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20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 22:26

COMMENTAIRE : Au commencement, combien étions-nous à nous lever pour dénoncer l'insoutenable ? A présent combien sommes-nous ? Combien avons-nous inspiré ? Qui pouvait croire que les Congolais manifesteraient de plus en plus leur animosité à l'égard du régime assassin de Brazzaville ? Combien d'années a-t-il fallu pour en arriver à l'explosion finale ? Combien d'heures ? A écrire ? Tard la nuit ? A travailler les consciences jusqu'à atteindre le point culminant de la libération de la parole aujourd'hui ? J'ai même enduré deux ans de procès (2009-2011) à prendre des TGV pour me rendre au tribunal de Grande Instance de Paris.

Je m'étais fixé pour objectif premier la libération de la parole car la première des choses qu'une dictature entrave c'est la liberté d'expression et, libérée, celle-ci conduit à l'action ou à la réaction. Nous l'avons dit : la parole est contagieuse qui finit toujours par abattre le mur de la peur. Il fallait bâillonner le peuple mais je crois que plus personne ne va se taire. La parole est une arme redoutable qui capable de galvaniser même les morts.

Quelles que soient les raisons qui conduisent aujourd'hui les uns et les autres à parler à visage découvert comme la mort d'un proche, nous estimons que seule importe la peine prise de susciter le droit à la liberté d'expression chez ceux qui restent encore sous le sceau du silence. Nous avons travaillé aussi peu soit-il à placer le fait politique au coeur de la conscience de nos concitoyens. Une telle passion du fait politique était impensable au sortir de la victoire de Denis Sassou Nguesso sur Pascal Lissouba en 1997. Traumatisés, nos compatriotes se préoccupaient d'abord à panser leurs plaies et à essayer de retrouver un équilibre car nombreux avaient tout perdu.

Les lions de tous les kandas du Congo sont désormais sortis des tanières sifflant la fin du temps des éléphants. Nous passons à la phase suivante...

 

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20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 11:31
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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 10:38

Depuis le discours du président François Mitterrand le 20 juin 1990 à la Baule-Escoublac en Loire Atlantique jusqu'à nos jours, la conception politique en Afrique a amorcé une phase de transformation géométriquement sinusoïdale entre la dictature et la démocratie, entre la misère absolue et des bribes de constructions infrastructurelles - notamment en Afrique subsaharienne, l'Afrique du nord étant mieux lotie. Il y a en Afrique autant de pays que d'évolutions politiques spécifiques mais certaines zones semblent parcourues par les mêmes déterminismes. Si François Mitterrand avait présenté le développement comme indissociablement lié à la démocratie et vice-versa, il semble que le haut du pavé politique et la base populaire de la pyramide n'évoluent pas au même rythme, les hommes d'Etat subissant encore l'impact des politiques d'exploitation carnassière des ressources africaines à bon prix tandis que la base populaire semble se nourrir désormais aux idées véhiculées par internet et les réseaux sociaux pour aspirer à un environnement plus confortable.

L'idée d'un processus électoral semble se frayer difficilement un chemin vers plus de transparence, plus de plurialisme et plus de liberté. Si l'élection paraît supplanter le coup d'Etat militaire, celle-ci ne respecte pas encore totalement le vote des électeurs et tourne autour d'une volonté de recherche de légitimation pacifique sans violence armée plus que de légitimité véritable.

La révolution tunisienne dite révolution de jasmin (2010-2011) sous-tendue par les réseaux sociaux a donné un coup de fouet qui a eu du mal à rejaillir sur les républiques non-maghrébines. Depuis Ben Ali s'est enfui, Moubarak est tombé en Egypte mais la senteur du jasmin s'est volatilisée, emportée par le vent sec du désert. N'empêche que la Tunisie s'accroche et nous assistons aux premières élections démocratiques dans ce pays. Nous attendons l'issue du deuxième tour pour voir le président tunisien démocratiquement élu qui succèdera à Ben Ali.

