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3 janvier 2015 6 03 /01 /janvier /2015 21:36

MeIDOURAH.jpgEn ce début d’année 2015 et à la différence de Sassou Nguesso et de sa cour, nous sommes très sereins. Pour deux raisons :

 

La première est que, en tombant récemment les masques, le PCT et le clan qui gouverne le Congo viennent de reconnaître que nous avons une très bonne longueur d’avance sur eux sur le plan de la prospective politique.

 

En effet, nous disions depuis plusieurs mois que le débat faussement juridique que le pouvoir en place tente d’engager sur une modification ou un changement de la constitution congolaise de 2002 n’était qu’une infâme duperie destinée à maintenir Sassou Nguesso au pouvoir au-delà de son dernier mandat présidentiel.

 

Au regard de l’opposition de la grande majorité du peuple à ce dictatorial et surprenant projet, les barons du régime et leurs intellectuels « alimentaires » ont d’abord feint de s’offusquer face à la rafale de critiques en se réfugiant derrière le principe de la souveraineté du peuple et en promettant d’inviter ce dernier à se prononcer par la voie du référendum.

 

Mondialement connus pour truquer les élections, Sassou Nguesso et le PCT s’imaginent n’avoir aucun mal à bourrer massivement les urnes et proclamer la victoire du « Oui » à la modification de la constitution de 2002 » par le pouvoir en place.

 

Sauf qu’ils voient se dresser deux redoutables écueils :

 

D’abord, convoquer un référendum reviendrait à risquer de s’asseoir sur la pointe d’un couteau aiguisé : la campagne politique sur ce fameux référendum constituerait un motif légitime de manifestations populaires qui, comme au Burkina Faso, se termineraient inéluctablement par une marche pour le renversement du régime en place, puisque la colère du peuple est de plus en plus palpable et que la presque totalité des militaires, gendarmes et policiers confient déjà qu’ils se rangeraient du côté du peuple comme lors de la conférence nationale souveraine de 1990.

 

La jurisprudence populaire du Burkina voudrait qu’une marche jusqu’au palais présidentiel pour chasser Sassou Nguesso et sa cour se justifierait par cette tentative éhontée de violer la constitution de 2002.

 

Tout comme l’avait tenté le dictateur Blaise COMPAORE, la dictature de Brazzaville comptait éloigner cette menace en caressant l’idée d’une modification de la constitution par le parlement réuni en congrès.

 

Sauf que cette réunion, symbole de dernière parade d’une dictature aux abois, serait chaotique et que les fissurations actuelles et à venir de la majorité présidentielle et la détermination de l’Opposition prouvent que, rationnellement et mathématiquement, le régime dictatorial de Sassou Nguesso ne réunirait jamais le pourcentage de voix nécessaires à une modification de la Constitution de 2002.

 

Par ailleurs, même dans la folle éventualité d’une tentative de modification de la constitution de 2002 par les parlementaires, le régime en place ne pourrait pas indéfiniment faire l’économie des meetings d’explication ou de confrontation d’idées.

 

Comme en Tunisie, en Egypte, en Guinée Conakry, au Burkina, le choc frontal entre le peuple et le pouvoir mafieux de Brazzaville serait inévitable.

 

Et tout le monde sait que le peuple finit toujours par prendre le dessus.

 

Ce qui nous convainc que, comme au Burkina Faso, toute tentative de modification de la constitution de 2002 précipiterait la chute de Sassou Nguesso et de son clan.

 

Ensuite, malgré des nuits blanches passées à concocter tous les tours de passe-passe imaginables, les « éminences grises » du régime Sassou Nguesso n’ont pu échapper à la question essentielle sous-tendant toute modification ou tout changement de constitution, à savoir quel dysfonctionnement grave, présent ou à venir, des institutions actuelles justifierait la modification de la constitution congolaise  de 2002 ?

 

Les théoriciens de la dictature Sassou Nguesso ont donc trimé longtemps pour pondre, dans un ton coupable, le discours hilarant que le PCT nous a servi ces derniers jours : diluer dans une bouillabaisse indigeste de concepts politiques et sociologiques mal assimilés l’objectif infâme d’un nouveau mandat pour les pilleurs la République.

