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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 01:07

JF_ndenguet.jpgLe Général Jean François Ndenguet est peut-être l’officier qui aura été le plus longtemps chef de la police congolaise. Il est à la tête de cette institution depuis 1997. Mais la plupart des officiers ne l’apprécient pas car ils pensent que sa nomination ne s’était pas faite en fonction du mérite mais sur une base d’appartenance tribale, et aussi en récompense pour son rôle présumé dans le renversement – en 1997 – du deuxième président démocratiquement élu du Congo, le Professeur Pascal Lissouba.

Le premier président démocratiquement élu du Congo était le Révérend Père Fulbert Youlou. Même loyalistes inconditionnels du Président Denis Sassou Nguesso ont des doutes sur le rôle joué par le général Jean François Ndenguet pour le retour au pouvoir de leur héro en 1997. Ceux qui doutent de sa loyauté disent que tout ce que Ndenguet, était de prendre part, en 1999, au massacre du Beach, le massacre des réfugiés congolais rentrant d'exil de la RDC.

Le Général Jean François Ndenguet était un ancien responsable du service d'immigration et avait également travaillé à l'ambassade du Congo à Kinshasa. Quelle a été sa fonction à l'ambassade du Congo à Kinshasa ? Sur cette question, les détails sont encore très vagues.

C’est un homme affable qui aime prendre soigner son apparence comme si il était un mannequin. L'autre chose avec Jean François Ndenguet, c’est qu’il n'a pas de personnalité. Outre le fait de se prendre pour un modèle, il passe aussi son temps à essayer de ressembler au président Denis Sassou Nguesso. Mais derrière son sourire, son air charmant et ses sombres lunettes de soleil, le chef de la police congolaise est un homme violent qui, néanmoins, tient ses promesses, et il est ponctuel.


Style KGB 

Il a un complexe d'infériorité caché qui s’affiche chaque fois qu'il rencontre des personnes instruites, peut-être parce qu'il est conscient d’avoir sous sa responsabilité des officiers plus instruits et mieux formés que lui-même.

Pour impressionner les personnes instruites qu’il rencontre, il aime agrémenter ou assaisonner ses conversations en citant des célèbres philosophes français. Il fonctionne comme un agent du KGB, ayant des indicateurs infiltrés disséminés un peu partout, écoutant les conversations de ses collègues ainsi que celles des journalistes. Il adore enregistrer des conversations téléphoniques. Il aime également élaborer des conspirations contre ses rivaux, il voit des menaces partout et il est très zélé. Il n'aime pas non plus les journalistes indépendants et la liberté de la presse. Il déteste les Occidentaux, surtout les Français et les Américains, il n’aime pas non plus les ONG ou les organisations des droits de l’homme.

Pour lui, chaque journaliste indépendant est un espion. En réalité, il a peur qu’un journaliste libre et indépendant puisse découvrir ses actions néfastes dans la ville et dans tout le pays. Dans chaque salle de rédaction, il a un ou deux journalistes qui lui rapportent directement tout ce qui est dit à propos de lui et de la police. Il espionne aussi tous les dirigeants politiques, qu'ils soient du parti au pouvoir ou de l'opposition.

Cependant, les personnes pour qui il a un grand intérêt sont les leaders de l'opposition dont les conversations téléphoniques sont constamment enregistrées. Il aime que n’importe qui ou n’importe quelle institution, au Congo, soit attaqué par la presse, ou fasse l’objet d'enquête médiatique, mais pas la police. Il est un manipulateur professionnel, il finance les mouvements syndicaux et il veut tout contrôler, juste pour montrer qu'il est indispensable.

Intimidation

Le 31 Janvier de cette année, il a demandé au colonel Bakala Mayinda, le responsable du service spécial de la police, de me contacter par téléphone pour un interrogatoire. Il était environ 14 heures et quand je suis arrivé au bureau du colonel, il m'a dit que je devrais cesser de critiquer la police. Mais M. Bakala était un officier aimable et professionnel ; il n'a jamais voulu exécuter, à la lettre, les ordres de son patron parce qu'il estimait qu’ils étaient sans fondement. Cela signifie simplement que tous les agents qui travaillent au sein de la police congolaise ne sont pas auteurs de violations des droits de l'homme.

