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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 11:39

Dans un vrai pays démocratique, on n'arrête pas une personne parce qu'il s'oppose à un système politique ou parce qu'elle refuse de participer à de fausses consultations. D'un côté, on joue à la démocratie avec le mensonge et la ruse, de l'autre, on pratique la dictature en supprimant, en opprimant, en oppressant, en intimidant ceux qui font valoir une opinion différente.

Voici le texte qui circule sur les réseaux (source : BRAZZA NEWS) :

"URGENT / CHASSE A L'HOMME AUX OPPOSANTS DE LA CONSULTATION PRÉSIDENTIELLE.

Marcel Mokoko, Secrétaire Général du MUST, parti de Madame Claudine Munari, est recherché par la police. 
Une BJ (Brigade Judiciaire ?) a fait irruption à son domicile avec à son bord une quinzaine de policiers.

Marcel Mokoko est en ce moment à la tour Nabemba ou il travaille. Les policiers se dirigent vers la tour pour aller l'arrêter ..."

Nous demandons au Général Jean-François Ndenguet de justifier pourquoi la police serait aux trousses de monsieur Marcel Mokoko. Une explication logique avec une injonction judiciaire doit nous être donnée. Quant à madame Munari, grande copine de madame Antoinette Sassou Nguesso, en sa qualité de présidente du MUST, elle ne peut rester les bras croisés pendant que les hyènes du système essayent de cannibaliser son secrétaire général.

Pour la petite histoire, Claudine Munari, présidente du parti le MUST, s'est opposée au changement de la constitution du 20 janvier 2002. Son parti aurait décidé de ne pas participer aux consultations visant à trouver le prétexte pour l'organisation d'un dialogue contradictoire à des fins d'aboutir à un référendum illégal. Madame Munari, comme Parfait Kolélas, reste ministre et membre du gouvernement, une entorse à la solidarité gouvernementale que nous avons du mal à comprendre...

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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 10:54

COMMENTAIRE : Voici un commentaire d'un de mes plus fidèles lecteurs, Mwangou, qui confirme que toute la classe politique, à toutes les époques, est coupable d'avoir tiré le pays vers le bas, vers la division ou vers la décadence en l'appauvrissant et en y instaurant des antivaleurs comme normes à la place des valeurs. Tant que les crocodiles et les éléphants seront dans nos "fleuves et nos forêts politiques", le Congo ne sera jamais en paix.

En commentant l'article que l'on trouve à l'adresse suivante, http://www.demainlenouveaucongobrazzaville.org/2015/05/video-les-consultations-pour-la-mort-de-la-nation-et-de-l-etat-ont-commence.html      il a écrit un texte qui mérite d'être lu par tous, dans la mesure où il fait montre d'une analyse de notre politique qui apporte de l'eau à mon moulin. TOUTE LA CLASSE POLITIQUE DEPUIS YOULOU JUSQU'A SASSOU EN PASSANT PAR MASSAMBAT-DEBAT, MARIEN NGOUABI, YHOMBI ET LISSOUBA, EST COUPABLE D'AVOIR TIRE LE PAYS VERS LE BAS. ILS DOIVENT DONC TOUS RENDRE DES COMPTES. Vous me direz que certains sont morts ; à ceux-là, nous demanderons aux historiens d'établir leurs responsabilités. Massambat-Débat que je considère comme le meilleur président du Congo - pour le moment - a péché par sa JMNR, entre autres choses. Oui, Pascal Lissouba a aussi sa part de responsabilité, lui et son entourage qui l'a entraîné dans sa violence. Vous comprenez pourquoi j'estime que toute cette classe politique, plutôt cette classe "pourritique", doit quitter l'arène de la gestion des affaires de la cité si leur culpabilité est établie : il faut qu'ils soient tous jugés et rétranchés de l'espace politique national pour que le Congo connaisse enfin la paix et le développement. LES COUPABLES DOIVENT PERDRE LEURS DROITS CIVIQUES ET NE PLUS JAMAIS EXERCER UNE ACTIVITE POLITIQUE OU PUBLIQUE. A voir pérorer d'anciens ministres et d'anciens responsables politiques, qui portent aujourd'hui la veste d'"opposants", m'horripile car ils ont été les incendieurs à un moment ou à un autre de notre histoire politique nationale, et voilà qu'ils jouent aux pompiers - alors qu'ils appartiennent à la même race politique que Denis Sassou Nguesso, la race des "POURRITIQUES" et des "POLITICHIENS". Si nous ne leur demandons pas des comptes, comment pouvons-nous espérer nous débarrasser de cette classe politique corrompue liée par les liens de la franc-maçonnerie, de la sorcellerie, de l'ethnie, de la famille, etc. ? En effet, ils squattent la haute sphère politique pour certains depuis près de cinquante ans !