 

Une potion imbuvable qu’ils ont présentée par bravade, pour préparer le discours de fin d’année de Sassou Nguesso qui s’est limité à proclamer de façon embrouillée qu’il a entendu les préoccupations du peuple (c’est-à-dire ses proches et ses courtisans) sur la « nécessité d’adapter les institutions de la République au contexte sociologique du Congo » (autrement dit son maintien au pouvoir au-delà de 2016), qu’il s’en remettra le moment venu au « peuple souverain » (pour donner l’image de quelqu’un qui ne se plie pas aux injonctions extérieures) et qu’il met en garde ceux (donc le peuple véritable et les démocrates du monde) qui veulent menacer la stabilité des institutions de la République (en réalité son règne en dictateur) et la paix des congolais (syndrome du pompier pyromane).

 

Le monde entier a compris que Sassou Nguesso et le PCT veulent installer un climat de tensions violentes. Mais l’Opposition congolaise et le peuple congolais refusent de tomber dans ce piège abominable.

 

La deuxième raison qui nous emplit de sérénité est que nous avons pour nous le Droit, la Raison, l’Ordre public international et la Justice.

 

Sur ces terrains, la certitude d’être définitivement inaudible a plongé le pouvoir actuel dans une incurable dépression.

 

Le Droit congolais actuel, principalement la constitution de 2002, fixe l’âge maximum pour être candidat à la présidence de la République à 70 ans et limite à deux le nombre maximum de mandats présidentiels.

 

Enfreindre ces règles pour se maintenir au pouvoir, c’est assumer son statut de dictateur.

 

Les pratiques du président Sassou Nguesso sont tout le contraire de ce que prône l’église, mais l’avenir de certains faux jusqu’au-boutistes qui l’entourent lui rappellera le comportement de l’apôtre Pierre, tel que rapporté dans la Bible.

 

En effet, le PCT et certains courtisans du régime demandent à Sassou Nguesso de défier le peuple et le monde, sachant que lorsqu’il s’agira d’en faire les frais devant les tribunaux nationaux et internationaux notamment, ces tartuffes des temps modernes se défileront et diront, comme l’apôtre Pierre avait renié Jésus Christ, qu’ils n’ont jamais été des proches de Sassou Nguesso !

 

Pour rappel, Évangile selon saint Luc. 22, 54-62

 

Ils se saisirent de Jésus pour l’emmener et ils le firent entrer dans la maison du grand prêtre. Pierre suivait de loin. Ils avaient allumé un feu au milieu de la cour et ils étaient tous assis là. Pierre était parmi eux. Une servante le vit assis près du feu ; elle le dévisagea et dit : « Celui-là aussi était avec lui ». Mais il nia : « Femme, je ne le connais pas ». Peu après, un autre dit en le voyant : « Toi aussi, tu en fais partie ». Pierre répondit : « Non, je n’en suis pas ». Environ une heure plus tard, un autre insistait : « C’est sûr : celui-là était avec lui, et d’ailleurs il est Galiléen ». Pierre répondit : « Je ne vois pas ce que tu veux dire ». Et à l’instant même, comme il parlait encore, un coq chanta. Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre ; et Pierre se rappela la parole que le Seigneur lui avait dite : « Avant que le coq chante aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois ». Il sortit et pleura amèrement.

 

Et pourtant, tout comme le soutiennent le PCT et certains barons du régime qui poussent ou encouragent Sassou Nguesso dans ce défi périlleux, Pierre avait proclamé à Jésus

 

« Même si tous viennent à tomber, moi, je ne tomberai pas… Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas ».

 

Réfléchissez-y, Monsieur le président, car au pic de la crise politique, vos collaborateurs actuels retourneront leurs vestes et feront amende honorable pour vous laisser seul avec vos enfants payer l’amère addition !

 

La Raison est ce à quoi nous tentons de convertir le président Sassou Nguesso et sa cour, avant le précipice.

 

Ils ne doivent plus prétendre au gouvernement du Congo à l’issue de ce dernier mandat présidentiel, car leur gestion de la République est l’une des plus calamiteuses au monde.

 

Les statistiques données par les ONG de terrain et les organisations internationales sur la République du Congo rendent incrédules tous les analystes économiques, au regard des potentialités de ce pays qui est notamment 35ème producteur mondial de pétrole : taux de pauvreté très élevé à 46,5% (près de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté et en zone rurale l’incidence de la pauvreté atteint le niveau de 75%), taux de sous-emploi 25%, taux de chômage des jeunes 42,2%, indice de développement humain (calculé sur trois critères, à savoir l'espérance de vie à la naissance, le niveau d'éducation et le niveau de vie) est seulement de 0,53 (ce qui place le pays au 142ème rang sur 187 pays), 178ème sur 189 pays pour la facilité à faire des affaires, etc.

