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Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.

RESTITUTION DES AVOIRS USURPES : ELLE NE CONCERNE PAS QUE LES REGIMES DECHUS...

Mieux vaut tard que jamais comme dit le dicton.  Le 11 octobre 2012,  à New York, la commission de l'ONU sur la prévention du crime et justice pénale et le contrôle international des drogues a examiné la question des avoirs usurpés par les régimes déchus tunisien, lybien et on pourrait ajouter égyptien entre tous les régimes emportés par la révolution de jasmin. Cependant, pourquoi juste se préoccuper des régimes déchus - alors même que les avoirs usurpés sont dérobés par des régimes en place qui viennent cacher l'argent subtilisé en Europe, entre autres paradis fiscaux ? Le procès des biens mal acquis est un exemple qui prouve qu'il est possible d'intenter un procès à un régime encore actif, une dictature au pouvoir comme celle du clan Sassou & Nguesso.

La communauté internationale est-elle démunie juridiquement face à des régimes au pouvoir pour ne s'en prendre à eux que déchus ? Qu'est-ce qui pourrait expliquer les réticiences ? Les enjeux économiques ? Est-ce la raison pour laquelle l'affaire des biens mal acquis traîne en longueur ? Il est à peu près certain que si le clan Sassou & Nguesso avait perdu le pouvoir, l'affaire des Biens Mal Acquis pour ses membres aurait pris une autre tournure. Il y a un proverbe qui dit : "C'est lorsque le chat n'a plus de griffes qu'on le capture aisément". Le monde qui se dit civilisé doit comprendre que nul n'est civilisé s'il ne respecte pas les principes qu'il établit lui-même - notamment en faveur des droits de l'homme et de la justice.

 

ONU-Debat-Restitution-des-avoirs-des-dictateurs-dechus.jpg

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