Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
Dès que nous écrivons un texte dans lequel le mot mbochi est prononcé, certains poils s'hérissent et crient à l'amalgame comme si on s'en prenait à l'ethnie tout entière - alors même qu'on ne fait que dénoncer une politique discriminatoire qui fait tant de mal au pays puisque ceux qui sont ainsi choisis au nom de l'ethnie échappent à toute forme de sanction quand ils volent, détournent, pillent, trahissent le pays. Il suffit d'aller arranger les problèmes sous le manguier à Oyo devant les kanis pour que tout reprenne tranquillement son cours.
Encore une fois, le tribalisme est une politique car sur le plan social, on se marie entre toutes ethnies sans discrimination. La soeur de ma mère a eu une fille avec un nordiste et elle vit avec un ressortissant du nord avec qui elle a eu de nombreux enfants.
Il n'y a pas de haine du Mbochi pour la haine du Mbochi mais juste la dénonciation de la politique de Denis Sassou Nguesso et de ses prédécesseurs qui ont tous placé le tribalisme au coeur de leur système de conservation du pouvoir.
Ces intellectuels-là redoutent certainement qu'on confonde la politique tribale de Denis Sassou Nguesso à toute l'ethnie mbochi à laquelle il appartient mais oublient que si l'ethnie profite de cette politique, elle ne la dénonce pas et ce n'est pas parce que tous n'en profitent pas que ce n'est pas une politique ethnodiscriminante. Ils disent : "Sassou, tribal ? Non ! Attendez, certains Mbochis souffrent à cause de l'absence du Moro obosso (un homme devant)" comme si Sassou n'était pas le moro obosso de tous les Mbochis - même si tous ne profitent pas de son système - alors qu'il doit en fait être en sa qualité d'homme d'Etat le moro obosso de tout le Congo, de tous les Congolais. Il suffit de regarder ses actions pour se rendre compte de sa politique tribale.
Quand vous voyez des images où des liasses d'argent sont distribuées à Oyo, pouvez-vous expliquer au nom de quoi on le fait ? On ne doit plus tromper le peuple sous le veston d'un intellectualisme brouillon et aveugle.
Nous sommes fiers de ce que nous sommes et nous trouvons que la pluralité ethnique nationale est une richesse - à condition que l'identité républicaine dépasse toutes ces différences qui ne sont que des chemins différents que la nature prend pour nous amener à l'existence. Celui qui ne dénonce pas le tribalisme est complice de ce phénomène social parce que le tribalisme tue en affamant, en privant de l'essentiel, en prenant des vies gratuitement et vous les intellectuels bornés qui niez ce mal, êtes les pires ennemis de la république.
Dire que certains voudraient devenir des Mbochis pour jouir de privilèges immérités est une ineptie inqualifiable car le Mbochi n'est pas en soi une race supérieure ou une race élue comme le prétendent les Juifs qui se permettent des choses sur les Goyim qu'ils n'oseraient faire à d'autres Juifs. Il y a en filigrane dans cette prétention arrogante le fait de croire que les Mbochis resteront éternellement au pouvoir et domineront sur les autres ethnies au Congo - ce qui n'est qu'une vue de l'esprit que l'histoire balayera un jour ou l'autre.
LE CONGO N'EST PAS UN SYSTEME DE CASTES COMME EN INDE ET LES MBOCHIS NE CONSTITUENT PAS UNE CASTE SUPERIEURE POUR QU'ON LES ENVIE. NOUS SOMMES EN REPUBLIQUE ET TOUS LES FILS DU PAYS DOIVENT AVOIR LES MEMES DROITS ET LES MEMES DEVOIRS, LES MEMES CHANCES A COMPETENCES EGALES.
LE TRIBALISME EST UN CRIME POLITIQUE QUE NOUS NE CESSERONS DE FUSTIGER QUE CELA VOUS PLAISE OU NON. NOUS COMBATTONS TOUS LES MAUX SANS DETESTER PERSONNE CAR LE TRIBALISME N'EST QU'UNE ILLUSTRATION DE LA POLITIQUE DU DIVISER POUR MIEUX REGNER. OR, SI NOUS VOULONS VRAIMENT L'UNITE, IL FAUT COMBATTRE CE QUI NOUS DIVISE ET LE TRIBALISME NOUS DIVISE. DONC, IL DOIT ETRE COMBATTU AVEC FORCE.
Quand on lit les articles d'Antoine Glazer sur la Lettre du Continent, on se rend compte qu'il n'hésite pas une seconde à faire un lien entre la variable ethnique et l'occupation de certains postes importants. Bien sûr que c'est un toubab et qu'il le dise ne compte pas car si nous, nous le disons, c'est grave car on nous taxe de tribalisme ... parce que nous dénonçons le tribalisme qui n'est pas sociétal mais politique !
Lisez à présent les textes suivants qui explicitent comment Denis Sassou Nguesso s'appuie sur la variable ethnique pour choisir les hommes et leur attribuer des postes importants au sein de son système. Encore une fois Antoine Glazer n'est pas un mokoongo au cas où le fait qu'il soit blanc ne suffirait pas pour confirmer la pertinence de ses analyses où le choix des hommes selon Sassou dépend d'abord de ce qu'ils sont et non pas des compétences qu'ils ont :