Le régime PCT s’est toujours moqué de savoir que la vie quotidienne de la grande majorité des Congolais est cruellement difficile : pas d’électricité, pas d’eau, pas de transports publics, pas d’écoles, pas de véritables services de soins médicaux, pas de médicaments, pas de routes, pas de travail pour les jeunes, pas d’administrations publiques fiables, pas de logements décents, pas de services de voirie, pas d’infrastructures pour les juridictions, pas de commissariats de police, pas d’entreprises agricoles, importation de la presque totalité des produits alimentaires et manufacturiers, pas de presse libre, etc.

 

Un océan de miséreux que côtoient et snobent sans remords ni scrupules les barons et courtisans du régime, des pendards fiers de posséder des palaces, des voitures de luxe, des gardiens, des gens de maison, des parts sociales dans plusieurs entreprises, payés exclusivement par l’argent…ouvertement volé au peuple.

 

Face à ce désastre, aucune explication du monde, à part un mépris complet pour le peuple congolais, ne saurait justifier le besoin de ce régime de rester au pouvoir au-delà du mois d’août 2016.

 

L’Ordre public international, à savoir la communauté internationale observe que l’Opposition congolaise et le peuple congolais sont malmenés par un régime dictatorial qui veut se maintenir au pouvoir par l’intimidation et le tripatouillage de la loi fondamentale.

 

Les organisations internationales, telle que l’ONU, l’Union européenne, les Etats-Unis, la France et bien d’autres gouvernements étrangers, parmi lesquels plusieurs africains, ont invité le président Sassou Nguesso à quitter le pouvoir en 2016 à l’issue de son ultime mandat.

 

Nous savons compter également sur eux afin que le moment venu, l’alternance politique se fasse en 2016 en République du Congo.

 

Forts de cette certitude, nous posons la question suivante à ceux qui convoquent désormais de manière bruyante au dialogue : de quoi devrons nous discuter ?

 

Dans la mesure où le mandat présidentiel doit prendre fin de façon « normale et sereine » en août 2016, le dialogue le plus utile et le moins suspicieux devrait porter sur la mise en place d’une commission indépendante composée de représentants du gouvernement, des partis politiques, de la société civile et présidée par une personnalité désignée par les représentants des confessions religieuses.

 

Cette commission aura pour tâche de préparer les conditions d’une élection présidentielle libre et d’énumérer les réformes institutionnelles importantes que devrait entreprendre le gouvernement issu de l’élection présidentielle de 2016.

 

Il s’agira par exemple de la création immédiate d’un poste de premier ministre, de la limitation du nombre de ministres, de la limitation à trois par exemple du nombre de mandats parlementaires (pour permettre le renouvellement de la classe politique), d’un code des nominations aux fonctions publiques ou parapubliques, du contrôle permanent des effectifs de la fonction publique (et autoriser la radiation définitive des fonctionnaires installés à l’étranger et percevant leurs salaires), de l’interdiction des marchés publics de gré à gré, d’un contrôle du salariat congolais, d’un audit des finances publiques, etc.

 

Tout cela nous conduit à soutenir que l’Acte 2 de ce prologue de la fin de règne de Sassou Nguesso doit être maintenant écrit par le peuple congolais.

 

Il s’ensuit qu’un rassemblement urgent et solennel s’impose à tous ceux qui sont réellement et sincèrement opposés au régime corrompu et pervertissant actuel, pour l’union des partis politiques d’opposition, de la société civile et la rédaction d’un projet de société à discuter avec les Congolais dans les jours à venir.

 

 

                                                             Silvère IDOURAH

                                           Docteur en droit

                          Avocat au Barreau de Lyon

Ancien chargé d’enseignement à l’université Jean Moulin Lyon 3

 

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2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 19:23
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2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 12:22

COMMENTAIRE : Denis Sassou Nguesso n'a plus que le putsch constitutionnel pour demeurer au sommet de l'Etat en 2016 dans la mesure où la constitution du 20 janvier 2002 ne lui laisse aucune échappatoire. L'astuce trouvé par notre mastodonte national est de passer par dessus le peuple en faisant croire que c'est le peuple congolais lui-même qui veut qu'il continue à le tyranniser. C'est malin, c'est propre, c'est du Sassou, quoi ! Il se croit irrésistible et pense en imposer pour manipuler  tout un peuple ! C'est un soldat. il y va au culot. Ca passe ou ça casse. Il n'a jamais respecté ce peuple qu'il méprise et il compte bien le remercier comme le crocodile égaré loin de ses berges remercia la vache qui le ramena dans son fleuve Alima en la dévorant une fois dans l'eau. Le peuple, c'est le sien, celui qui a le droit de vote, celui qui inscrit dans ses fausses listes électorales.