Prenant part comme contributeur dans un programme matinal appelé « Ça Discute Le Matin », diffusé sur MNTV et animé par Gustelle Klaire, j’avais eu des propos élogieux concernant le colonel Gérard Yengo, l'auteur du livre sur l’influence négative des églises évangéliques au Congo ; et j’avais aussi complimenté le colonel Jean Aive Alakoua, ce qui n’était pas du goût de Jean François Ndenguet qui en était furieux.

Je ne savais pas que Jean François Ndenguet avait une aversion pour ces deux officiers. Quoi qu'il en soit, ce que j’avais dit ne justifiait pas sa colère, car je disais que ces colonels étaient d’excellents officiers qui étaient à la maison à ne rien faire. C’était vrai et ça l’est encore aujourd'hui.

Puis le même jour, un de mes collègues, dont je ne vais pas mentionner le nom, m’a appelé pour me dire que, le directeur du cabinet de Jean-François Ndenguet, le dénommé Oxance Langa, lui avait demandé de dire que: si je (Elie Smith) disparais, ce serait une bonne chose, en d'autres termes, Jean François Ndenguet voulait ma mort ou complotait mon assassinat. Je l'ai pris au sérieux, car il y a déjà eu deux journalistes congolais qui ont perdu leur vie dans des circonstances mystérieuses dans ce pays ; il s’agit de Bruno Ossebi, brûlé dans sa maison avec ses deux enfants, et le second c’est Joseph NGOUALA.

bourreau pour ses voisins

Jean François Ndenguet aime la popularité et s’est autosurnommé : Tigre. Il est violent, bat régulièrement sa femme, il aime la musique et les musiciens de la RDC. Alors qu'il n’est pas respecté par les autres officiers qui le considèrent comme un lâche, ses amis d'enfance le décrivent comme rusé, fier et violent.

A propos de la supposée lâcheté du général Jean François Ndenguet, un officier de police a déclaré, lors du procès du colonel Marcel Ntsourou, qu’il (Jean François Ndenguet) avait partiellement pris part au complot qui avait occasionné la chute du colonel Ntsourou, après les explosions survenues le 4 mars 2012, dans un dépôt de munitions au nord de Brazzaville. Jean François Ndenguet avait été convoqué par les juges afin qu’il aille donner son témoignage sur ce qu'il savait contre le colonel Marcel Nstourou. Au lieu d'aller témoigner devant le tribunal, il avait plutôt décidé d’aller se réfugier dans son village, demandant à un autre officier de police d’aller le représenter.

La personne ou l'agent de police qui m'a donné cette information pense que c’était un acte de lâcheté. Mais moi, je pense que ça ne l'était pas. Je pense qu’il s’était juste comporté comme le félin qu’il se dit être.

Ses espoirs, et c’est ce qu'il dit à qui veut l'entendre, c’est qu’il veut devenir soit le ministre de la sécurité intérieure, soit le ministre de l'Intérieur. Le Général Jean François Ndenguet, comme la plupart des officiers de l'armée et de la police congolaise, est un homme d'affaires qui utilise sa position pour extorquer des hommes d'affaires et des investisseurs.

