Voici un texte de la presse internationale spécialisée qui confirme l'hypothèse que nous avons émise selon laquelle Denis Sassou Nguesso ne pouvait organiser son pseudo-référendum qu'en 2015. Il sait qu'il va l'emporter pour trois raisons : ses listes électorales truquées qui font du nord une région plus peuplée que le sud, sa CONEL aux ordres prête à falsifier les résultats en cas de nécessité et une opposition intérieure inexistante ou totalement corrompue qui ne revendique désormais plus qu'un "gouvernement d'union nationale" et une période de transition.
Il faut cependant du temps pour préparer les infrastructures afin d'organiser les élections : bulletins, lieux de vote sur toute l'étendue du territoire, ressources humaines, etc. Et puis, il faudra bien qu'il annonce sa décision inique au peuple congolais sous le trauma du sang et des larmes depuis son retour aux affaires louches du royaume en octobre 1997 ; ce qui implique un temps de campagne qui pourrait prendre un petit mois ou plus, le temps d'arroser.
Il ne peut s'agir que d'un référendum illégal puisque rien ne prévoit le changement (abrogation) de la constitution dans la constitution du 20 janvier 2002. Seule une révision limitée est possible. Or, Denis Sassou Nguesso, méprisant tout respect de la moindre loi, n'en fera qu'à sa tête. SA CONSTITUTION A DEJA ETE ECRITE SANS ASSEMBLEE CONSTITUANTE. Il va directement présenter au peuple une nouvelle mouture répondant à ses attentes afin de finir ses jours au pouvoir.
Denis Sassou Nguesso possède tous les pouvoirs : politique par l'absence d'adversaire susceptible de l'évincer par tous les moyens, économique du fait qu'il est l'homme le plus riche du monde, franc-maçonnique en tant que grand maître de la grande loge du Congo dans laquelle tapine toute l'élite politique du pays, occulte en qualité de premier sorcier du Congo. Il peut donc tout se permettre. Sur le plan international, il travaille à créer l'illusion qu'il est incontournable surtout dans la sous-région de la CEMAC quand bien même il échoue dans toutes ses médiations.
Il faut que le peuple se mobilise puissamment pour arrêter le monstre Sassou pour que sa mégalomanie n'enfonce pas le pays dans les ténèbres. Autrement, c'est le pays qui court droit à sa perte : les Chinois auront fini de nous enchaîner par la dette puisque le moindre projet est financé par la dette auprès de ceux qui rient jaune à nos dépens. Denis Sassou Nguesso fera main basse sur le pactole de pétrocfas qui double en 2016-2017 grâce à l'exploitation de nouveaux gisements de pétrole et ne nous laissera que dettes et fausse monnaie. Bref, les Congolais deviendront esclaves dans leur propre pays. Si ce n'est déjà le cas...