Notre peuple se trouve face à l'épreuve du feu. Un homme, un seul, nargue le Congo, crache sur nos morts, pisse sur les vivants et maudit les âmes à venir en détruisant toute possibilité d'espérer en un avenir meilleur. Si Sassou l'emporte, nous aurons du Sassou & Nguesso au pouvoir pendant un siècle. C'est vital de tout arrêter maintenant. Trente ans d'indigestion du Sassou, matin, midi et soir, sassoufit !

  Nous ne pouvons ne pas livrer bataille. C'est le combat ultime pour la dignité, pour l'honneur de tout un peuple. Si nous échouons, au bout, il y aura la mort de ce peuple qui finira par se somaliser : quand il n'y aura plus de pétrole, plus de bois, plus de ressources de valeur, il nous restera ou l'esclavage ou la guerre civile à jamais.

La communauté internationale peut arrêter tout ça en agissant juste sur l'arme fiduciaire comme nous le proposons et comme le soutient aussi l'ancien ambassadeur Marcel Makomé (une autre personnalité qui envisage aussi l'organisation d'une transition) : IL SUFFIT QUE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE GELE LES AVOIRS DU CLAN SASSOU & NGUESSO. UNE REPONSE SIMPLE A UNE BRUTE EPAISSE AUX COMPLEXES MULTIPLES...

 

INGUETA !

 

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2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 12:16

Pour faire pression sur Denis Sassou Nguesso qui s'obstine à vouloir perpétrer un hold-up constitutionnel pour se maintenir au pouvoir, Marcel Makomé propose...

Pour faire pression sur Denis Sassou Nguesso qui s'obstine à vouloir perpétrer un hold-up constitutionnel pour se maintenir au pouvoir, Marcel Makomé propose...

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1 janvier 2015 4 01 /01 /janvier /2015 10:50
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1 janvier 2015 4 01 /01 /janvier /2015 02:08
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31 décembre 2014 3 31 /12 /décembre /2014 23:29
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31 décembre 2014 3 31 /12 /décembre /2014 23:01

PoingLevé

LE LION DE MAKANDA ET D.N.C.B. SOUHAITENT UNE BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2015 A TOUS CEUX QUI NOUS LISENT PARFOIS AU QUOTIDIEN. QUE 2015 VOUS APPORTE PLUS QUE 2014 EN TOUS POINTS !

NOUS SOUHAITONS A NOTRE PEUPLE DETERMINATION ET ESPERANCE EN UN AVENIR MEILLEUR.

      LION DE MAKANDA

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31 décembre 2014 3 31 /12 /décembre /2014 19:23

sassououa-1.jpgMes chers compatriotes, le discours du chef de l'Etat, je viens de l'entendre au téléphone par l'intermédiaire d'un ami qui a eu la bonne idée de mettre le haut parleur. Il n'y a eu aucune annonce explicite sur le changement ou la modification de la constitution du 20 janvier 2002 - même si Denis Sassou Nguesso en appelle au peuple qui n'a pas constitutionnellement le pouvoir de se saisir de la loi pour appeler un changement et surtout, il égratigne au passage l'ingérence étrangère (française) - oubliant que lors de son coup d'Etat de 1997, c'est avec l'aide des Angolais et l'appui de son ami Jacques Chirac, président de la république française, qu'il est revenu aux affaires louches de la république royale bananière.

Quand Denis Sassou Nguesso annonce des élections en 2016 et 2017, nous y lisons une continuité institutionnelle car s'il y a changement de constitution, toutes les institutions tombent et il faut alors une période transitoire avant d'organiser de nouvelles élections. Conclusion : il n'y aura pas de modification ni de changement de la constitution du 20 janvier 2002 en 2015 pas plus qu'en 2016.

Quant au dialogue dont parle notre mastodonte, de quoi parle-t-il ? Le pays est en paix, les institutions marchent bien, paraît-il - alors pourquoi forcer les gens ou les responsables politiques à dialoguer ? Sur quoi ? Tout ceci n'a aucun sens. Nous avons compris la situation de Denis Sassou Nguesso qui s'est pris les pattes dans son propre filet constitutionnel. La constitution est au-dessus de lui et de son assemblée nationale bidon mais il y a le PEUPLE au-dessus de la constitution. DENIS SASSOU NGUESSO A DU SE DIRE : " PUISQUE JE SUIS COINCE AU NIVEAU CONSTITUTIONNEL, JE NE PEUX SORTIR DE CE PIEGE QU'EN M'ELEVANT AU NIVEAU SUPERIEUR, CELUI DU PEUPLE..." Comment y parvenir d'autant qu'il a perdu toute estime auprès de ses concitoyens ? Il faut organiser un faux débat n'ayant pas lieu d'être sur la constitution - l'objet qui l'empêche de briguer un troisième mandat - ce qui entraînera un faux dialogue qui aboutira à un référendum mais le problème, c'est le SOUVERAIN PRIMAIRE lui-même qui n'entend pas se faire dicter sa marche car il a pris conscience qu'il est le POUVOIR VERITABLE.

