peine d'être soulignée. Uhuru Kenyatta aurait pu redouter d'être retenu sur place comme l'est le président ivoirien Laurent Gbagbo ou l'ancien président du Libéria, Charles Taylor. Cette attitude détonante et étonnante d'Uhuru Kenyatta nous interpelle, nous, Congolais, qui avons au sommet de l'Etat un bourreau, un criminel qui échappe aux mailles des filets de la justice internationale - en dépit de tous ses crimes - ce qui indique la pesanteur des réseaux mafieux qui le protègent au niveau international...

S'agissant de Denis Sassou Nguesso, qu'on se le dise : il faudra bien qu'il rende compte de ses crimes un jour - notamment contre l'humanité devant une juridiction appropriée comme la CPI. Nous laissons l'épée de Damoclès sur sa tête. Aucun criminel ne devrait être épargné du feu de Minerve sous le prétexte de l'exercice par ailleurs illégitime de la plus haute fonction d'Etat. La justice internationale n'est pas parfaite ; elle a encore des progrès à faire comme d'aller elle-même arrêter les coupables - notamment quand ils sont à l'étranger, bien au chaud sous le soleil d'Afrique - mais nous savons qu'elle progresse. En effet, une décision de justice doit se donner les moyens d'être une décision exécutoire. Ca tarde mais ça viendra...

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 19:40

 Pierre Mabiala n'est pas seulement ministre ; il est aussi député de Makabana. Les élections locales qui viennent de se dérouler le 28 septembre 2014 n'ont pas vu le triomphe du PCT à Makabana puisque MAR a eu un conseiller comme le PCT et l'UPADS. Le ministre Pierre Mabiala impute cet échec de son parti au maire de Makabana Christophe Madéké qui a refusé de battre campagne pour le PCT à Makabana, voulant, en sa qualité de maire, être au-dessus de la mêlée, y compris pour son propre parti MAR. Cet article vise à dénoncer le terrorisme politique pratiqué par monsieur Pierre Mabiala sur le maire de la ville de Makabana Christophe Madéké. Le PCT et ses ouailles deviennent agressifs et exigent désormais mordicus un soutien sans faille de toute autorité politique tous bords confondus. Ceux qui leur résistent sont menacés de la pire des manières. En refusant de battre campagne pour le PCT, Christophe Madéké s'est vu signifier que tout allait être fait pour qu'il perde son fauteuil de maire de Makabana - alors que les populations reconnaissent que depuis qu'il est là, les conditions de vie s'améliorent progressivement.

Pierre Mabiala exige que Christophe Madéké encarte au PCT. De force et non de gré. Alors, qu'il est membre d'un autre parti politique MAR.  Ce n'est pas la faute de monsieur Madéké si les millions déversés à Makabana sur les populations n'ont pas produit l'éffet électoral escompté. Va-t-il aussi menacer le maire de Mossendjo car là-bas aussi le PCT aurait fait un score peu reluisant ?

Le ministre Pierre Mabiala ne se contente pas de profiter du système ; il en est devenu le chien méchant, le porte-étendard de la menace ouverte, en public. Nous demandons à tous les militants de MAR de soutenir le maire de Makabana monsieur Christophe Madéké car un parti ne saurait tolérer que l'on menace ainsi un de ses membres.

Pierre Mabiala n'est pas seulement foncièrement ministre du mensonge et de la manipulation dans le domaine public ; voilà qu'il devient aussi ministre de l'invective publique, de la menace et de l'enrolement forcé des personnalités politiques au sein du PCT.

L'argent sale a de moins en moins d'emprise sur les esprits épuisés par tant d'années de dictature. Après tout, ils ont compris que c'est leur propre argent. Les millions et les milliards de la corruption ne font plus recette pour drainer des foules devant les urnes. La dernière trouvaille du PCT, c'est de revenir au forcing de l'adhésion : on vous établit une carte du PCT et vous venez la cherchez. Surtout quand vous êtes élu. Et c'est certainement ce qui attend  tous les indépendants qui viennent d'être élus - s'ils ne sont pas affiliés PCT...

