Dans cet article, j'attire l'attention des magistrats congolais corrompus pour leur dire : "regardez ce qui se passe dans un pays où la justice a un sens, où elle a même jugé un président de la république Bill Clinton - parce qu'elle ne plaisante pas avec des affaires de moeurs - notamment celles qui concernent les abus sexuels ou les crimes de sang". Cet homme qui sort menotté était il y a à peine 48 heures un des hommes les plus puissants de la terre à la tête d'une machine à plier, à broyer les Etats, lui qu'on voyait dans les draps soyeux de l'Elysée en 2012 ! Il est Français, il n'a pas respecté la justice du pays hôte où il vivait - même si on le suppose encore innocent, il a eu affaire à la justice. Au Congo, un étranger, un Libanais qui se dit Arabe, c'est-à-dire membre d'un peuple qui a été le premier à pratiquer l'esclavage, tase plusieurs fois une femme innocente et il se promène librement dans les rues de la capitale économique du Congo ! Quelle insulte !
Je suis d'avis qu'en face du crime, il ne devrait exister AUCUNE IMMUNITE POSSIBLE, MEME PAS PRESIDENTIELLE ! La justice ne peut se permettre d'être injuste en créant une stratification des hommes en deux camps : les condamnables et les non-condamnables. Un crime a le même sens pour le souffreteux que pour le roi, pour le riche ou le pauvre. L'exercice d'une fonction aussi haute soit-elle - n'est pas une excuse ou une autorisation à impunité absolue. Ce monde est imparfait, nous le savons. Un jour, il changera car je crois l'homme perfectible.