Homme fier

C’est un homme très fier qui aime le m’as-tu-vu. Une fois, il m'avait emmené visiter son immense manoir en cours de construction dans le quartier populaire de Ouenzé, et il m'avait dit : « ça c’est 30 ans de travail acharné et j’attends ma retraite ». Et dans son style, toujours menaçant, il m’avait dit : « je t’expulserai de ce pays, si jamais, dans le cours de ton travail, tu touchais la police. » Et il avait ajoute : « je suis l'épine dorsale de ce régime. »

Tandis qu'il vit dans l'opulence, ses voisins, eux, sont dans une pauvreté abjecte et ils ont terriblement peur de lui parce qu'il les terrorise. Comme un vrai costaud qui tourmente ses voisins, il a parfois des petits instants de gentillesse et a ce moment, il ouvre sa porte pour organiser des fêtes pour les pauvres. Ils ne peuvent pas refuser parce qu'ils sont pauvres, et le refus de prendre part à ces fêtes signifierait que vous êtes contre lui. De temps en temps, il ferme les rues menant à sa maison avec pour prétexte, sa sécurité. Pour pouvoir se rendre à leur domicile, ses voisins sont contraints de parcourir de longues distances, mais personne n’ose se plaindre.

Le mépris pour les enfants

Le Général Jean François Ndenguet n'a aucun respect pour les politiciens, qu'ils soient du parti au pouvoir, le Parti Congolais du Travail (PCT) et ses sociétés affiliées ou de l'opposition. Les autres personnes qu'il ne respecte pas – ce qui est un paradoxe – sont les membres de la famille du président Denis Sassou Nguesso. Il a un mépris particulier pour les enfants du président, et il le dit haut et fort à qui veut l’entendre, déclarant que les enfants du président de la République sont des "bons-à-rien", et qu’il les mettra sur la bonne voie dès que leur père ne sera plus là. Quoi que cela veuille dire, il n’y a que Jean François Ndenguet qui puisse l’expliquer. Jean Dominique Okemba est la seule personne et membre de la famille du président pour qui il a une once de respect.

Son respect pour Jean Dominique est dû au fait que lui, Jean François Ndenguet, est ce qu'il est aujourd'hui grâce à M. Okemba, un neveu éloigné  du Président de la République et le secrétaire général du Conseil national de sécurité. L'once d'égard que Jean François Ndenguet a pour Jean Dominique Okemba est actuellement en diminution, car il dit clame partout que c’est lui qui fait tout le travail pour Jean Dominique Okemba, en d'autres termes, il prétend que Jean Dominique Okemba est incompétent. 

Il a ruiné la réputation de la police

Opportuniste comme un félin, il a néanmoins deux portraits géants dans son bureau. A sa droite retrouve celle de Jean Dominique Okemba, et à sa gauche celle du président Denis Sassou Nguesso. Raymond Mboulou Zépherin est le ministre de l'Intérieur et son patron de facto, mais Jean François Ndenguet ne le respecte pas. Il est celui qui prend les décisions et le ministre exécute. Jean François Ndenguet est devenu si puissant qu’il a créé une unité spéciale de la police au sein de la police nationale. Son unité de police spéciale a pour sigle GRB. Ils prennent leurs instructions directement de lui et non du ministère de l'Intérieur, et au poste de police de Ouenzé Madzandza, considéré comme son poste de police privé, là où se déroulent viols et exécutions sommaires, il a fait construire un bâtiment spécial pour abriter son unité ou milice privée.

Il a ruiné la réputation de la police à un tel point que n’importe quel résident du quartier Ouenzé Madzadza et des alentours vous dirait que tous les vols à main armée dans la ville et d'autres crimes violents tels que le viol sont organisés par Jean François Ndenguet.

Apparemment, sa nature espiègle serait connue du Président de la République.

Un proche du président m’avait dit un jour, qu’en  plaisantant, le président avait déclaré que la raison pour laquelle il a permis à Ndenguet de rester si longtemps à la tête de la police était parce que, étant lui-même un criminel, Ndenguet sait comment combattre le crime et que, même les toxicomanes connaissent Ndenguet, car lui aussi est un consommateur de drogues.

Que le président ait juste été sarcastique ou non est une tout autre histoire. Mais la raison pour laquelle le président permet à une personne aussi corrosive d’être à la tête de la police, une personne qui ternit la réputation du pays et de la police, dépasse tout entendement.

