Parlons un peu du virus Ebola. On prétend qu'il vivrait normalement dans une chauve-souris, porteur sain, qu'il parasite selon une recherche menée par des chercheurs au Gabon et en RDC. On ne comprend pas comment il a changé d'hôte car pour cela, il lui a fallu modifier sa clé de contact cellulaire pour contaminer les cellules humaines. Pour ceux qui ne le savent pas, les virus ont des "clés" pour entrer dans les cellules qui leur ont d'avance préparé des "portes" adaptées pour être pénétrées. Les spécialistes vous diront que les virus mutent tout le temps et cette clé peut donc changer pour s'adapter à une autre porte cellulaire ou récepteur pour palrer comme les savants mais l'homme peut aussi lui donner un coup de main dans la mesure où il est capable de manipuler génétiquement à des fins obscurs un virus ou un microbe. Peut-être qu'on peut imaginer que la chauve-souris ait mordu un singe l'infectant et en le mangeant, l'homme aurait été contaminé mais cela n'explique toujours pas comment le virus aurait muté aussi vite pour trouver le moyen de s'adapter à de nouvelles cellules.
Combien de personnes savent que les spécialistes de grands laboratoires européens et américains écument le monde à la recherche de virus inconnus qu'ils recueillent et viennent étudier en occident allant parfois jusqu'à les manipuler génétiquement en vue de produire des vaccins et des sérums ? Certaines personnes sur Facebook en commentant mon article commencent à indiquer des liens qui abondent dans le sens d'une création en laboratoire du virus du SIDA (http://globalepresse.com/2013/07/23/le-virus-du-sida-a-ete-cree-artificiellement-confirmation-documentee/) et j'ajoute même qu'ils ont déjà le traitement pour guérir cette pandémie mais les laboratoires veulent d'abord s'en mettre plein les poches.
Le virus Ebola hante l'Afrique comme un spectre invisible créé pour détruire un continent tout entier. A constater qu'il existe déjà des panacées à cette terrible maladie, on se demande si cette pandémie n'est pas née quelque part dans un laboratoire pour dépeupler l'Afrique plus vite que le sida n'a réussi à le faire. Ebola est de loin plus sinistre que le VIH : vous êtes exposé par le moindre flux qui sort d'un malade : sang, salive, sueur, respiration. Comme arme biologique de destruction massive, on en a jamais vu d'aussi virulente. Si on n'y prend pas garde, c'est tout un continent qui pourrait être demain décimé puisqu'Ebola n'épargne même pas les médecins...
D'abord, chers lecteurs, on vous fait croire qu'il n'existe aucun traitement contre Ebola mais il a suffi qu'un Américain soit contaminé par le virus pour qu'ensuite apparaisse, ô miracle, un traitement que l'on prétend expérimental mais qui fait mouche du premier coup. Alors, sur qui l'aurait-on expérimenté au préalable ? L'attitude de l'occident face à cette nouvelle pandémie qui se profile en Afrique entraîne des questions lourdes de sens sur le plan éthique :
Une vie humaine vaut-elle une autre vie à l'échelle mondiale ? Comment dans les mêmes circonstances peut-on sauver une vie et en laisser périr une autre ? Hegel a philosophé jadis sur la question et a conclu que le nègre était dépourvu de raison estimant qu'il n'avait pas totalement achevé son évolution vers l'homo sapiens sapiens, allant jusqu'à le considérer comme un "homme brut". Cependant, bien avant ce cours de philosophie sur la "Raison dans l'histoire" en 1822, d'autres avaient mis leurs convictions en pratique au travers de la traite négrière qui commença au XIII ième siècle et s'arrêta au milieu du XIXième. Les hommes sont peut-être égaux en droit mais certainement pas devant la vie et la mort : il y a certainement des vies selon des couleurs qui sont plus égales entre elles qu'avec d'autres qui tiennent de la "sombritude". Et encore, on peut se demander ce qu'on entend par "homme", de mauvais souvenirs me rappelant que le Code Noir promulgué par le roi Louis XV avait ramené le nègre au statut de "bien meuble", c'est-à-dire, au niveau de la vache et du cheval. Peut-on dire qu'une vie aryenne ou occidentale vaut une ou des milliers de vies bien noires ? Existe-t-il toujours une hiérarchie des êtres humains selon l'appartenance à la race ? Apparemment, une vie blanche est plus sacrée que des milliers de vies noires au point qu'on tente tout ce qu'il faut pour la sauver pendant qu'on laisse crever les autres comme des chiens.