                                                               *

Bjour LDM! on ne comprend pas grand chose de ce texte et/ou consultation. Mais si on essaie de suivre, je pense que "CE N'EST PAS SASSOU NGUESSO QUI A TUE LA NATION ET/OU L'ETAT...IL A ENFONCE LE CLOU; LA DÉRIVE POUR UNE MORT DE LA NATION ET DE L'ETAT A ÉTÉ ENTAMÉE PENDANT LA TRANSITION JUSTE APRES LA CNS 1991, ET ACCÉLÉRÉE PAR LA POLITIQUE DU PREMIER PRESIDENT ÉLU P. LISSOUBA". Sassou Nguesso le tribaliste, a été réconforté dans sa foi, par ce qu'on observera entre 1992 - 1997. Bien des intellectuels qui sont devenus si saints, doivent aussi en assumer la responsabilité : On se souviendra que mêmes les actes de la CNS, ont été magistralement refoulés par le Professeur Président ; on se souviendra que c'est pour les avoir ignorés que la politique s'est dévoyée, qu'Ondongo ministre des finances, répond au Parlement aux questions dans le sillage de la méthode UPADS Moungounga Nguila, que si Lissouba parlait pour exposer le NIBOLEK, Sassou Nguesso parle peu, mais a donné effectivement la priorité du développement à sa région (je ne discute pas de la qualité!)...L'ethnisation du pouvoir a été le socle de la politique sous LISSOUBA...et les intellectuels de l'upads ont éclairé les intellectuels du PCT... Bon !  Il y a peut-être excès...

Si en 1972-73, Ngouabi fait tonner les canons dans le Pool, en 1986, Sassou Nguesso fait tonner les mêmes canons dans la Cuvette, sa région et curieusement, après la CNS, c'est bien Lissouba qui fait tonner les canons dans la ville, semble t-il avec des prétentions sur le reste du pays, ce qui donnera des idées à Sassou Nguesso de reprendre ce flambeau des canons qui tonnent dans la ville et dans les régions qu'ils considèrent comme lui étant naturellement hostiles. ET NOUS ÉTIONS TOUS EN ADMIRATION PAR NOTRE NEUTRALITÉ...

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 22:14

L'Afrique a besoin de regarder en arrière pour comprendre d'où elle vient et où elle va. Ce n'est qu'en  scrutant son passé qu'il lui sera possible de voir les forces qui la poussent en avant pour la contrôler - sans qu'elle sache où elle va. Or, elle s'y refuse et tant que ce sera le cas, rien ne sera résolu. ON NE COMBAT PAS LES FORCES QUI VOUS RETIENNENT CAPTIFS SI ON LES IGNORE. TOUTE LIBERATION COMMENCE PAR UNE PRISE DE CONSCIENCE. ET QU'EST DONC LA PRISE DE CONSCIENCE SINON LA DISTINCTION DE CE QUI CONSTITUE L'ETRE VERITABLE ET CE QUI LE CORROMPT ? ACCULTURATION, ALIENATION, MANIPULATION, DOMINATION, VOILA LES MAUX QUI MINENT L'ETRE ATAVIQUE AFRICAIN. IL NOUS FAUT UN REPERE QUE L'AFRIQUE A PERDU. L'HYBRIDISME IDENTITAIRE CARACTERISE L'AFRICAIN QUI NE SAIT PAS COMMENT EN SORTIR. NOUS DEVONS REAPPRENDRE A REDEVENIR NOUS-MEMES. 