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 17:00

Parlons un peu du virus Ebola. On prétend qu'il vivrait normalement dans une chauve-souris, porteur sain, qu'il parasite selon une recherche menée par des chercheurs au Gabon et en RDC. On ne comprend pas comment il a changé d'hôte car pour cela, il lui a fallu modifier sa clé de contact cellulaire pour contaminer les cellules humaines. Pour ceux qui ne le savent pas, les virus ont des "clés" pour entrer dans les cellules qui leur ont d'avance préparé des "portes" adaptées pour être pénétrées. Les spécialistes vous diront que les virus mutent tout le temps et cette clé peut donc changer pour s'adapter à une autre porte cellulaire ou récepteur pour palrer comme les savants mais l'homme peut aussi lui donner un coup de main dans la mesure où il est capable de manipuler génétiquement à des fins obscurs un virus ou un microbe. Peut-être qu'on peut imaginer que la chauve-souris ait mordu un singe l'infectant et en le mangeant, l'homme aurait été contaminé mais cela n'explique toujours pas comment le virus aurait muté aussi vite pour trouver le moyen de s'adapter à de nouvelles cellules.

Combien de personnes savent que les spécialistes de grands laboratoires européens et américains écument le monde à la recherche de virus inconnus qu'ils recueillent et viennent étudier en occident allant parfois jusqu'à les manipuler génétiquement  en vue de produire des vaccins et des sérums ? Certaines personnes sur Facebook en commentant mon article commencent à indiquer des liens qui abondent dans le sens d'une création en laboratoire du virus du SIDA (http://globalepresse.com/2013/07/23/le-virus-du-sida-a-ete-cree-artificiellement-confirmation-documentee/) et j'ajoute même qu'ils ont déjà le traitement pour guérir cette pandémie mais les laboratoires veulent d'abord s'en mettre plein les poches.

Le virus Ebola hante l'Afrique comme un spectre invisible créé pour détruire un continent tout entier. A constater qu'il existe déjà des panacées à cette terrible maladie, on se demande si cette pandémie n'est pas née quelque part dans un laboratoire pour dépeupler l'Afrique plus vite que le sida n'a réussi à le faire. Ebola est de loin plus sinistre que le VIH : vous êtes exposé par le moindre flux qui sort d'un malade : sang, salive, sueur, respiration. Comme arme biologique de destruction massive, on en a jamais vu d'aussi virulente. Si on n'y prend pas garde, c'est tout un continent qui pourrait être demain décimé puisqu'Ebola n'épargne même pas les médecins...

D'abord, chers lecteurs, on vous fait croire qu'il n'existe aucun traitement contre Ebola mais il a suffi qu'un Américain soit contaminé par le virus pour qu'ensuite apparaisse, ô miracle, un traitement que l'on prétend expérimental mais qui fait mouche du premier coup. Alors, sur qui l'aurait-on expérimenté au préalable ? L'attitude de l'occident face à cette nouvelle pandémie qui se profile en Afrique entraîne des questions lourdes de sens sur le plan éthique :

