Ce 28 septembre 2014, les élections bien que tenues sous la carotte du "nguiri" (corruption) n'ont pas attiré des foules. Et pour cause ! Il ne s'agit pas pour Denis Sassou Nguesso juste de constater un désintérêt du peuple congolais pour les élections mais de comprendre pourquoi les Congolais ne prennent même plus la peine de s'inscrire sur les listes électorales, déjà qu'ils ont du mal à se faire établir une carte d'identité indispensable pour être enregistrés sur lesdites listes. Le peuple ne peut pas parler, ni contester, ni voter pour ses candidats de choix. Il ne lui reste donc qu'à se détourner des élections puisque quoi qu'on fasse, qui que l'on choisisse, le PCT et son mokilimbembé Denis Sassou Nguesso triomphent.
En se désolidarisant de la farce électorale, le peuple donne l'exemple à la pseudo-opposition qui cautionne et valide des élections truquées qui gâchent des milliards de francs cfa pour rien. Denis Sassou Nguesso parle du prix à payer pour instaurer la démocratie. En fait, c'est le prix à payer pour créer l'illusion démocratique sous le manteau de la dictature. A la réflexion, c'est la dictature qui coûte cher, très cher. Quand vous mettez dans la marmite dictatoriale des richesses, de l'incompétence, de l'impunité et de la cupidité, le résultat ne se fait pas attendre : la cupidité s'empare des richesses tandis que l'incompétence ne permet pas à celle-ci (cupidité) de transformer le paysage national et la cupidité qui s'empare allègrement des richesses danse en toute impunité, fière que son incompétence lui profite tant. Oui, la dictature revient cher avec un Denis Sassou Nguesso qui laisse l'impunité sévir dans son camp qui détourne les denier publics à très grande vitesse - en même temps qu'il joue au généreux et au bon samaritain vis-à-vis des autres pays en prêtant l'argent qui aurait pu permettre d'améliorer l'ordinaire de nos compatriotes...
Une élection n'est pas valide si elle n'est pas basée sur le principe de transparence et celui d'égalité entre candidats devant les électeurs. Or, les partis n'ont pas les mêmes moyens financiers, l'Etat ne finançant que le PCT et ses candidats. D'autre part, la CONEL n'est pas une structure indépendante. Dans un tel climat que vaut vraiment une élection ? Surtout quand certains monnayent les votes ou soudoyent des électeurs qu'ils transportent d'un endroit à un autre pour se faire élire ?
Sassou se dit qu'il peut économiser les milliards de francs cfa gaspillés en organisant des pseudo-élections pour se les mettre dans sa poche. D'ailleurs, n'a-t-il pas pris son temps pour les organiser ? En fait, Sassou n'a pas de scrupules quand il s'agit de donner les milliards du peuple congolais à d'autres dictateurs ou à d'autres chefs d'Etat pour qu'ils deviennent au niveau international ses obligés ; il ne réchigne que lorsqu'il s'agit de dépenser un centime pour le peuple congolais, un peuple épuisé, terrorisé, blasé qui a même perdu l'espoir. Nous exhortons pourtant nos soeurs et nos frères à garder espoir, à ne pas se résigner car il n'y a rien d'éternel. Ce système corrompu prendra fin et nous jugerons même ses juges iniques.
Ni Sassou, ni l'assemblée encore moins les sénateurs, personne n'a vraiment une légitimité qui vienne véritablement du peuple. Seule prévaut la loi de l'aliénation qui veut qu'un peuple ne peut se gouverner tout seul ; ce qui le conduit à déléguer son pouvoir sur son propre destin. Il faut qu'un pays, surtout sous dictature extravertie tournée vers la servitude à l'occident, ait un chef d'Etat, une assemblée et un sénat ; peu importe comment ils sont cooptés surtout si le régime apporte satisfaction aux puissances du monde qui ont pour principe : CE QUI RAPPORTE OU GENERE DU PROFIT NE PEUT PAS ETRE MAUVAIS. Aussi, l'occident tolère les dictatures qui permettent aux multinationales européennes de faire des bénéfices énormes en profitant de matières premières bon marché.
Les Congolais savent-ils qu'un certain groupe d'influence occidental considère que les Bakongos sont trop nationalistes ? Peuvent-ils enfin comprendre pourquoi les trois présidents issus de la majorité kongo ont-ils tous été renversés ? Vous saisissez pourquoi certains pays africains ont même des étrangers à leur tête car cela arrange le business de ces hommes d'affaires peu scupuleux : un étranger à la tête d'un Etat se montre peu scrupuleux à défendre les intérêt du peuple. En fait, dans ce cas, le dictateur a les mêmes intérêts que les puissances du monde : coloniser et piller la nation conquise. Attendez, ils ont toléré l'esclavage avec tous ses crimes odieux tant que cela permettait à l'occident de fructifier, cette période correspondant à l'âge d'or de l'Europe - ils nous ont ensuite colonisés pour nous donner des indépendances incomplètes tenues par la laisse du franc cfa.
Ne rêvez plus : nous sommes seuls face aux dictatures qui ont pour eux le soutien des cupidités du monde qui ne pensent qu'à faire du profit, quitte à laisser mourir des peuples entiers voire à détruire la planète. LE PEUPLE CONGOLAIS ET LES AUTRES PEUPLES AFRICAINS, ASPHYXIES, SE RENDRONT COMPTE UN JOUR QU'ILS N'ONT PAS LE CHOIX DU RAPPORT DE FORCE QUE LES PUISSANCES DU MONDE ET LEURS GOUVERNEURS NOIRS OU "NOUVEAUX CHEFS D'ESCLAVES NOIRS" LEUR IMPOSENT : ILS DOIVENT SE LEVER, REPRENDRE LEUR POUVOIR ET DECIDER DE LEUR AVENIR ET DE LEUR DESTIN. Il n'y a aucune autre solution : OU LES PEUPLES SE LEVENT, ENSEMBLE SI POSSIBLE, OU ILS MEURENT A PETIT FEU. EBOLA N'EST PAS APPARU PAR HASARD...
LION DE MAKANDA MWAN' MINZUMB'