Mais ce que le président n'a pas dit ou ne sait pas, c’est que chaque fois que le général Jean François Ndenguet est informé des plans tendant à le démettre de ses fonctions, en tant que chef de la police, il y a une augmentation de vague de criminalité dans le pays, surtout dans les villes de Brazzaville et Pointe Noire. Jean François Ndenguet fonctionne comme un pyromane et un pompier en même temps.

Ambitieux 

Quand je travaillais au Congo, avant mon expulsion, deux policiers travaillant pour l'aile judiciaire de la police sont venus dans mon bureau et m'ont présenté un mémorandum détaillant le criminel modus operandi de Jean François Ndenguet. Ils ont écrit dans leur mémorandum que leur patron avait une équipe de policiers spécialisés dans les vols à main armée et des assassinats. Ils ont également dit que les personnes tuées par la police étaient transportées au nord de la ville de Brazzaville et jetées dans un fleuve appelé Lefini. Je ne sais pas si ce qui a été écrit dans le mémorandum était vrai ou pas. Mais je ne pense pas non plus que ces deux personnes viendraient jusque dans mon bureau juste pour monter un complot contre leur patron.

Quoi qu'il en soit, dans la ville de Brazzaville, tout le monde sait qu’il est celui qui met en scène la plupart des vols armés.

Le chef de la police congolaise est tellement obsédé par la popularité qu’il agit de manière populiste comme s'il était un politicien. Le 16 Septembre, six jours après le vol à main armée dans ma maison, je suis allé le voir dans son bureau sur son invitation. Il m'a dit que les Congolais ordinaires l’aiment et que seule l'élite corrompue le haïssait.

Dans sa quête de  popularité, et aussi pour préparer le terrain pour sa carrière politique civile, il a essayé de diriger plusieurs clubs locaux de football. Bien que tribaliste, méprisant les Congolais du sud, en particulier ceux de la région du Pool, il voulait diriger une équipe de football mythique du sud de Brazzaville appelée Diable Noir FC, sans vergogne. Après avoir échoué dans sa tentative de diriger le Diable Noir FC, il a essayé de gérer deux équipes de football du nord de Brazzaville, à savoir, l'Etoile et Cara.

Le pire c’est que le général Jean-François a maintenant des ambitions présidentielles et pense qu’il succédera au président Denis Sassou Nguesso en 2016.

 

                                                          Par ELIE SMITH

Texte traduit par une lectrice de DAC PRESSE

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11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 10:05

PATRICK ERIC MAMPOUYA A CERTES ETE LIBERE MAIS IL DEPLORE LA PERTE DE SES OBJETS PERSONNELS LAISSES ENTRE LES MAINS DE LA POLICE QUI GAGNERAIT A LES LUI RESTITUER...

Réunis pour organiser leur assemblée générale au domicile de Clément Mierassa à Brazzaville, les membres du Mouvement Congolais pour le Respect de l'Ordre Constitutionnel ont été arrêtés en toute violation des droits fondamentaux inscrits dans la constitution du 20 janvier 2002. Nous assistons depuis quelques jours à des libérations sélectives - alors que tout le monde devait être libéré au même moment puisque tous ont participé à la même réunion privée. Pourquoi garder certains en prison en parfaite illégalité - alors que certains sont libres ?

Nous venons d'apprendre que pour Patrick Eric Mampouya et le reste, le système crapuleux qui s'est érigé au sommet de l'Etat congolais exige qu'ils abandonnent toute activité politique et qu'il faille pour qu'ils sortent qu'un document l'attestant soit signé - par un membre de leur famille et par eux-mêmes.

C'est inacepptable et intolérable. D'un côté on excite la base du PCT au nom de la liberté de se prononcer sur un débat qui n'a pas lieu d'être, de l'autre on veut écarter des citoyens qui s'opposent au système en disant NON au changement de la constitution.

Ce chantage grotesque sortie de prison contre abandon de la politique nous ramène à l'époque du fascisme ou du nazisme et ne peut en aucun cas être accepté...