Une vie humaine vaut-elle une autre vie à l'échelle mondiale ? Comment dans les mêmes circonstances peut-on sauver une vie et en laisser périr une autre ? Hegel a philosophé jadis sur la question et a conclu que le nègre était dépourvu de raison estimant qu'il n'avait pas totalement achevé son évolution vers l'homo sapiens sapiens, allant jusqu'à le considérer comme un "homme brut". Cependant, bien avant ce cours de philosophie sur la "Raison dans l'histoire" en 1822, d'autres avaient mis leurs convictions en pratique au travers de la traite négrière qui commença au XIII ième siècle et s'arrêta au milieu du XIXième. Les hommes sont peut-être égaux en droit mais certainement pas devant la vie et la mort : il y a certainement des vies selon des couleurs qui sont plus égales entre elles qu'avec d'autres qui tiennent de la "sombritude". Et encore, on peut se demander ce qu'on entend par "homme", de mauvais souvenirs me rappelant que le Code Noir promulgué par le roi Louis XV avait ramené le nègre au statut de "bien meuble", c'est-à-dire, au niveau de la vache et du cheval. Peut-on dire qu'une vie aryenne ou occidentale vaut une ou des milliers de vies bien noires ? Existe-t-il toujours une hiérarchie des êtres humains selon l'appartenance à la race ? Apparemment, une vie blanche est plus sacrée que des milliers de vies noires au point qu'on tente tout ce qu'il faut pour la sauver pendant qu'on laisse crever les autres comme des chiens.

Comment peut-on sauver une vie - parce que Blanche (américaine, espagnole ou française) et en laisser mourir des milliers d'autres parce que noires ? Comment peut-on se permettre de bafouer le serment d'Hippocrate ?

J'accuse l'attitude de l'occident face au virus Ebola en ne cherchant à soigner que des occidentaux. On sauve quelques Blancs affectés mais on laisse mourir des milliers de noirs. Même des médecins !

Cet étrange virus apparu mystérieusement d'abord en RDC puis en Afrique de l'ouest est bien parti si on n'y prend garde pour faire un carnage. Le fait qu'il sévit en Afrique mais peut traverser la Méditerranée inquiète l'Europe. D'où l'envoi des médecins occidentaux et des humanitaires. La réaction de l'occident apparaît complètement raciste dans cette affaire quand on sauve une vie parce que de nationalité américaine ou française mais qu'on laisse périr des milliers de nègres au prétexte qu'il s'agit d'un traitement expérimental. Alors pourquoi serait-il accordé quand il s'agit d'un Américain ou d'un Français ? juste une question de nationalité ou sommes-nous en présence de la résurgence d'une idéologie raciste qui n'a en fait jamais disparu ? Comment ne peut-on pas prendre la peine de tester les médicaments expérimentaux sur les noirs du Libéria ou de la Guinée ? Faudra-t-il d'abord que les nègres tombent comme des mouches, en millions de cadavres pour qu'enfin l'Europe puisse s'émouvoir quand elle s'agite frénétiquement pour sauver une âme bien blanche venue rendre service sur le continent maudit ?

Ce comportement discriminant devant la vie et devant la mort me rappelle l'attitude de l'occident, y compris celle de l'église catholique quand des Européens massacraient des millions d'Indiens, réduisaient des millions de noirs en servitude forcée les déportant de leur continent. Au vingtième-unième siècle, on se rend compte que l'Afrique et ses hordes de nègres valent toujours moins qu'un seul Aryen. Dans un monde ayant intégré un humanisme planétaire et égalitaire, on traiterait de la même façon une vie noire et une vie blanche - au nom de l'assistance de la vie humaine en danger. En effet, le virus ne fait pas acception de personne, de couleur ou de race et, l'égalité devant l'infection devrait entraîner l'égalité devant le traitement. Hélas, tel n'est pas le cas. Si c'est une créature de laboratoire, Ebola agit au final comme un véritable Frankenstein en venant hanter son propre maître. Tout doucement...

Je ne puis que m'interroger sur un constat : que viennent faire tous ces occidentaux humanitaires ou autres en Guinée, en Sierra Leone et au Libéria si ce n'est pas pour tenter de sauver des vies en leur prodiguant le traitement approprié ? Certains sont peut-être animés par l'appât du gain car ils sont bien payés au regard du risque mais cela justifie-t-il que des jeunes infirmiers viennent s'exposer à la mort ? Certes, il s'agit d'empêcher que le virus n'atteigne l'occident mais justement, les infirmiers, médecins, prêtres, humanitaires finissent par subir la loi de l'égalité devant la maladie de dame nature en devenant eux-mêmes des vecteurs du virus en lui permettant de sauter d'un continent à l'autre : une première contamination vient de survenir en Europe. Sont-ils là pour faire des prélèvements sanguins pour les grands laboratoires afin qu'ils étudient la voracité de leur créature ?