Qui étions-nous vraiment avant toute pollution identitaire ? Que sommes-nous devenus depuis lors ? Et pourquoi ? Comment redevenir soi ou l'art de sortir de la fascination de la civilisation du matérialisme triomphant ? Comment se " deshybrider " sans se couper du monde totalement connecté ? Questions à résoudre en tenant compte de tout ce qui nous aveugle depuis plus de six siècles. Il faut un vrai dépassement pour trouver l'être dans la gangue des ajouts culturels qui se sont accumulés au cours des siècles. Sans fond d'identité propre, nul développement véritable possible.

Les chaînes de la servitude ne sont plus au niveau du pied et des mains mais dans la tête et on se les met tout seul au travers de l'éducation, de la culture, de la consommation. On consomme la culture d'autrui comme on consomme la tomate importée. La délivrance de l'Afrique est, à mes yeux, la chose la plus difficile à réaliser. Ce challenge commencera par une véritable prise de conscience. Redevenir producteur de sa propre culture suppose une redécouverte de notre culture passée qui définissait nos ancêtres.

KIMUNTU, LA RACINE DE L'ETRE PRIMORDIAL EST PERDUE QUELQUE PART DANS NOTRE SUBCONSCIENT. NOTRE METAMMORPHOSE EST A LA FOIS SIMPLE ET COMPLEXE : REDEVENIR NOUS-MEMES. SIMPLE PARCE QUE LA TRANSFORMATION SE FAIT AU-DEDANS DE NOUS SELON NOTRE PROPRE MOTIVATION, COMPLEXE PARCE QUE NOUS AVONS PERDU LE CODE ORIGINEL DE NOTRE PROPRE IDENTITE. S'AUTO-TROUVER. SE RETROUVER. UNE REPROGRAMMATION. UNE CONFORMATION. TELLE EST LA QUETE.

Le temps des interrogations décisives approche. Si on l'esquive, on perpétuera un cycle qui dure depuis plus d'un demi-siècle en ce qui concerne les indépendances mais qui remonte à 1482 en ce qui concerne le royaume du Kongo sur les plans culturel et identitaire. Ce millénaire sera celui du réveil de la vraie conscience africaine ou ne sera pas. LES SOLUTIONS AU PRESENT SONT A TROUVER AU PASSE. EN NOUS. Une dialectique qui fait doucement son chemin. Espérons qu'elle n'aboutisse pas trop tard. COMPRENNE QUI LE POURRA...

                                      Lyon, le 22 mai 2015.

      LION DE MAKANDA MWAN' MINDZUMB'

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 21:42
KOVALIN TCHIBINDA KOUANGOU : LE PLAN CACHE DE DENIS SASSOU NGUESSO POUR RESTER AU POUVOIR

VOICI LE PLAN CACHE DE DENIS SASSOU NGUESSO QUI NOUS A ÉTÉ RÉVÉLÉ PAR UNE SOURCE PROCHE DE LA PRÉSIDENCE CONGOLAISE SOUS COUVERT D'ANONYMAT.
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1- L'Organisation du dialogue politique a pour but la mise en place d'une transition d'un an entre le 14 août 2016 et le 14 août 2017.
2- Au cours de cette période de transition, Sassou Nguesso nommera un premier ministre issu de l'opposition et de nombreux opposants entreront au gouvernement.
3- Sassou Nguesso décidera de la modification constitutionnelle au mois de mai 2017 juste après l'élection à la Présidence française de Nicolas Sarkozy (ou d'un candidat de la droite française). Sassou Nguesso considère Nicolas Sarkozy comme son meilleur soutien.
4- Après l'élection de Nicolas Sarkozy (ou d'un candidat de droite) en mai 2017, un référendum constitutionnel couplé avec l'élection présidentielle sera organisé au plus tard le 15 Août 2017 ( fête de l'indépendance) pour permettre à Sassou Nguesso d'effectuer un troisième mandat de 7 ans (jusqu’en 2024).
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                                        Kovalin Tchibinda Kouangou

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 21:06

LE PARTI DU PEUPLE

LE PAPE

 

PARTI HUMANISTE PAR EXELLENCE

 

PRESIDENCE

 

 

 

DECLARATION DU PRESIDENT DU PARTI DU PEUPLE
LE PAPE


A L’OCCASION DE L’INVITATION DES FORCES VIVES DU CONGO, Y COMPRIS LES PARTIS POLITIQUES, PAR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU CONGO POUR UNE COMMUNICATION SUR LA VIE DE L’ETAT ET LA NATION (Communiqué du 18 mai 2015 du Ministre d’Etat Directeur de Cabinet).

