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Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.

SI ENTRE 500.000 ET 750.000 PERSONNES ONT DISPARU DANS LE POOL, ALORS L'OPERATION MOUEBARA ETAIT UN GENOCIDE PROGRAMME !

Nous sommes au courant des massacres perpétrés lors de l'opération Mouébara, nom de la mère de Denis Sassou Nguesso, dans le Pool en 1998. L'opération commanditée par Denis Sassou Nguesso en personne répond à un projet de génocide sur les populations kongos ; il n'y a aucun doute là-dessus. Dans la confusion du coup d'Etat bénéficiant de la mansuétude et de la complaisance de la communauté internationale friande de pétrole (pétrodépendance oblige), la presse internationale n'a pas assez fait état de cet événement dramatique qui  est pourtant aussi grave que ce qui s'est passé au Rwanda : il en effet plus facile de massacrer des centaines de milliers voire des millions de gens à la kalachnikov qu'à la machette.

En 1998, Denis Sassou Nguesso est au pouvoir, son coup d'Etat ayant abouti en octobre 1997. Il n'y a donc plus aucune raison de s'en prendre à des populations innocentes puisqu'il est revenu au sommet de l'Etat par les armes, la voie des urnes ne lui étant pas favorable dans un contexte d'élections démocratiques transparentes (et c'est toujours le cas de nos jours). Pourtant, Denis Sassou Nguesso ordonne de massacrer femmes, enfants, adultes, vieillards ; il fait empoisonner les cours d'eau et les puits et va même jusquà ordonner l'abattage des arbres fruitiers pour que les habitants du Pool meurent de faim et de soif dans une opération qui porte le nom de sa défunte mère : "OPERATION MOUEBARA".

Les cobras passaient de maison en maison pour commettre leurs massacres. Les preuves existent sur vidéo sur Zenga-Mambu ou sur DNCB ; ce sont les cobras eux-mêmes qui témoignent.

Modeste Boukadia a révélé que 750.000 ressortissants du Pool manquent à l'appel. D'où viennent ces statistiques macabres qui surgissent près de seize ans plus tard ? C'est gravissime un tel massacre. Au Rwanda, le génocide des Tutsis est clairement établi et les coupables n'ont pas fini d'être poursuivis sur tous les continents. Alors, au Congo, au lieu de se précipiter sur la création d'un Etat, il eût fallu porter plainte contre Denis Sassou Nguesso pour génocide si les chiffres sont établis. Si j'avais une telle preuve entre les mains, je n'hésiterais pas à aller porter plainte en Hollande. S'ils ont tous été tués, il faut clairement parler de GENOCIDE : ILS SONT PROBABLEMENT MORTS PARCE QUE KONGOS. Bien entendu, il faudra une enquête pour justifier le bien-fondé de ce chiffre. Travail difficile si les registres de l'Etat civil n'existent plus dans le Pool... C'est une tâche qui prend au moins cinq années. Il eût fallu commencer beaucoup plus tôt que d'attendre la création d'un Etat Sud-Congo pour en parler ! Pourquoi maintenant ? Juste pour justifier la requête déposée à l'ONU ? Celui qui détiendrait de telles preuves et qui les garderait par devers lui n'est-il pas lui-même coupable de non divulgation de crime contre l'humanité ?

Comment se fait-il que l'on fasse plus de bruit pour 353 massacrés du beach que pour 750.000 disparus dans le Pool ? Certes, question crime contre l'humanité, il n'y a pas de petits crimes ! Et question génocide, l'intention vaut certainement plus que la taille du massacre. Mais tout de même ! Attendre aussi longtemps pour sortir de tels chiffres, comment l'expliquer ?

Dans les vidéos de l'opération Mouébara réalisées par les cobras eux-mêmes, on les voyait massacrer toute âme qui bougeait. Ils ont décimé tous ceux qu'ils croisaient - question certainement de niveler la suprématie démographique de cette région. La seule chose qui nous pose problème est ceci : pourquoi n'a-t-on pas porté plainte à la CPI pour crime contre l'humanité ? Franchement, j'ignorais une telle information statistique. Nous ne savons pas d'ailleurs si les chiffres qui oscillent entre 500.000 et 750.000 sont avérés.