Le virus Ebola vient douloureusement nous rappeler que les idées de Gobineau qui prêchait l'inégalité des races sont encore vivaces en Europe. Même Obama parle de traitement expérimental - au lieu de pousser les laboratoires à en produire en quantité suffisante pour sauver des vies quelles qu'elles soient. Un traitement expérimental qui soigne et guérit les patients d'une maladie mérite d'être distribué à tous ceux qui souffrent de cette maladie. Mieux vaut être en vie - même avec quelques effets secondaires contraignants que mort faute de soin. En fait, un vrai médicament, c'est un traitement expérimental qui a du succès...

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 12:15

Beaucoup de compatriotes m'interrogent sur la possibilité d'un coup d'Etat au Congo entre maintenant et 2016. Au regard de l'histoire tumultueuse du Congo, ce n'est pas une impossibilité. Cependant, ce n'est pas comme si on allait juste pêcher du poisson-chat dans l'Alima : il faut un contexte qui induit une nécessité avec une conjoncture favorable à la réussite de l'opération. Les suspects ? On indexe Jean-Dominique Okemba et Jean-François Ndenguet, deux personnages qui sont très proches et très liées. Probabilité ? Proche de zéro mais pas nulle du tout : ce sont les plus ardents défenseurs du système, les chiens de garde de la mégalomanie au pouvoir, ceux qui ont la confiance absolue du roi, qui le voient presque au quotidien - donc qui possèdent une vraie capacité de nuisance si jamais, poussés par la gloire, ils avaient des pensées noires mais ce sont des énergumènes tenus par des alliances multiples avec le roi Denis Sassou Nguesso : ethnie, parenté, franc-maçonnerie, sorcellerie, secrets d'Etat, etc. Jean-Dominique Okemba, a déclaré lors de son témoignage au procès des "déchiquetés" du 4 mars 2012, qu'estimant que dans une situation chaotique où tout explosait, il fallait estimer que tous les chats étaient gris. Il mit sa tenue d'officier, vint à la présidence de la république et décida de désarmer la garde présidentielle. S'il voulait abattre son mentor, il avait l'occasion de le faire mais au contraire, il le protégea.

Certes, Okemba et Ndenguet appartiennent au camp des sécurocrates qui croient que le pouvoir se trouve au bout du fusil mais il s'agit avant tout de faire en sorte que le pouvoir échappe aux Bakongos en restant ad vitam aeternam au nord du royaume : Sassou deviendrait un problème s'il annonçait qu'il lâchait le pouvoir mais nous savons tous que ce n'est pas le cas. Au contraire ! Le pouvoir apparaît comme son meilleur bouclier face aux aléas de la justice qui l'a dans son collimateur.

Personne n'aurait l'idée de scier la branche Sassou qui permet à tous de casser des cacahuètes sur le dos du peuple en toute impunité. Trop risqué.

En fait, le pouvoir, ceux qui l'exercent vraiment, en écartant le petit voleur Kiki juste préoccupé par l'argent facile, sont Jean-Jacques Bouya, Jean-Dominique Okemba et Jean-François Ndenguet, Denis Sassou Nguesso jouant plus les VRP à l'étranger en sa qualité de pigeon voyageur d'Etat. Le statu quo actuel leur paraît tout à fait idéal au point où ils poussent Denis Sassou Nguesso à se maintenir au pouvoir. Cependant, il y a un troisième larron qui lui veut le pouvoir parmi les proches de Denis Sassou Nguesso. CE N'EST PAS DU TOUT LE COLONEL MARCEL NTSOUROU...

