Les grands esprits voient les choses avant qu'elles ne se produisent. Nous avons dit que Denis Sassou Nguesso s'il ne peut modifier ou changer la constitution créera volontairement des situations de troubles au pays pour le rendre ingouvernable et se maintenir au pouvoir (faites des recherches sur nos articles et vous trouverez). Vous avez déjà vu de nombreuses tentatives d'agitation politique comme l'opération "Mbata ya mokolo Sassou", des troubles militaires au nord, des arrestations d'opposants avec passage à baston, des initimidations, des blocages de manifestations, l'arrestation musclée de Ntsourou avec un déploiement d'armes de guerre et des hélicoptères de combat, sans oublier le petit Hiroshima du 4 mars 2012 - pour traumatiser à son tour les populations originaires du nord dont les parcelles sont récupérées par le système.
Nous venons de recevoir du Congo un appel téléphonique urgent. Denis Sassou Nguesso veut simuler une tentative de coup d'Etat en faisant intervenir des mercenaires venus d'Afrique du nord (peut-être des Marocains mais certains parlent de Libanais) qui se trouvent actuellement à Moukondo près de demeure de Jean-Jacques Bouya, l'argentier du système qui a dû les faire venir et les financer. Cette agitation politique permettrait à Denis Sassou Nguesso de faire arrêter de nombreux opposants tout en plaçant le pays sous l'état d'urgence avec couvre-feu, etc. Ce qui lui permettrait de bloquer tout mouvement qui proviendrait de la rue et prolonger son règne au-delà de 2016 puisqu'il ne semble pas trouver la solution pour sortir du piège constitutionnel dans lequel il est pris. Les pseudo-sages ont échoué, les Pierre Mabiala et les Justin Koumba n'ont pas réussi, le PCT a renvoyé l'os pourri constitutionnel à sa base et celle-ci sait qu'elle ne pourra que passer du temps à meugler - sans avoir de véritable pouvoir sur le cours des événements, un PCT par ailleurs divisé sur la question...
Nous demandons aux Congolais d'être vigilants et de continuer à nous alerter de sorte à ce que nos concitoyens apprennent ce qui se trame afin de ne pas se faire piéger car exposés à la lumière, les projets des ténèbres sont anéantis.
Brazzaville se trouve en ce moment dans le noir. C'est devenu une habitude. Il n'est pas pas possible de voir ce qui se fomente dans l'obscurité mais grâce à la vigilance de nos frères, nous mettrons ce régime à genoux - jusqu'à la victoire finale.
Nous avons toujours eu de bons rapports avec le Maroc qui par ailleurs s'accommode bien de la présence de dictateurs africains sur son sol - alors qu'ailleurs ils sont indésirables comme des pestiférés : après Mobutu, voilà que Blaise Compaoré vient y trouver exil en partance de la Côte-d'Ivoire. Le royaume chérifien ne doit pas servir de support pour des dictatures en fin de carrière. Le Maroc doit s'occuper des problèmes marocains et ne pas faire de l'ingérence dans nos problèmes.
Quant à Denis Sassou Nguesso, il n'est pas encore trop tard pour qu'il puisse sortir tranquillement par la porte constitutionnelle - sans faire couler inutilement les larmes et le sang des autres (surtout des sudistes). Certes, sa parole est dévaluée mais il peut encore choisir de se comporter en être humain au moins une fois en réussissant sa sortie politique puisqu'il n'a ni réussi sa rentrée en politique (assassinat de Marien Ngouabi), ni ses différents règnes. Il pourrait profiter de son discours de fin d'année pour annoncer qu'il respecterait son serment et qu'il se retirerait en 2016 pour refermer la parenthèse dictatoriale sanglante qu'il a ouverte depuis plus de dix-sept ans...
Nous suivons de près cette histoire et nous exhortons notre peuple à rester vigilant et à ne pas perdre confiance. MEME LA PIRE DES DICTATURES A UNE FIN...