Il faut que monsieur Denis Sassou Nguesso se rende compte que ce n'est pas un bout de papier qui arrêtera la détermination d'un Patrick Eric Mampouya. NOUS EXIGEONS LA LIBERATION IMMEDIATE - SANS CONDITION DE NOS COMPATRIOTES.

Que monsieur Denis Sassou Nguesso sache que le monde entier a les yeux tournés en direction du Congo. Les écarts entre les discours et les actes démontrent que ce régime tatillon n'est plus crédible et que nous assistons aux derniers soubresauts d'un système à l'agonie.

TOUT CONGOLAIS A LE DROIT DE PARLER DES PROBLEMES POLITIQUES DE SON PAYS. IL EST ABUSIF DE VOULOIR INTERDIRE A DES CITOYENS D'INTERFERER DANS LA POLITIQUE DE LEUR PAYS.

Comment peut-on croire un instant que ce parti de sauriens de l'Alima qu'est le PCT recherche le consensus quand il viole les libertés primaires ? NOUS DEMANDONS A TOUT CONGOLAIS DIGNE DE CE NOM DE NE PAS CAUTIONNER LA BARBARIE POLITIQUE DE DENIS SASSOU NGUESSO ET DE JEAN-FRANCOIS NDENGUET.

Monsieur Denis Sassou Nguesso, ce n'est pas en arrêtant et en faisant du chantage sur vos citoyens que vous réussirez à nous faire peur. NOUS AVONS ASSASSINE LA PEUR. BIENTOT, VOUS VOUS RETROUVEREZ EN FACE DEMONSTRES DE VOLONTE ET DE DETERMINATION.

Le Congo a besoin d'une transition politique apaisée. Il n'est trop tard pour que vous le compreniez.

A PATRICK ERIC MAMPOUYA ET LES AUTRES : " VOUS N'ETES PAS SEULS. TENEZ BON " ! 

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11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 09:24

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11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 09:08

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 14:55

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 14:00

BannièreDernièrePeupledoitPrendrePouvoirMonsieur Jean-Pierre Manoukou-Kouba : votre réunion des crocodiles à peau grasse et épaisse, comme vous, a accouché d'une volonté de passer par votre base pour exciter un débat qui n'intéresse pas le peuple congolais dans son ensemble : NOUS N'ENTENDONS PAS DISCUTER ENCORE MOINS MODIFIER OU CHANGER QUOI QUE CE SOIT SUR LE PLAN CONSTITUTIONNEL ET VOTRE SQUELETTIQUE BASE N'A PAS DE POUVOIR A ORDONNER OU A EXCITER UNE DECISION AUSSI GRAVE QUI NE PROFITERAIT QU'A UN SEUL INDIVIDU - CE QUE MEME ALAIN AKOUALA ATIPAULT REJETTE (lire article le concernant avec ses écrits sur Facebook).

En interpellant votre base auprès de laquelle vous recherchez un consensus - car ce n'est qu'à ce niveau que vous pouvez - à coups de millions de francs cfa espérer un consensus monnayé pour aveugler les consciences, vous indiquez que même auprès d'elle, il n'y a pas consensus. On ne peut chercher quelque chose que l'on a déjà.

Nous sommes pour notre part déjà dans une logique consensuelle qui dit : "on ne discute de rien, on ne modifie, ni ne change rien dans le projet constitutionnel". Denis Sassou Nguesso ne doit pas chercher à se dédouaner sur la base du PCT, le parti de Marien Ngouabi qu'il a assassiné. Les vrais militants de ce parti veulent son départ. Il ne trouvera  même pas de consensus auprès de sa mouvance présidentielle.

QUE LES VENTRIPOTENTS ECAILLEUX QUE VOUS ETES COMPRENNENT BIEN : TOUT CE TRALALA NE RIME A RIEN ! DENIS SASSOU NGUESSO NE DOIT PAS LAISSER A AUTRUI LA RESPONSABILITE DE SON PUTSCH CONSTITUTIONNEL. Je vous ai dit : " Que celui d'entre-vous qui n'a pas volé un seul franc cfa lance la première sottise". Vous avez opté de vous cacher derrière votre base.

