Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
Par Le Lion de Makanda (LDM)
Ca bouge en prévision de 2016, 2016 qui sonne constitutionnellement la fin du règne de Denis Sassou Nguesso si rien n'est fait pour changer la donne. Sassou aura dépassé les 70 ans cette année 2013 et en 2016 interviendra la fin de son deuxième mandat. Donc selon sa propre constitution taillée sur mesure, il ne peut plus se présenter comme candidat à la présidence de la république. D'abord au niveau du verrou répressif : rajeunissement des équipes, véhicules blindés pour la police, achat des armes en Russie et en Chine, ensuite au niveau purement politique avec la mise au pas de tous les partis politiques - au point où il n'existe plus au Congo qu'une opposition factice.
Le seul qui s'agite encore, vous pouvez le deviner, c'est... Même lui, ne vise que l'après-Sassou et s'il sait que les marabouts du cobra royal lui ont prédit qu'un Téké serait chef d'Etat après lui, il doit se dire : "pourquoi pas, moi ?" Hélas, les marabouts peuvent se tromper tant que le pouvoir sera au bout du fusil... Enfin, sur le plan international, Denis Sassou Nguesso essaie de se doter d'une stature de "sage", espérant ainsi bluffer la communauté internationale, alors même que l'affaire des Biens Mal Acquis court toujours. On l'a encore vu récemment à Oyo lors de la réception de Paul Kagamé, président du Rwanda, à qui Sassou a fait admirer son cheptel de deux mille boeufs et fait goûter son fromage made in Oyo. Sassou sait désormais faire du fromage mais faire la paix chez les autres, il faut plus que du lait de vache et son succès dans la crise centrafricaine reste précaire.
Les moyens financiers du PCT ont été renforcés pour une plus large corruption des autres partis et des personnalités susceptibles de pousser le peuple à accepter le changement de la constitution afin que Sassou se succède à lui-même en 2016 : on fait croire au peuple que seul Sassou peut diriger le congo - ce qui est faux ; il y a eu des présidents avant Sassou et Lissouba a dirigé le pays après lui. C'est donc un argument purement idéologique. Il y a le cas Tsaty Mabiala parmi tant d'autres membres de l'UPADS qui ont déjà commencé leur propagande en faveur de cette violation constitutionnelle.
Du côté de l'armée, Guy-Blanchard Okoï, promu chef d'Etat-Major Général de l'armée, place ses pions qu'on appelle les "Okoï' boys". Sassou avance ses pions, Okoï les siens. Sur le même échiquier de la force. Bien sûr dans la même direction ! Hélas, personne n'est maître de son destin. Si demain, par un coup du sort, le grand éléphant venait à rejoindre le paradis blanc des éléphants, Okoï tiendra l'armée avec ses fidèles. Oui, ils vont dans la même direction mais cela n'empêche pas que chacun caresse son propre rêve et serve par devers l'ambition d'un autre sa propre ambition...
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