Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
Par Le Lion de Makanda (LDM)
COMMENTAIRE : Cet article de la Lettre du Continent nous parle d'un noël raté chez les Sassou & Nguesso où certains membres de la famille présidentielle ont botté en touche l'appel au rassemblement prévu chez Claudia Sassou lancé par le kani Denis Sassou Nguesso. Se sentant hyperpuissants et autonomes sur le plan financier, certains neveux et même enfants boudent la parole royale mais là n'est pas le plus important. Il s'agit de se demander ce qu'il va advenir de ce clan puissant une fois que le grand éléphant - c'est notre destin à tous - aura disparu ou s'il venait à perdre le pouvoir. Nous entendons certains déjà nous reprocher de vouloir que le grand éléphant trépasse mais nous ne faisons que tirer les conséquences des lois de la nature. Et ce qui se passe au Togo, en RDC où une fille de Kabila a même été assassinée tandis que certains fils du Mzé sont exil ou le nettoyage familial des rouages du pouvoir entrepris par Ali Bongo, toutes ces tensions autour du pouvoir hérité nous donnent matière à réflexion.
Nous le savons tous : le Congo n'aura pas de paix tant qu'un membre du clan Sassou & Nguesso sera au pouvoir. L'objectif de tous les résistants est simple et clair : Pour ce clan devenu le plus puissant du Congo, Sassou doit être le premier et le dernier dans l'exercice du pouvoir et ils doivent tous être jugés pour qu'on en finisse avec les intrigues.
Le Congo n'a pas vocation à devenir une monarchie républicaine mais si on ne fait pas attention, on risque de voir le rejeton kinois de Sassou succéder au père - au nom du même nom du père et du fils. Le Togo, la RDC, le Gabon n'avaient pas vocation à devenir des monarchies républicaines ; et pourtant, au nom du père, des fils ont reçu le pouvoir en héritage... Il faut déjouer toutes les intrigues que met en place monsieur Denis Sassou Nguesso pour que son fils lui succède après sa mort au pouvoir. Le salut à l'intérieur est peu probable mais ne négligeons pas le réveil volcanique des peuples. La diaspora a une grande responsabilité. Il faudra quoi qu'on dise ou fasse parvenir à l'unité et ce n'est pas impossible.
Nous suivons avec intérêt ce qui se passe au Gabon où un Bongo a même demandé l'asile politique en France (cf. Lettre du Continent). Comme quoi porter un même nom ou être membre d'une même famille n'est plus gage d'amour ou de solidarité au nom du père ou plutôt du disparu - aussi illustre soit-il. Au Gabon, c'est plutôt du genre : "au nom du disparu, je t'étrangle si tu t'approches de trop près de mon pouvoir, de l'héritage ou du fric".
Nous devons résoudre la question des Biens Mal Acquis au Congo : il y a peut-être plus de Biens Mal Acquis au Congo qu'ailleurs. Tous ces "palais", toutes ces somptueuses villas devront devenir un jour des bâtiments publics. Qu'il vous souvienne ce que sont devenus les châteaux des rois, ducs et comtes de France : Elysée, Matignon, bref, des bâtiments publics. Nous en ferons des hôpitaux, des écoles, des orphelinats, des internats et les usages ne manquent pas. En effet, ils ne construisent que peu de bâtiments publics, par contre, pour les villas et palaces privés, ça sort de terre comme des champignons...
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