Vous arrêtez tous ceux qui veulent entendre une voix discordante et vous osez parler de consensus ! Patrick Eric Mampouya et les autres membres du Mouvement Congolais pour le Respect de l'Ordre Constitutionnel n'ont pas eu le droit de débattre librement de la constitution parce qu'ils sont contre toute idée de changement. De votre point de vue, seuls ceux qui sont pour cette manipulation ont droit au chapitre. Ca ne se passera pas comme ça.

IL Y A UN CONSENSUS NATIONAL SUR LEQUEL NOUS SOMMES TOUS D'ACCORD : DENIS SASSOU NGUESSO DOIT SORTIR PAR LA PORTE CONSTITUTIONNELLE. POINT !

Monsieur Manoukou-Kouba, vous ne défendez en fait que vos ascaris : c'est votre propre position sociale avec accès à l'argent facile que vous défendez à travers la recherche du maintien de Denis Sassou Nguesso aux afffaires louches de la république.

Le PCT n'est qu'une bande d'escrocs doublés de criminels en tous genres. Vous avez assassiné Marien Ngouabi deux fois pour toutes mais son sang crie : "Vengeance" !

CETTE AFFAIRE AVANT D'EN ARRIVER A QUELQUE TENTATIVE DE HOLD-UP, JE PARLE DE LA REVISION AUTORISEE, NE CONCERNE SELON LA CONSTITUTION, QUE DENIS SASSOU NGUESSO OU L'ASSEMBLEE NATIONALE. QUE VIENT FAIRE LA BASE DU PCT LA-DEDANS ? ELLE POURRA PARLOTER DES JOURNEES ENTIERES QUE SA PAROLE NE VAUDRA QUE DU VENT. C'est minable de prétendre servir un peuple et de n'aller rechercher du réconfort que chez ceux qui bénéficient des droits de tous transformés en privilèges ! CHANGEZ DE STRATEGIE : CELLE QUE VOUS AVEZ CHOISIE NE VAUT PAS UN CLOU. COMME CELLE DES PSEUDO-SAGES...

Que Denis Sassou Nguesso jette la première pierre sur la porte constitutionnelle s'il en a le courage. DANS CETTE AFFAIRE, NOUS ATTENDONS QU'IL APPUIE SUR LE DETONATEUR. LE RESTE N'EST QUE GRIMACES ET DIVERSION... .



 

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9 novembre 2014 7 09 /11 /novembre /2014 13:37

Sassou-Yhombi.jpg

Il existe une différence fondamentale entre la recherche de la satisfaction de l'ambition personnelle inassouvie et le fait de se proclamer opposant. Certes, un opposant n'est pas dénué d'ambition mais la sienne c'est de proposer autre chose que le chaos politique ambiant sans jamais s'associer à l'oeuvre de décadence organisée et, si les ambitions se battent dans ce sens, c'est tout le pays qui gagne. Un opposant n'est pas une girouette politique qui mange le soir avec le diable et la journée fait semblant de compatir à la souffrance du peuple qui meurt de faim. UN OPPOSANT RESTE UN OPPOSANT EN REFUSANT TOUTE COLLABORATION AVEC LES BOURREAUX DE SON PEUPLE CAR IL SAIT QUE LE SEUL AVENIR QUE LES GANGSTERS AU SOMMET DE L'ETAT PROPOSENT AU PEUPLE SE RESUME EN DEUX MOTS : SERVITUDE, MORT. Attendez, comment peut-on se qualifier "OPPOSANT" si on a soi-même participé ou si on participe à la politique de destruction de son propre pays ? NUL NE PEUT ETRE A LA FOIS DU BIEN ET DU MAL, DE DIEU ET DU DIABLE. CHRIST L'A BIEN MARTELE. C'est ainsi qu'il vous sera possible, peuple congolais, de débusquer les faux opposants qui sont juste au service de leur propre ambition et, pour y arriver, ils sont prêts à pactiser avec le diable.