Denis Sassou Nguesso n'a pas vocation à imposer au peuple ses lubies mais à lui obéir. Vouloir forcer ce verrou, c'est ouvrir grandement les portes de la GUERRE CIVILE. Denis Sassou Nguesso l'a compris, raison pour laquelle il distribue des armes de guerre aux siens mais s'il entraîne le pays dans un embrasement, le Congo se rwandisera ou s'antibalakisera s'il ne se somalise pas et cette fois-ci, les choses ne seront pas aussi simples. Notre fauteur de troubles est attendu au tournant par la communauté internationale : ce coup-ci, s'il provoque l'embrasement du pays à cause de sa soif de pouvoir, il se retrouvera avec toute sa famille et tout son clan à la CPI...

Donc Denis Sassou Nguesso n'a pas pris le risque de dire qu'il s'engageait LUI, personnellement, à changer ou à modifier quoi que ce soit. Ca ne lui ressemble car sa tactique, c'est de toujours faire jouer aux autres le mauvais rôle : pseudo-sages, ministres et personnalités de tous bords corrompus, le PCT, etc. Il veut au contraire préserver SA paix et terminer SES petits travaux d'intérêt personnel. Après avoir évoqué une conjoncture économique internationale peu propice, il a néanmoins assuré que les fonctionnaires passeraient de l'indice 225 à l'indice 250 et qu'il poursuivrait ses petits travaux (au nom de sa gloire). Denis Sassou Nguesso a prononcé un discours prudent s'arc-boutant sur les acquis et la poursuite du statu quo.

D'une voix qui sentait l'homme qui s'est shooté au whisky comme à son habitude, il a dit : "Donnons-nous la main". C'est donc  qu'il sent la main du peuple et de nombre de ses alliés s'éloigner. Puisqu'il semble avoir perdu la main que le peuple a reprise et qu'il nous la laisse en nous demandant de nous décider, nous avons ici la latitude de lui dire que nous avons décidé de ne rien décider et de laisser LA PAIX actuelle suivre son cours jusqu'au fleuve Alima afin que les eaux constitutionnelles le ramène au bord des rives de ce majestueux fleuve qu'il affectionne tant. A bon port.

J'avais prédit qu'il ne ferait aucune annonce explicite du genre : "Au nom de l'article x de la constitution stipulant..." parce qu'en le faisant, il risquait de se frotter à la barrière constitutionnelle et ses piquants n° 57, 58 et 185. L'homme table donc sur un soutien populaire qu'il va peut-être essayer de provoquer en l'achetant mais il se heurtera à la grande barrière du nombre cette fois-là. Il nous tend la main ; il est de notre devoir de la laisser tomber une fois pour toutes dans l'intérêt de tout le peuple - si nous voulons préserver l'avenir largement compromis. L'homme rêve certainement de capitaliser une gloriole internationale en organisant les jeux africains en 2015, des jeux qui n'amusent pas trop les ventres affamés de nos compatriotes. Nous devons rester vigilants et ne rien laisser passer.

L'Afrique marche désormais sur les lignes prophétiques du prophète Simon Kimbangu, prophète du vrai Dieu Nzambi ya Mpungu. Elle se trouve à la croisée des chemins. Elle finira par prendre son destin en main car nous avons compris l'histoire et la place qu'elle nous assigne, place de marche-pied, de dernier de la classe que nous ne voulons plus. L'époque des gouverneurs noirs arrive bientôt à sa fin. Le temps des fils intègres de mama Africa s'approche. Nous avons tout essayé - sauf d'être ce que nous sommes au fond de nous, génétiquement, culturellement : des Bantus, des fils du kimuntu-bomoto-Kimburu, tsimuntu, imutu, ubuntu, etc. Evidemment, en jouant à nous détester et à ressembler à nos colonisateurs, nous ne pourrons jamais construire un avenir qui nous ressemble.

Notre destin à TOUS est de rentrer au pays afin d'aider notre pays à se redresser. Congolais, debout, fièrement...

 

                                      INGUETA !

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31 décembre 2014 3 31 /12 /décembre /2014 17:44
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