 

 

Le Président du Parti du Peuple-Le PAPE, saisit cette occasion pour appeler l’attention des militants de son Parti et le peuple congolais sur les enjeux qui se dessinent derrière ces rencontres envisagées par Monsieur le Président de la République, Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, par une observation sur la procédure de convocation et sur le véritable enjeu.

 

  1. Observation sur la procédure de la convocation.

 

Semblent être en cause la Nation et l’Etat dont le chef de l’Etat est le garant. Nous imaginons qu’il y a certainement des problèmes au niveau de ces deux entités, et qu’il lui paraît nécessaire d’informer le peuple congolais et d’obtenir des solutions éventuelles. Mais, est-ce que c’est par la consultation de chaque parti politique, de chaque institution prise individuellement, de chaque association civile ou religieuse, que de tels problèmes peuvent être abordés et résolus ? De quoi souffrirait l’Etat ou la Nation Congolaise  dont la solution serait trouvée auprès d’un Parti ou association pris individuellement même si on les alignait à la queue le leu ?

En effet, la Nation Congolaise qui n’existe pas encore par manque d’une politique véritable de construction d’une Nation, et l’Etat congolais segmenté, quadrillé, finalement occupé par le pouvoir, posent effectivement problème. Nous aurions souhaité que le Président de la République pose le problème aux institutions habilitées à recevoir ses aveux d’impuissance et d’inefficacité de sa politique. Le peuple congolais serait informé et, ensemble, nous chercherions des solutions. Dans une démocratie, les institutions pour accueillir un tel évènement serait le Parlement (l’Assemblée Nationale et le Sénat).

Mais on sait que la préoccupation du président SASSOU reste celle de vouloir modifier ou changer la constitution, sa propre constitution taillée sur mesure, afin de se donner d’autres mandats présidentiels. Cette technique d’organiser des entretiens presque privés avec chaque responsable des Forces Vives n’a pour objectif que de segmenter, diviser, en fin de compte quadriller, occuper et contrôler la classe politique au Congo, avec à la fin de l’opération, en plus de la victoire, la satisfaction d’avoir muselé les Forces Vives du pays. A vous-même de juger cette manière de traiter l’opposition de son pays.

C’est pourquoi, à partir de l’évocation par monsieur le Président SASSOU NGUESSO de la vie de la Nation et de l’Etat, nous prenons acte avec lui que ces deux Institutions posent problème au Congo.

 

  1. De la Nation et de l’Etat

 

L’observation de notre vie nationale permet de relever trois facteurs qui contrecarrent nos performances : l’absence d’une option véritable du développement, l’absence d’une volonté réelle de construire la Nation et le blocage du pays et donc de l’Etat dans son rôle de stratège par une élite corrompue et finalement inefficace. Parlons de la situation de l’Etat et de la Nation en question :

1-L’absence d’une volonté réelle de construire une Nation.

Nous avons hérité de la colonisation non pas d’une Nation, pour n’avoir pas toujours fait des choses ensemble avant la colonisation, mais des ethnies parfois de cultures différentes et mêmes opposées, le tout tenu par une administration coloniale conçue pour les besoins de celle-ci. Tout pouvoir qui venait après la colonisation avait pour mission de construire une Nation avec comme support un Etat de Droit. Le Congo aujourd’hui c’est 342.000 km2, à peine 4.000.000 d’habitants et 52 ou 53 ethnies, la question que l’on peut se poser présentement c’est : quel est le niveau d’intégration de ces 52 ou 53 ethnies dans l’ensemble du pays, autrement dit de la Nation congolaise ? Lorsqu’un pouvoir s’organise à construire quelques ilôts de bonheur dans une vaste pauvreté, on ne peut prétendre qu’on a construit une Nation. La politique de la Municipalisation accélérée, hormis la fonction paternaliste et ostentatoire pour fasciner, manipuler le peuple, a-t-elle vraiment aidé au désenclavement du pays et à l’intégration des populations ? Nous disons que non !!! c’est un constat d’échec, notre jeunesse est toujours désœuvrée puisqu’on ne crée toujours pas d’emplois, même les maladies endémiques ont ressurgi.