Que l'on me comprenne bien : pour faire un coup d'Etat, il faut maîtriser le contexte intérieur et bénéficier du soutien des puissances du monde. La lettre de Denis Sassou Nguesso à son Excellence André, ex-ambassadeur de France au Congo, le prouve (c'est le seul document signé de la main de Denis Sasou Nguesso dans lequel il reconnaît son implication dans le complot qui conduisit à l'assassinat du commandant Marien Ngouabi et dans lequel il proposait de "sacrifier" Pascal Lissouba comme ils sacrifièrent jadis Marien Ngouabi). Certes, la France et les Etats-Unis voient d'un mauvais oeil tout projet de changement de constitution au Congo-Brazzaville. Cependant, il doit certainement exister parmi ces nations ceux (opportunistes en tous genres, hommes d'affaires, politiciens, francs-maçons) qui trouvent leur compte en collaborant avec cette dictature. Ce qui inquiète les puissances occidentales, ce sont les troubles qui pourraient résulter d'une telle situation qui sentirait la poudre. Ils ont de nombreux intérêts à préserver au Congo et dans le voisinage (on n'est pas à l'abri d'un effet de contagion). Tout dépend donc de la pression que mettra le peuple congolais pour arrêter ce coup d'Etat constitutionnel qui se profile à l'horizon. Si de graves troubles se déclenchent, ils ordonneront certainement que Denis Sassou Nguesso soit écarté mais si le peuple reste amorphe comme à son habitude, Sassou peut réussir à se maintenir aux commandes du royaume. LE PRINCIPE DES MAITRES DU MONDE EST SIMPLE : CE QUI GENERE DU PROFIT POUR EUX N'EST PAS MAUVAIS POUR LEUR BUSINESS ET PEUT ETRE TOLERE - MEME SI CELA EQUIVAUT AU SACRIFICE DE MILLIONS VOIRE DE MILLIARDS DE VIES - SURTOUT QUAND ELLES N'APPARTIENNENT A LA RACE ARYENNE, LA RACE DES SEIGNEURS. EN FAIT, C'EST DE LA SORTE QU'ILS CONCOIVENT LE BUSINESS, LES AFFAIRES, LE PROFIT, LA DOMINATION MONDIALE ; VOUS N'AVEZ QU'A REGARDER CE QUI SE PASSE DANS LE MONDE POUR VOUS EN CONVAINCRE...

Denis Sassou Nguesso a besoin de l'impunité absolue que lui confère le pouvoir tandis que les puissances de l'argent veulent d'abord être rassurés que ceux qui viendront ne remettront pas en cause leurs gigantesques intérêts au Congo. Certes, reste une variable que personne ne contrôle : l'ambition. Quelqu'un d'ambitieux peut tenter quelque chose mais, après l'échec du contexte favorable du 4 mars 2012, c'est très peu probable. Ils vont certainement congéler leurs ambitions pour attendre le départ du grand ndzokou pour s'entre-déchirer au sein du clan Sassou & Nguesso. Oui, il y a des tensions entre le camp de ceux qui veulent que Sassou reste aux commandes et celui de ceux qui estiment qu'ils sont assez riches pour vivre cinq siècles à l'abri du besoin - donc point besoin de s'éterniser avec le risque de provoquer des tensions sociales qui pourraient irriter les puissances du monde qui voient déjà d'un mauvais oeil les troubles en RCA.

Je sais qu'au nord, il y a un accord explicite pour laisser Denis Sassou Nguesso mourir au pouvoir. Cependant, des doutes existent : et si en voulant se maintenir aux affaires louches du royaume, cela entraînait de graves troubles qui pourraient faire qu'ils perdent beaucoup ou tout ? Les richesses thésaurisées à l'étranger, pas certain qu'elles soient récupérées s'ils perdent le pouvoir. En fait, tout dépend de la réaction du peuple congolais. Si les choses se gâtent, le clan explosera et chacun voudra sauver sa peau et ses richesses. Si la situation dégénère, ils sont tous prêts à fuir le Congo - sauf quelques téméraires mais ils ne sont pas nombreux.