Depuis les indépendances, les Etats africains jouent à la république et à la constitution sans jamais se conformer totalement au modèle des ex-puissances coloniales instigatrices de ce mode de gouvernance. C'est que l'Afrique tarde à adopter l'idée que le peuple est le souverain primaire et que le chef de l'Etat n'est là que pour servir la volonté et les intérêts collectifs. Du côté du peuple, l'idée de la détention collective du pouvoir a du mal à pénétrer le subconscient mais des progrès se font sentir comme dans le cas de la révolution burkinabée en 2014 qui a balayé le régime de Blaise Compaoré qui ne voulait pas respecter la constitution de son pays. C'est que l'Afrique surtout subsaharienne a du mal à s'acoquiner le droit - surtout au sommet des Etats. On réchigne à respecter le droit comme s'il s'agissait plus de prétexte que de texte, le prétexte étant de l'ordre de l'incantatoire tandis que le texte cristallise au respect de la loi écrite, à l'absolu. Les Burkinabès, pour la première fois en Afrique, appellent au respect strict des textes, refusant que l'intérêt de l'ambition individuelle l'emporte sur la volonté collective qui a pris le pouvoir dans la rue, les institutions étant réservées à l'élite. en brûlant l'assemblée nationale, le peuple a mis fin à la délégation de pouvoir prouvant ainsi qu'il veut désormais dicter lui-même sa volonté sans intermédiaire.

Désormais les regards se tournent vers le Congo, la RDC, le Gabon, le Togo, l'Angola, le Tchad, le Cameroun et tant d'autres pays en proie à une négation de l'alternance. C'est qu'au sommet des Etats, les républiques africaines jouent à la démocratie pour faire triompher la dictature démocratiquement élue. Ce paradoxe qui parcourt les nervures politiques de l'Afrique va-t-il encore durer longtemps ? Entre les puissances du monde qui soutiennent les dictatures "démocratiquement élues" et les peuples des pays du sud qui aspirent au bonheur, la tension politique se traduit par plus d'immigration. L'Europe et le monde dit civilisé semblent enfin comprendre que l'on ne peut pas soutenir ceux qui plongent l'Afrique dans la misère et ne pas supporter les conséquences d'une immigration économique, la quête de bonheur n'étant pas réservée aux seuls occidentaux. D'ailleurs, l'Europe se bat avec une croissance qui se fait rétive car désormais, c'est la Chine et l'Orient qui attirent le monde. Raison de plus pour aider l'Afrique à sortir de l'impasse...

Nous travaillons désormais à émanciper la conception politique africaine en affirmant tout haut que LE PEUPLE EST LE POUVOIR ET QU'IL DOIT L'AFFIRMER A 100% S'IL NE VEUT PAS EN ETRE DEPOSSEDE A 100%. Le monde semble fonctionner autour d'un triptyque DEMOCRATIE-DEVELOPPEMENT-DICTATURE, la dictature au sud semblant servir le développment et la démocratie au nord. C'est ce modèle qu'il faut désormais abattre.

En conclusion, nous assistons en Afrique à la résistance de la dictature sous la poussée des vélléités démocratiques des peuples étouffés par la misère établie depuis les indépendances. L"Europe aussi doit changer en arrêtant de ne voir l'Afrique que comme un entrepôt de matières premières. L'Afrique est vivante et bien en chair ; elle ne se réduit pas à du coltan, du cobalt, du pétrole, de l'or, du diamant. Sous des peaux anthracites battent des coeurs qui aspirent à vivre heureux - parce que le bien-être n'est pas l'apanage de l'occident. L'Afrique est à la croisée des chemins où même les dictatures doivent se réinventer parce que ce qui hier se faisait dans l'ombre est su à la seconde près dans le monde entier. La dialectique du numérique est hégélienne dans le sens où elle se joue dans la sphère des idées.

Au XXI ème siècle, l'Afrique se réveillera ou mourra. NOUS AVONS FOI QU'ELLE SORTIRA DE SON COMA POLITIQUE POUR PRENDRE ENFIN SON DESTIN EN MAINS ET JOUER SA PARTITION QUI MODIFIERA LA MUSIQUE POLITIQUE DU MONDE.

                                            LION DE MAKANDA

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 10:32
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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 00:29

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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 21:15

C'est pour changer ceci que nous nous battons politiquement...

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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 12:53

Nos écrits parlent et témoignent pour nous : nous avons a lancé les premiers une pétition demandant clairement à Denis Sassou Nguesso de proclamer haut et fort qu'en 2016, il quittera le pouvoir. Pourquoi ? Parce que nous sentions que l'homme qui avait dans son serment juré de défendre sa propre constitution, n'hésiterait pas à se parjurer pour rester au pouvoir. Pour Denis Sassou Nguesso, il n'y a rien de plus grand que le pouvoir et, pour l'avoir ou le garder, il est prêt à tout - même à manger sa propre merde si un marabout le lui demandait. S'il faut sacrifier Kiki, Coco ou Caca pour le pouvoir, il n'hésiterait pas non plus une seconde. Un homme qui a marché sur des centaines de milliers de vies pour revenir au pouvoir n'est pas à quelques vies près - même pas celles qui sont animées par son propre sang...