Le modèle de la construction nationale suppose que le pays soit envisagé par les dirigeants comme un espace humain là où vivent les hommes et non seulement les animaux. Si cet objectif n’est pas atteint, on ne peut se prévaloir d’avoir construit une Nation. C’est le problème réel qui se pose à la gouvernance de monsieur SASSOU qui dure depuis des décennies.

 

2- Blocage du pays et donc de l’Etat dans son rôle de stratège par une élite corrompue et finalement inefficace.

 

Les concepts comme Etat, Administration, Constitution, etc.., si on n’a pas le réflexe immédiat de se dire qu’il s’agit en fait des hommes qui animent ces institutions, on se perd. Pour que un Etat fonctionne, soit impersonnel, rende des services à tous ceux qui en ont besoin, il faut que les animateurs de ces institutions soient compétents au sens générique du terme, pas seulement professionnel ou technique, mais aussi déontologique par le respect des règles morales que leur impose l’exercice de leur fonction.

Or au Congo, depuis le mouvement des 13, 14, et 15 aout 1963, un système politique donné, froid, insensible s’est construit patiemment, au grès de ses luttes et de ses contradictions internes, ce système a secrété des techniques d’actions et de culture d’Etat qui sont toujours présents et qui se reproduisent depuis plus de 50 ans. Cet Etat se caractérise aujourd’hui par la violence de l’Etat ; une violence incarnée par les dirigeants de ce système. Le phénomène de la corruption et de l’enrichissement sans cause est devenu la valeur centrale de ce système. Le mode d’accès ou de recrutement se fait par simple reproduction. Quelle peut-être l’efficacité d’un tel Etat dans la construction d’une Nation ?

Et tout naturellement pour en être le chef éventuel, il faut pouvoir en être le connaisseur, celui qui sait exprimer et défendre ce système. Les actions de segmentation des administrations n’ont autre objectif que le contrôle du système. Vu l’inefficacité du système, le blocage du pays qu’il entraîne, quelle peut être la distance d’explication que peut prétendre le Président SASSOU par rapport à ce goulot d’étranglement de notre pays commun  depuis des décennies ?

 

Conclusion

 

C’est pour toutes ces raisons que s’il se pose aujourd’hui un problème de l’inadaptation de la constitution de 2002 aux nécessités du temps présent qu’évoque le Président SASSOU, les problèmes qui se posent à nous aujourd’hui sont plus larges et plus profonds que le seul problème de la révision ou du changement de la constitution.

Quand vous voulez réformer un système quel qu’il soit, il faut commencer par faire l’analyse de l’existant. De ce point de vue on s’apercevra que l’un des facteurs de blocage de notre pays c’est le rôle meneur du système par monsieur SASSOU depuis des décennies.

Dans les obligations qui s’imposent au président SASSOU, en tant que Chef de l’ETAT et Chef de la NATION, il y a l’obligation républicaine de respecter les INSTITUTIONS de son Pays. Le devoir de monsieur SASSOU aujourd’hui est de terminer son mandat en 2016 et de permettre que la vie nationale continue comme il a lui-même a su le dire : la vie doit continuer sans lui après son devoir accompli.

C’est ainsi que le Parti du Peuple- Le PAPE ne s’inscrit pas dans cette logique des rencontres segmentées avec monsieur SASSOU.

Les militants du Parti du Peuple-Le PAPE doivent se préparer aux assises de la Constituante qui est sollicitée par le pouvoir et l’ensemble de la classe politique. A la fin du mandat de monsieur SASSOU, s’ouvrira nécessairement une période transitoire qui posera fondamentalement l’ensemble des problèmes qui se posent à notre pays.