Peuple congolais : il faut secouer le cocotier pour que les noix de coco tombent. N'attendez pas que ceux qui mangent les noix de coco au sommet de l'arbre le fassent pour vous. Autrement, c'est le statu quo et la poursuite du pillage de nos richesses. IL EST TEMPS DE PRENDRE LE POUVOIR ET D'IMPOSER AUTRE CHOSE QUE CETTE RACAILLE GANGRENEE PAR LES ANTIVALEURS ET L'IMPUNITE ABSOLUE QUI TIENNENT L'ETAT EN OTAGE COMME DE PARFAITS PIRATES OU DE VRAIS GANGSTERS. NON, ILS NE SE FERONT PAS HARA KIRI EN ELIMINANT L'ELEPHANT QUI FAIT DE L'OMBRE A LA VERMINE QUI GROSSIT SOUS SA PROTECTION. LA CONSPIRATION DES BOUKOUTEURS EST TOTALE. A MOINS QUE MAITRE ALIBORON...

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 14:22

VertJauneRougeIncline.jpgConvention pour la dynamique du Rassemblement, le respect de la constitution le dialogue et la paix

 

 

inShLL

l

Le samedi 1erNovembre 2014, se tiendra l’HOTEL IBIS LYON PART-DIEU, à Lyon, la convention pour la dynamique du Rassemblement, le respect de la constitution le dialogue et la paix.

 

Y sont conviés :

 

Les représentants de la société civile congolaise, les chefs d'entreprises, les artistes, les universitaires, les politiques engagés pour la restauration de la démocratie au Congo.



MATIN


09h –09h45 :

Réception des invités et participants autour d’un café

-------------------------------------------

10h – 10 h 15 :

Mot de bienvenue, Jean-Claude BERI, Président du DAC


10h20 – 10h35 :

 Convention pour la dynamique du Rassemblement, le respect de la constitution, le dialogue et la paix. Orientation et buts : Vivien MANANGOU, lisanga 2016


10h40- 10h 55 :

 Sans rassemblement la société civile congolaise peut-elle avoir son destin en main  ? Maître Sylvère IDOURA, Individualité


11h 00 –11h 15 :

 L’esprit de KI-MUNTUJean Pierre IBOUANGA(LION DE MAKANDA)


11 h 20 – 11h 30 :

Le rassemblement entre unité ou unicité : Joseph LOUFOUA,Individualité


11h 35- 11h45 :

 Le rassemblement vu par le panafricanisme: UMOJA



11 h 50 –12h05 :

 Le sens de l’unité au sein de la diasporapar le CODICORD

12 h 10 12 h 25 :

 L’esprit du dialogue et de paix par Les Assises Nationales

12 h 30 12 h 40 :
 L'éthique, la morale et la politique Maître Tony MOUDILOU

 

 

              PAUSE DEJEUNER (à ceux qui ont réservé le repas à midi)


APRES-MIDI :



14 h –14h 20 :

Dans un contexte de crise congolaise, quelle est la place du rassemblement politique ? MBIKI de NANITELAMIO, Individualité


14 h 25 – 14 h 35 :

 Dialogueou soumission ? DABANNYL


14h 40- 14 h 50 :

 Quel est l’état constitutionnel du Congo-Brazzaville à ce jour et que faire ? Raoul Ludovic LOUBELO Individualité.


14 h 55 –15 h 15 :

 L’enjeu du dialogue politique dans le contexte congolais, OUABARI Mariotti



15 h 20- 15h 30 :

 Faut-il changer la constitution congolaise ? F. B.M


15h 35– 15h 45 :

 La Nouvelle république Adrien HOUABALOUKOU,individualité.


15 h 50 –16 h 00 :

 Contributionde la jeunesse au rassemblement : Evrard NANGHO et KEVIN DIAFOUKA


 

16 h 05 :

Discussion autour de l’appel de Lyon.