IL FAUDRA BIEN UN JOUR QUE TOUS LES CRIMINELS DU CONGO ENCORE EN VIE ET EN ACTIVITE REPONDENT DE LEURS CRIMES DEVANT LA JUSTICE NATIONALE ET INTERNATIONALE. TOUT LE RESTE DE NOS COMPATRIOTES N'A RIEN A CRAINDRE.

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D
LDM, <br /> les documents existaient dans lesquels était détaillé le plan, la portee des operations et même les chefs dans les differentes zones des crimes. <br /> <br /> Une presidence d'un pays frère (que je tairais le nom) nous avait remis tous les détails signé de la main de Sassou et ceci representait une donnee de vie ou de mort. <br /> <br /> Sassou sait qu'il a signé ces documents en personne et les troupes tchadiennes, angolaises, françaises et marocaines en plus des groupes genocidaires du rwanda, les dsp de mobutu et autres criminels sont listés dans les documents de Sassou. <br /> <br /> Pourquoi avoir finalement attendu plus longtemps? La France même était un danger pour les témoins qui, en fait étaient demandés de faire ses depot aupres des hautes jurisictions. Les cas précis existent. <br /> <br /> Toute fois pour cette personne que tu prononces le nom, celui courant pour creer son etat, il etait qui aupres du boureau de ses freres? Pourquoi l'a-t-il quitté? D'où lui est venu l'idee d'aller creer son etat que de se tourner vers la hollande? Les avocats congolais ne le savent-ils pas aussi? Je parle de ceux qui vont solliciter l'ampathie de Francois H. <br /> <br /> Nous avions vendu nos terre et nos parents. Nous portant une part de cette tragedie, une responsabilité. Un seul espoir, rien n'est perdu quoi que la dictature au congo procedera a l'elimination de ses propres enfants. Motondo et Adoua, deux exemples de Mouebara ont été dévoré par leur pair.<br /> <br /> Tu parlais du génocide rwandais. Oh pauvre Congo! <br /> Des peuples qui poursuivent leurs boureaux sont des peuples ayant gardé une parcelle de leur identité. Toutes les échelles congolaises sont détruites avec ces identités dégradantes. Les notres se font massacrer et personne, en tout cas personne n'est capable de trouver le "tune" pour porter ces morts a la face du monde. <br /> A defaut de trouver les ressources pour vaincre Sassou, il faudra peut être trouvé le bon moment pour lui maintenir à vie la cloche que Mokoko lui a accroché autour du cou. <br /> <br /> Mouebara m'empeche de dormir, ça se revit comme si c'était hier avec l'actualité du pool. 1998 était juste la phase 1 de Mouébara. Depuis debut octobre 2015, nous sommes passés dans la phase 3.<br /> <br /> MOUEBARA, cette lugubre operation devrait etre au coeur de toutes les actions et initiatives congolaises.
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L
David, j'ai lu les documents auxquels tu fais allusion. J'ai même publié un article à ce propos. Ce que je reprochais à Modeste Boukadia dont je déplore par ailleurs l'arrestation arbitraire, et c'est ici l'occasion de le dire, c'est une statistique macabre qui n'était prouvée par rien : il brandissait des données électorales produites par Sassou et son régime - quand on sait que TOUS les votants ne sont pas inscrits sur les listes électorales - pas plus que toutes les personnes vivantes puisque les moins de dix-huit ans, peut-être les plus nombreux, en sont exclus. N'oublions pas que le Congo est un pays jeune. Cela s'est encore constaté lors du scrutin du 20 mars 2016. Une personne non inscrite sur une liste électorale n'est pas forcément une personne morte. Donc passer de l'absence sur une liste électorale à la conclusion de la mort du perdième manquant dans le "Pool électoral" et non le Pool physique ou Pool démographique, qui contient aussi une forte communauté tékée entre autres, est un faux raisonnement, un raisonnement trop mécanique. Le Congo électoral est inférieur au Congo réel. Par conséquent, le Pool électoral est inférieur au Pool physique, au Pool démographique. Je crois qu'en qualité de pédagogue professionnel, je ne peux pas produire meilleure démonstration.. <br /> Encore, une fois, je ne nie pas le génocide et l'intention exterminatrice qui la sous-tend mais je demande des preuves quantitatives. Si Sassou sait que le vote des ressortissants du Pool lui est défavorable, il peut faire en sorte de minorer la population du Pool par simple calcul politicien tout en majorant celle de la partie du pays qui lui est favorable. Entre deux mensonges, je n'en choisis aucun : Sassou peut stratégiquement réduire les données démographiques du Pool pour des raisons électorales. S'il y avait eu 700000 morts, cela aurait fait un génocide qui ne serait pas passé inaperçu. Oui, il y a eu des morts mais je ne crois pas que les habitants du Pool aient attendu sans bouger que Mouébara, la mère de Sassou, vienne les massacrer tous sans détaler. Que Kolélas soit arrivé premier au scrutin présidentiel est à mes yeux une preuve que les ressortissants du Pool sont toujours la première population du Congo - puisque dans notre pays, le vote reste identitaire, quand il s'agit d'un vote de projet dans de vraies démocraties. Ce qui bien entendu, n'enlève rien au projet de Parfait Kolélas. <br /> Boukadia s'appuie sur un génocide qui a bien eu lieu sur la base de ceux que certains appelle "KONGOPHOBIE" que j'ai moi-même expérimentée de 2009 à 2011 dans un procès au Tribunal de Grande Instance de Paris mais il semble en exagérer les données pour convenance personnelle. Juste pour la petite anecdote : pour Sassou et les siens, les Bakongo ne se réduisent pas au Pool mais comme tu l'as bien dit à tous les ressortissants des anciens royaumes de Kongo, Loango, Matamba, etc. Si le régime dictatorial des crocodiles de l'Alima veut provoquer une extinction des Bakongo du Pool, c'est pour affaiblir l'instinct de résistance démocratique dont le cœur, par l'histoire, se trouve dans cette région.<br /> Mais pourquoi Sassou attaque-t-il le Pool et veut décimer ses populations ? Parce qu'il en a peur. Il y a un foyer mystique puissant dans cette région qui a donné au Congo un André Matsoua ou un Massamba-Débat. Youlou et Massamba-Débat eux-mêmes redoutaient la puissance mystique du Pool. <br /> Je crois qu'il n'ait possible d'établir la portée du génocide Mouébara I que si une vraie enquête officielle voyait le jour. On devrait commencer par pacifier la région et demander à tous ses ressortissants de revenir sur leurs terroirs. Ensuite, on comparerait les résultats du recensement avec ceux connus avant Mouébara I. Voilà une démarche heuristique probante qui statuerait sur des chiffres permettant de mesurer l'hécatombe car 500 ou 700 mille, ça fait beaucoup.<br /> Boukadia, faute d'avoir reçu son coq, voulait un Etat à lui. On ne démembre pas un pays sur une base fallacieuse. Les données doivent être établies. Le génocide du Rwanda a réussi à rassembler des données comptables indiscutables. Si Denis Sassou Nguesso avait atteint ses objectifs lors de Mouébara I, pourquoi poursuit-il cette opération ? Quoi qu'il en soit, nous ne ferons pas l'économie d'une vraie enquête sur les tristes opérations qui portent le nom d'une femme innocente : MOUEBARA...<br /> Le Tchad bascule vers le fédéralisme. Une expérience que nous allons suivre de près. Cela pour dire, qu'il existe d'autres modes de gouvernance avant d'en arriver à la scission. Il faut que l'on comprenne ceci : lors des présidences issues de ressortissants du sud, nos compatriotes n'ont pas demandé la scission. Ils ont plutôt tout fait pour reconquérir le pouvoir. Pour avancer vers le développement, il faut d'abord résoudre la question du mode de gouvernance - qui n'est pas encore le cas dans notre pays. La sagesse, la vraie, n'est pas expression de l'émotion mais d'une vision qui scrute au plus loin l'avenir. La division appelle la division. Le sud-Soudan est en conflit ethnique. Devra-t-on encore le diviser ? Je vous demande, mon cher David, de bien réfléchir à tout ceci.<br /> <br /> LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
D