 

Fait à Paris, le 19 mai 2015

 

OTTA Jean Joseph William
Président du Parti du Peuple
Le PAPE

 

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 18:10

Il doit exister un seuil de supportabilité  de l'injustice et du mépris du peuple par la dictature. Oui, d'aucuns diront que la violence n'est pas une solution mais qui a commencé, hein ? Et depuis combien de temps ? N'entendez-vous pas tous ces Congolais que l'on violente gratuitement ? N'avez-vous pas entendu que même Sassou en avait assez de voir couler les larmes et le sang des autres ? N'est-ce pas un aveu de violence ? Désormais, même l'opération "Mbata ya Mokolo Sassou", qui n'a jamais eu lieu à Oyo, agresse des Ponténégrins. Qui a commencé la violence qui répond à la violence à sept mille kilomètres de Brazzaville ? La jeunesse exaspérée ou le régime des crocodiles du PCT qui ajoute de la violence à la violence, de l'injustice sur l'injustice ou du crime sur le crime ? Ah, j'oubliais ! Eux ont le droit à la violence légale et non légitime - même lorsqu'elle ne se justifie pas ! Il y a un temps où l'on doit dire : "SASSOUFIT" !  Que l'on s'entende bien : je ne cherche pas à justifier la révolte de mes cadets mais à comprendre leur rage devant l'immobilisme d'un peuple que les hommes politiques regardent mourir en silence, dans l'indifférence des puissants et la peur des affamés.

On entend : "C'est pour Régis Batola que l'on fait ça !" Régis Batola. Voilà ce que l'on sait du décès de ce jeune homme de vingt-huit ans : 

" BATOLA Régis, âgé de 28 ans et fils de BATOLA Placide menuisier-charpentier de profession, a trouvé la mort le 13 avril 2015 au Commissariat central de Pointe-Noire, où il était incarcéré depuis le 06 avril ; et interpellé le jour même dans la nuit à une veillée au quartier Mpaka, dans l’Arrondissement 3 Tié-tié. BATOLA Régis a été sous-alimenté et confiné plusieurs jours durant dans une cellule exigüe en compagnie d’autres détenus au commissariat central. Ces mauvais traitements ont conduit à son décès. Durant la même période, la RPDH a été informée du décès en détention de deux autres jeunes qui ont trouvé la mort dans les mêmes conditions au commissariat central.  Par ailleurs, la police pour brouiller les pistes, a tenté de déposer le corps de BATOLA Régis à l’hôpital A. SICE de Pointe-Noire, avant d’essuyer un refus catégorique de la part du personnel de l’établissement. C’est ainsi que le défunt a été conduit à la morgue" 'source : http://www.rpdh-cg.org/news/2015/04/25/congo-brazzaville-deni-du-droit-la-vie-et-atteintes-graves-aux-libertes)...

Ces jeunes révoltés, qui font entendre leurs voix en brisant quelques vitres qui seront vite réparées par monsieur Henri lopes tandis que la vie de Régis Batola est perdue à jamais - parmi tant d'autres que l'on tue de mille et une manières, que celui qui n'a rien à reprocher à la dictature de Sassou, une violence d'Etat qui tue pour un regard de travers ou pour la vente d'un DVD ou d'un CD, leur jette la première critique...

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 17:27

Des jeunes Congolais vandalisent l'ambassade du Congo en France (Paris)

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 09:57

Ce 20 mai 2015, comme annoncées, les consultations pour "la vie de la nation et de l'Etat" ont débuté au palais présidentiel à Brazzaville. Si vous voulez comprendre le mode de pensée luciférien, il vous suffit d'inverser certains mots dans les intentions affichées. Lorsque Denis Sassou Nguesso parle de "vie de la nation et de l'Etat", il entend plutôt le contraire : la "mort de la nation et de l'Etat". De toute façon, l'Etat est déjà mort puisque privatisé. La nation agonise de sa complète déconnexion avec l'Etat assassiné depuis 1997. Nous mettons en ligne la première vidéo qui montre les premiers invités à la table du croque-mort des bords de l'Alima. Parfait Kolélas, Bokamba Ya Ngouma et Bounkoulou, entre autres.