17 h :

Lecture de l’appel de LYON



17 h 05 FIN

19H : REPAS CONVIVIAL DANS UN RESTAURENT AFRICAIN

(PREVOIR 15 EUROS A CHACUN)

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 21:57

Ce 28 septembre 2014, les élections bien que tenues sous la carotte du "nguiri" (corruption) n'ont pas attiré des foules. Et pour cause ! Il ne s'agit pas pour Denis Sassou Nguesso juste de constater un désintérêt du peuple congolais pour les élections mais de comprendre pourquoi les Congolais ne prennent même plus la peine de s'inscrire sur les listes électorales, déjà qu'ils ont du mal à se faire établir une carte d'identité indispensable pour être enregistrés sur lesdites listes. Le peuple ne peut pas parler, ni contester, ni voter pour ses candidats de choix. Il ne lui reste donc qu'à se détourner des élections puisque quoi qu'on fasse, qui que l'on choisisse, le PCT et son mokilimbembé Denis Sassou Nguesso triomphent.

En se désolidarisant de la farce électorale, le peuple donne l'exemple à la pseudo-opposition qui cautionne et valide des élections truquées qui gâchent des milliards de francs cfa pour rien. Denis Sassou Nguesso parle du prix à payer pour instaurer la démocratie. En fait, c'est le prix à payer pour créer l'illusion démocratique sous le manteau de la dictature. A la réflexion, c'est la dictature qui coûte cher, très cher. Quand vous mettez dans la marmite dictatoriale des richesses, de l'incompétence, de l'impunité et de la cupidité, le résultat ne se fait pas attendre : la cupidité s'empare des richesses tandis que l'incompétence ne permet pas à celle-ci (cupidité) de transformer le paysage national et la cupidité qui s'empare allègrement des richesses danse en toute impunité, fière que son incompétence lui profite tant. Oui, la dictature revient cher avec un Denis Sassou Nguesso qui laisse l'impunité sévir dans son camp qui détourne les denier publics à très grande vitesse - en même temps qu'il joue au généreux et au bon samaritain vis-à-vis des autres pays en prêtant l'argent qui aurait pu permettre d'améliorer l'ordinaire de nos compatriotes...

Une élection n'est pas valide si elle n'est pas basée sur le principe de transparence et celui d'égalité entre candidats devant les électeurs. Or, les partis n'ont pas les mêmes moyens financiers, l'Etat ne finançant que le PCT et ses candidats. D'autre part, la CONEL n'est pas une structure indépendante. Dans un tel climat que vaut vraiment une élection ? Surtout quand certains monnayent les votes ou soudoyent des électeurs qu'ils transportent d'un endroit à un autre pour se faire élire ?

Sassou se dit qu'il peut économiser les milliards de francs cfa gaspillés en organisant des pseudo-élections pour se les mettre dans sa poche. D'ailleurs, n'a-t-il pas pris son temps pour les organiser ? En fait, Sassou n'a pas de scrupules quand il s'agit de donner les milliards du peuple congolais à d'autres dictateurs ou à d'autres chefs d'Etat pour qu'ils deviennent au niveau international ses obligés ; il ne réchigne que lorsqu'il s'agit de dépenser un centime pour le peuple congolais, un peuple épuisé, terrorisé, blasé qui a même perdu l'espoir. Nous exhortons pourtant nos soeurs et nos frères à garder espoir, à ne pas se résigner car il n'y a rien d'éternel. Ce système corrompu prendra fin et nous jugerons  même ses juges iniques.