Quand l'ancien chef d'Etat Yhombi Opango proclame qu'il suspend sa participation aux instances permanentes et au processus électoral avec son parti le RDD (Rassemblement pour la Démocratie et le Développement), il ne fait que marquer sa déception pour la part que son parti a obtenue lors des dernières élections. Nous aurons mieux compris qu'il déclarât que son parti le RDD se retire de la mouvance présidentielle car si tout ce tintamarre c'est juste pour quémander des parts électorales à l'éléphant et son P.C.T., c'est pitoyable.

Yhombi et Sassou se connaissent et se fréquentent depuis des dizaines d'années. Certains prétendent que ce serait Yhombi qui aurait présenté Sassou à Marien Ngouabi. Pour le pire de Marien et pour faire couler les larmes et le sang du peuple congolais, enfin, "les larmes et le sang des autres"...

Après sa fuite en 1997 en France, Yhombi était l'un des vociférateurs les plus virulents contre Denis Sassou Nguesso qui l'avait emprisonné et gardé en résidence surveillée pendant des années en nationalisant son palace à Brazzaville qui deviendra un bar restaurant "La Congolaise" qu'il récupérera avec 900 millions de francs cfa au passage.

Il a fini par trouver un accord avec son frère du nord en négociant son retour ainsi que le placement de 900 membres de son parti le RDD dans le système (il l'a dit dans une vidéo qui se trouve sur Youtube). Vous avez tous vu les photos des retrouvailles ô combien réjouissantes entre les deux hommes.

En sa qualité d'as de la survie, Yhombi Opango qui vient soigner sa cataracte aux frais de l'Etat congolais en France, a dû sentir que les choses ne s'annoncent pas sous de bons auspices. Il profite donc des élections municipales et sénatoriales pour annoncer qu'il suspendait sa participation aux instances permanentes (certainement de la Mouvance Présidentielle) et au processus électoral. Attendez, il sait que Sassou et le P.C.T. se sont toujours octroyés la part de l'éléphant lors des élections. Pourquoi avoir participé aux élections dans ces conditions comme le MCCDI si c'est pour se plaindre des résultats au final ? Qu'est-ce qui motive aujourd'hui sa décision ? Chantage ? Calcul politicien ?

Depuis son retour au Congo, Joachim Yhombi Opango cautionne la politique de Denis Sassou Nguesso - arbitraire, ethnodiscrimination, violation des droits fondamentaux - sans ouvrir la bouche. Cette girouette politique qui a été avec Lissouba hier en qualité de premier ministre et allié de Sassou aujourd'hui, n'est pas fiable et crédible comme de nombreuses personnalités politiques de notre pays. Cette manoeuvre de diversion ne doit pas tromper les vrais démocrates : TOUTE CETTE CLASSE POLITIQUE FAITE D'HOMMES DU PASSE ET DU PASSIF DOIT ETRE ECARTEE. AVANT, ELLE DEVRA RENDRE DES COMPTES AU PEUPLE A QUI ELLE A INFLIGE DE GRAVES SOUFFRANCES.


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8 novembre 2014 6 08 /11 /novembre /2014 17:36

SOURCE : http://www.ziana.tv/ pour l'ensemble de l'interview à qui paraîtra bientôt.

Le teaser n'est qu'un aperçu d'une vidéo plus longue, une sorte d'exposé de quelques points importants. La vidéo qui sera mise en ligne par ZIANA TV a une durée de près de 40 minutes. Elle sera disponible la semaine prochaine...