Lorsque l'on ne soutient pas une action, on ne prend pas la peine d'aller sur place pour le dire : on se contente de le montrer. Certains parleront de "respect". Quel respect ? On ne doit respecter que le respectable. Comment respecter celui qui veut tuer votre pays et votre Etat ? Les mots et les actes doivent marcher en harmonie sans le moindre écart : dire ce que l'on fait, faire ce que l'on dit. Autrement, c'est de l'hypocrisie, de la manipulation...

En ce moment même, la réaction de nos jeunes frères sur la place de Paris n'a pas tardé : ils ont occupé l'ambassade du Congo en France, une ambassade dont le personnel serait en fuite - selon Brazza News. Nous attendons d'avoir plus d'informations...

 

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 09:56

Sassou applique à la lettre son plan visant à aller au référendum. Consultations, Dialogue, Référendum...

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 20:43

Denis Sassou Nguesso a certainement prévu de prendre tout le monde de court en demandant à son directeur de cabinet, Firmin Ayessa, de publier un communiqué annonçant l'organisation de consultations populaires pour la MORT (et non la vie) de la nation et de l'Etat, ce 20 mai 2015, à peine deux jours avant l'événement - ce qui laisse peut de temps pour organiser un rassemblement de l'opposition. Cependant, la réaction n'a pas tardé à se manifester. Le FROCAD a décidé de ne pas céder à ce piège ridicule. Nous avons déjà demandé à ce que le FROCAD ne cède pas aux sirènes du dialogue. Oui, Si Denis Sassou Nguesso demeure de quelque façon au pouvoir, il faut craindre la mort de la nation et la mort de l'Etat, tout deux déjà agonisants. Il y a trop de gâchis tandis que notre peuple manque de tout. Les ressources fissiles ne sont pas éternelles. Un jour, il n'y aura plus de pétrole. Si rien n'est fait aujourd'hui pour arrêter ce système prédateur, dans dix ans, le Congo n'appartiendra plus aux Congolais (si ce n'est pas déjà le cas).

LA STRATEGIE EST SIMPLE : PAS DE CONSULTATIONS = PAS DE DIALOGUE. PAS DE DIALOGUE = PAS DE REFERENDUM.

Nous publions ici la liste de tous ceux qui ont apposé leur signature pour dire NON à ces consultations qui sont un prélude au dialogue. Tenez bon. Ne soyez pas des traîtres à votre propre pays. Il est temps de porter l'habit de la dignité en résistant aux pesanteurs de l'argent de la corruption, en surmontant les intimidations, en fermant les oreilles à tout discours visant à diviser le pays. Ceux qui viennent de dire NON à ces consultations de la mort de la nation et de l'Etat doivent rester dignes et constants dans leur décision. Denis Sassou Nguesso essaiera de vous forcer la main. RESISTEZ !

Nous prenons le peuple à témoin en publiant ces listes. Cette fois-ci, nous n'oublierons pas, nous ne pardonnerons pas le parjure et la trahison : il y a un peuple en danger de mort à sauver. NE CEDEZ PAS ! Cette guerre des volontés de tout un peuple contre un seul individu, dictateur de son Etat, ne peut avoir qu'un vainqueur : LE PEUPLE. OR, NOUS SOMMES LE PEUPLE. NOUS SOMMES LE VRAI POUVOIR. IL EST TEMPS DE SE FAIRE OBEIR ET DE SE FAIRE RESPECTER...

CONSULTATIONS POUR "LA MORT" DE LA NATION ET DE L'ETAT" : CEUX QUI DISENT NON DOIVENT RESTER DIGNES ET CONSTANTS
CONSULTATIONS POUR "LA MORT" DE LA NATION ET DE L'ETAT" : CEUX QUI DISENT NON DOIVENT RESTER DIGNES ET CONSTANTS
CONSULTATIONS POUR "LA MORT" DE LA NATION ET DE L'ETAT" : CEUX QUI DISENT NON DOIVENT RESTER DIGNES ET CONSTANTS
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