Les grands esprits finissent toujours par se rejoindre autour des grandes idées. Celle de la nécessité de la transition démocratique dans notre pays en est une. Personne ne peut croire que l'ordre dictatorial et le système PCT vont disparaître avec le départ de Denis Sassou Nguesso. Non, il est impossible d'organiser des élections fiables et crédibles dans notre pays sans un "nettoyage transitionnel". Je ne redonnerai pas ici moult détails ; il vous suffira de lire les articles qui se trouvent plus bas pour comprendre notre point de vue que de nombreux acteurs politiques partagent.

A présent, certains comme Alexis Miayoukou et Benjamin Toungamani le disent tout haut. Pour ceux qui utilisent l'argument de l'ordre constitutionnel, nous rétorquons que c'est justement pour respecter enfin l'ordre constitutionnel, l'ordre républicain et l'ordre démocratique que la nécessité d'une transition démocratique s'impose et nul besoin de sortir de l'ENA pour le comprendre.

IL FAUT STOPPER NET TOUT ALLER-RETOUR ENTRE LA DEMOCRATIE ET LA DICTATURE. ON NE NE JOUE PAS AU YOYO AVEC LE PEUPLE ! EN FRANCE, ILS ONT FAIT LA REVOLUTION UNE FOIS POUR TOUTES !

Nous le disons derechef, le vrai sujet du dialogue inter-congolais - sans Denis Sassou Nguesso - c'est comment instaurer un processus de transition démocratique viable, fiable, crédible pouvant restaurer notre démocratie perdue. Nous avons cité des pistes reprises par certains de nos compatriotes, pistes que l'on peut toujours approfondir ensemble. Il n'y a pas de démocratie sans crédibilité démocratique et cette dernière passe par la suppression totale de l'ordre dictatorial à tous les niveaux : judiciaire, militaire, admnistratif, économique, social, éducatif, sanitaire, environnemental (même la saleté imposée à notre peuple au quotidien est une arme de la dictature).

Ecoutez :

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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 23:50

Voilà pourquoi il faut une nouvelle classe politique au Congo...

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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 12:48

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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 11:57

De ma petite expérience, au Congo, la rumeur est la soeur siamoise de la vérité. Oui, trop collées l'une à l'autre pour qu'on parle de "jumelles". Comme la queue du loup qui annonce sa présence, la rumeur laisse transpirer une vérité parfois exagérée parce que déformée, incomplète ou sous-évaluée mais en tout cas quelque chose de vraisemblable, une réalité, un fait. Il n'y a pas de feu sans fumée et la fumée témoigne du feu, même le plus petit, celui d'une cigarette qui brûle. Brazzaville est une ville où tout se sait, tout se dit dans les ngandas, les bars, où les scènes de la vie courante n'ont que faire de la confidentialité ou du caractère privé. Nous sommes des Bantous et nous règlons souvent nos comptes en public, devant témoins, le verbe haut.

Selon le mail que nous avons reçu, le torchon brûlerait (nous parlons au conditionnel car nous ne pouvons faire passer la rumeur à l'information par manque de certitude) entre le général Nianga Mbouala et Jean-Dominique Okemba. L'empoisonneur officiel du grand ndzokou, Jean Dominique Okemba, aurait promis un milliard de francs cfa à madame Nianga Mbouala si cette dernière empoisonnait son mari qui est le chef de la garde républicaine, un homme qui suggèrerait à Denis Sassou Nguesso de quitter le pouvoir en 2016.

Que les filles et fils de monsieur Nianga Mbouala sachent que leur mère aime leur père pour ne pas avoir cédé à la tentation de le sacrifier si cette affaire est fondée. Le général Nianga Mbouala aurait restitué les 20 millions d'avance donnés par JDO à son épouse avec une baffe en bénéfice. Il est certain que son mari mort, madame Nianga Mbouala n'aurait pas vu la couleur du reste du milliard de francs cfa. "Eteya bassi ya mabala" comme on dirait chez nous...

Général Nianga Mbouala, il faut servir son pays et sortir de l'ethnodiscrimination qui ne sert qu'à diviser et à appauvrir le Congo. Rejoignez-nous pour que l'on sorte ensemble le Congo de la honte dans laquelle Denis Sassou Nguesso nous a plongés. Regardez ce qu'a fait votre homologue, le lieutenant-colonel Isaac Zida, qui a redonné de l'espoir à son pays. LA LECON TIREE DE L'EXPERIENCE ZIDA EST LA SUIVANTE : IL N'EST JAMAIS TROP TARD POUR SE PLACER DU COTE DU PEUPLE...

JDO_Nianga_Mbouala.jpg

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