Comment peut-on sauver une vie - parce que Blanche (américaine, espagnole ou française) et en laisser mourir des milliers d'autres parce que noires ? Comment peut-on se permettre de bafouer le serment d'Hippocrate ?
J'accuse l'attitude de l'occident face au virus Ebola en ne cherchant à soigner que des occidentaux. On sauve quelques Blancs affectés mais on laisse mourir des milliers de noirs. Même des médecins !
Cet étrange virus apparu mystérieusement d'abord en RDC puis en Afrique de l'ouest est bien parti si on n'y prend garde pour faire un carnage. Le fait qu'il sévit en Afrique mais peut traverser la Méditerranée inquiète l'Europe. D'où l'envoi des médecins occidentaux et des humanitaires. La réaction de l'occident apparaît complètement raciste dans cette affaire quand on sauve une vie parce que de nationalité américaine ou française mais qu'on laisse périr des milliers de nègres au prétexte qu'il s'agit d'un traitement expérimental. Alors pourquoi serait-il accordé quand il s'agit d'un Américain ou d'un Français ? juste une question de nationalité ou sommes-nous en présence de la résurgence d'une idéologie raciste qui n'a en fait jamais disparu ? Comment ne peut-on pas prendre la peine de tester les médicaments expérimentaux sur les noirs du Libéria ou de la Guinée ? Faudra-t-il d'abord que les nègres tombent comme des mouches, en millions de cadavres pour qu'enfin l'Europe puisse s'émouvoir quand elle s'agite frénétiquement pour sauver une âme bien blanche venue rendre service sur le continent maudit ?
Ce comportement discriminant devant la vie et devant la mort me rappelle l'attitude de l'occident, y compris celle de l'église catholique quand des Européens massacraient des millions d'Indiens, réduisaient des millions de noirs en servitude forcée les déportant de leur continent. Au vingtième-unième siècle, on se rend compte que l'Afrique et ses hordes de nègres valent toujours moins qu'un seul Aryen. Dans un monde ayant intégré un humanisme planétaire et égalitaire, on traiterait de la même façon une vie noire et une vie blanche - au nom de l'assistance de la vie humaine en danger. En effet, le virus ne fait pas acception de personne, de couleur ou de race et, l'égalité devant l'infection devrait entraîner l'égalité devant le traitement. Hélas, tel n'est pas le cas. Si c'est une créature de laboratoire, Ebola agit au final comme un véritable Frankenstein en venant hanter son propre maître. Tout doucement...
Je ne puis que m'interroger sur un constat : que viennent faire tous ces occidentaux humanitaires ou autres en Guinée, en Sierra Leone et au Libéria si ce n'est pas pour tenter de sauver des vies en leur prodiguant le traitement approprié ? Certains sont peut-être animés par l'appât du gain car ils sont bien payés au regard du risque mais cela justifie-t-il que des jeunes infirmiers viennent s'exposer à la mort ? Certes, il s'agit d'empêcher que le virus n'atteigne l'occident mais justement, les infirmiers, médecins, prêtres, humanitaires finissent par subir la loi de l'égalité devant la maladie de dame nature en devenant eux-mêmes des vecteurs du virus en lui permettant de sauter d'un continent à l'autre : une première contamination vient de survenir en Europe. Sont-ils là pour faire des prélèvements sanguins pour les grands laboratoires afin qu'ils étudient la voracité de leur créature ?
Le virus Ebola vient douloureusement nous rappeler que les idées de Gobineau qui prêchait l'inégalité des races sont encore vivaces en Europe. Même Obama parle de traitement expérimental - au lieu de pousser les laboratoires à en produire en quantité suffisante pour sauver des vies quelles qu'elles soient. Un traitement expérimental qui soigne et guérit les patients d'une maladie mérite d'être distribué à tous ceux qui souffrent de cette maladie. Mieux vaut être en vie - même avec quelques effets secondaires contraignants que mort faute de soin. En fait, un vrai médicament, c'est un traitement expérimental qui a du succès...