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8 novembre 2014 6 08 /11 /novembre /2014 13:56

C'est une image qui vaut tous les mots et qui exprime ma plus profonde pensée, celle d'un peuple qui prend le pouvoir et qui dicte sa volonté car nulle prise de pouvoir ne se manifeste sans expression puissante de la volonté, surtout la volonté populaire. Regardez et tirez les leçons de cette photo certainement prise par un soldat burkinabé. Quelle armée pourrait arrêter pareille expression de la détermination humaine, de la volonté populaire en mouvement ? POUR VAINCRE UN DICTATEUR, IL FAUT METTRE SA VIE EN BALANCE AVEC LA MORT. DANS TELLE CIRCONSTANCE, LA VIE (VOLONTE) L'EMPORTE TOUJOURS SUR LA MORT. Le pouvoir d'un dictateur se trouve dans un palais ; celui du peuple, dans la rue.

PEUPLE CONGOLAIS, ARME DE TON POUVOIR, GAGNE LA BATAILLE DE LA RUE ET IMPOSE TA VOLONTE : CELLE D'UN PEUPLE LIBRE !  

Regardez et appréciez. Impressionnant !

PeupleVsArmee.jpg


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8 novembre 2014 6 08 /11 /novembre /2014 13:43

pierre_ngolo.jpgLe PCT a bon dos de jouer au parti majoritaire - alors que sa base électorale est négligeable et, surtout, il bénéficie largement des subsides de l'Etat pour orchestrer la pérennité d'une dictature qui détruit l'esprit du Congo profond au travers d'antivaleurs ainsi que la chair de ses enfants malnutris, sous-éduqués, sans emploi, malades sans soins et sans espoir. Pierre Ngolo est le pantin de la grenouille PCT maquillée en pieuvre qui a avalé le RDD de Yhombi, le RDPS de Thystère Tchicaya, le MCCDI de Bernard Kolélas et qui manipule l'UPADS de Pascal Lissouba (ou ce qui en reste) en faisant danser le muhirika à Tsati Mabiala au travers d'une musique dans l'ombre. Le monopartisme est de retour au Congo-Brazzaville avec le masque du multipartisme depuis 1997.

Nous sommes au courant que demain se tiendra une réunion cruciale qui aura certainement pour thème le soutien officiel du parti qui a assassiné Marien Ngouabi deux fois pour toutes à Denis Sassou Nguesso pour l'exciter à changer la constitution du 20 janvier 2002. Nous avertissons monsieur Pierre Ngolo : Attention à ne pas ouvrir la boîte de la colère du peuple. Si Denis Sassou Nguesso veut changer la constitution, qu'il prenne ses responsabilités devant le peuple congolais, lui-même. Il ne revient pas à un parti de décider d'un sujet aussi brûlant. Vous avez probablement envie de faire du zèle mais le peuple congolais aura le dernier mot !

Nombreux au sein de ce parti savent qu'ils doivent tout à Denis Sassou Nguesso et pourraient en guise de reconnaissance l'encourager à amorcer le virage de la fin. NON, CE N'EST PAS SASSOU QUE VOUS DEFENDEZ MAIS VOS PROPRES INTERETS, VOTRE ACCES A L'ARGENT FACILE. Vous êtes avertis : vous serez comptables d'une telle erreur devant le peuple et devant l'histoire. Il n'est pas écrit dans la constitution qu'un parti politique ait quoi que ce soit à voir avec le thème de la révision constitutionnelle : sont seuls concernés le chef de l'Etat et l'assemblée nationale. Alors, mangez du ngoki si ça vous chante, buvez du Champagne mais parlez de vos maîtresses et de vos abondantes progénitures !

NOUS SOMMES AU COURANT DE TOUT. NOUS SOMMES POUR LA JUSTICE. A L'HEURE DE L'HISTOIRE, CHACUN DE VOUS RENDRA COMPTE DE SES TURPITUDES. LE PEUPLE A DEJA MENTALEMENT PRIS LE POUVOIR. C'EST VOUS QUI DETENEZ LE DETONATEUR POUR QUE LE POUVOIR DEFERLE DANS LES RUES. QUE CELUI D'ENTRE-VOUS QUI N'A JAMAIS DETOURNE LE MOINDRE PETROCFA LANCE LA PREMIERE SOTTISE !

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