LDM l'erreur de nos frères du Pool est de s'approprier à eux seul les malheurs de tout le sud du Congo. Et l'objection de Mwangou est correcte. Je tiens humblement à noter que la transition 1992 était sous le controle presque totale des descendants du pool.<br /> <br /> Cependant, lors que l'on étend la superficie du théatre du crime en incluant les pays du niari et les assassinats ciblés des personnes originaires de ces 4 régions vivants au kouilou, il ne fait aucun doute que ce chiffre soit réel.<br /> <br /> Bon travail LDM et bonne continuation.
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L
Merci, mon cher David. Il y a un gros travail éducationnel à faire : comment concevons-nous le pouvoir ? L'Etat ? La république ? Le pouvoir, est-ce la domination d'une ethnie sur toutes les autres ? Si oui, nous avons un gros problème ! Tout dépend de la conception. Le concept est peut-être identique mais sa perception est différente en Afrique et en Occident. Un chef d'Etat ? S'agit-il d'un monarque tout-puissant ou d'un chef d'Etat au service de son peuple ? La nation ? Est-ce une unité ou une additions de nations-ethnies ? Il y a une réflexion que nous n'avons pas encore menée. Nous sommes embarqués dans un modèle qui est extraverti et qui ne nous correspond pas. Le Pool souffre car il symbolise le creuset de la résistance historique de notre pays contre l'oppresseur mais le Pool n'est pas uni ou uniforme et ce n'est pas tout le sud, je le conçois. Cependant, il est plus difficile de réaliser l'unité sectorielle au sud qu'au nord. Pourrions-nous un jour essayer le fédéralisme ? Qui sait ? Le Tchad va s'y essayer. On verra. Il faut déjà réussir la décentralisation mais là, je sais que nous allons échouer : une dictature est le contraire d'un système décentralisé. Nous n'avons jamais pris le temps de réfléchir, d'avoir une vision globale du mode de gouvernance qui nous correspondrait le mieux. Nous péchons par le caractère artificiel du rassemblement qui a créé notre peuple. Les colons n'ont jamais eu l'intention de créer un peuple, de construire une nation. Nous avons tout faux dès le départ. Tout est à revoir. Nous souffrons d'abord d'un dysfonctionnement mental, conceptuel. Il faut passer d'une république artificielle à une nation. Et pour ça, il faut vaincre nos différences. Là est tout le problème. Commençons donc par retrouver nos ressemblances. Par cultiver le partage mais cela suppose un Etat qui veuille jouer le jeu du droit et du devoir. Là encore, il y a problème car dans le subconscient des Noirs, la notion du droit est très mal perçu. Dommage qu'il n'y ait eu qu'un Mandela..<br /> .
M
<br /> Bsoir LDM! je ne crois pas que ce chiffre soit réaliste; il n'y aurait plus personne au Pool tout simplement. Il faut savoir que le Pool au recensement le plus crédible de 1992 je crois n'avais<br /> que moins de 300.000 hab, derrière la Bouenza... alors même en projettant au plus fort, difficile de concevoir un tel saut démographique... ce qui n'empêche que le massacre ait eu effectivement<br /> lieu et que l'opération était planifiée dans les bureaux du ministère de la défense de l'époque...Les matsouanistes de Djamabala ont par contre été tous exterminés dans cette opération sans qu'on<br /> en est fait le moindre cas, même pas par la presse locale.<br />
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L
Faux et faux, les recensements au Congo n'ont jamais été fiables. Le génocide est bien là. Du fait de la guerre de 1997 à 2002, le Pool a effectivement subi un génocide..., et celui-ci continue jusqu'à ce jour 06 avril 2015... par les effets induits de la marginalisation administrative, socio-professionnelle des ressortissants du Pool par le pouvoir de Brazzaville.
L
<br /> <br /> Merci pour les infos, Mwangou. Ce chiffre avancé par notre compatriote Modeste Boukadia m'a paru excessif pour passer inaperçu pendant seize ans ! Je veux bien qu'on justifie la création du<br /> Sud-Congo mais pourquoi avancer des arguments que personne ne peut corroborer ?<br /> <br /> <br /> <br />