Ni Sassou, ni l'assemblée encore moins les sénateurs, personne n'a vraiment une légitimité qui vienne véritablement du peuple. Seule prévaut la loi de l'aliénation qui veut qu'un peuple ne peut se gouverner tout seul ; ce qui le conduit à déléguer son pouvoir sur son propre destin. Il faut qu'un pays, surtout sous dictature extravertie tournée vers la servitude à l'occident, ait un chef d'Etat, une assemblée et un sénat ; peu importe comment ils sont cooptés surtout si le régime apporte satisfaction aux puissances du monde qui ont pour principe : CE QUI RAPPORTE OU GENERE DU PROFIT NE PEUT PAS ETRE MAUVAIS. Aussi, l'occident tolère les dictatures qui permettent aux multinationales européennes de faire des bénéfices énormes en profitant de matières premières bon marché.

Les Congolais savent-ils qu'un certain groupe d'influence occidental considère que les Bakongos sont trop nationalistes ? Peuvent-ils enfin comprendre pourquoi les trois présidents issus de la majorité kongo ont-ils tous été renversés ? Vous saisissez pourquoi certains pays africains ont même des étrangers à leur tête car cela arrange le business de ces hommes d'affaires peu scupuleux : un étranger à la tête d'un Etat se montre peu scrupuleux à défendre les intérêt du peuple. En fait, dans ce cas, le dictateur a les mêmes intérêts que les puissances du monde : coloniser et piller la nation conquise. Attendez, ils ont toléré l'esclavage avec tous ses crimes odieux tant que cela permettait à l'occident de fructifier, cette période correspondant à l'âge d'or de l'Europe - ils nous ont ensuite colonisés pour nous donner des indépendances incomplètes tenues par la laisse du franc cfa.

Ne rêvez plus : nous sommes seuls face aux dictatures qui ont pour eux le soutien des cupidités du monde qui ne pensent qu'à faire du profit, quitte à laisser mourir des peuples entiers voire à détruire la planète. LE PEUPLE CONGOLAIS ET LES AUTRES PEUPLES AFRICAINS, ASPHYXIES, SE RENDRONT COMPTE UN JOUR QU'ILS N'ONT PAS LE CHOIX DU RAPPORT DE FORCE QUE LES PUISSANCES DU MONDE ET LEURS GOUVERNEURS NOIRS OU "NOUVEAUX CHEFS D'ESCLAVES NOIRS" LEUR IMPOSENT : ILS DOIVENT SE LEVER, REPRENDRE LEUR POUVOIR ET DECIDER DE LEUR AVENIR ET DE LEUR DESTIN. Il n'y a aucune autre solution : OU LES PEUPLES SE LEVENT, ENSEMBLE SI POSSIBLE, OU ILS MEURENT A PETIT FEU. EBOLA N'EST PAS APPARU PAR HASARD...


                              LION DE MAKANDA MWAN' MINZUMB'

Partager cet article
Repost0

PrÉSentation

  • : JOURNAL D'ACTUALITES ANIME PAR LE LION DE MAKANDA. SITE WEB DES DEMOCRATES CONGOLAIS COMBATTANT LA DICTATURE SASSOU NGUESSO
  • : Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
  • Contact

STATISTIQUES

 

D.N.C.B. : PLUS DE 15.000.000 DE PAGES LUES ***, PLUS DE 10.000.000 VISITEURS DE UNIQUES, *** PLUS DE 3000 ARTICLES, *** 517 ABONNES A LA NEWSLETTER, *** PLUS DE 2500 COMMENTAIRES... 

Recherche

MESSAGE&RADIO&TV DU JOUR

LDM_SWING.gif

                                               

Archives

VIDEO DU JOUR

 

 



Articles RÉCents

IMAGES

SassouKadhafi.jpgBonobo-copie-1.jpgBedieOuattara.jpg4lions-drinking.jpgBernard-Kouchner-Nicolas-Sarkozy-Mouammar-Kadhafi-1.jpgchemindefer-1-.jpgbrazza_la_poubelle.jpgChristel-Sassou.JPGchiracsassou3.jpgedouoyo1.jpglisb1-1.jpgbrazza-la-poubelle-1.jpgplissouba3.jpgdebrazza.jpg