1. Evoquer la liberté comme droit naturel, fondamental, aussi essentiel que la vie elle-même de sorte que lorsqu'on veut vous ôter la vie, vous êtes forcé de la défendre - même si par la suite vous la perdez et, il vaut mieux la perdre que de devenir esclave. Aussi, il est inadmissible que l'on transige sur les droits et les libertés - alors que personne n'est prêt à transiger sur sa vie, s'il avait à la défendre. Or, celui qui viole vos droits et vos libertés vole vos vies - au propre comme au figuré : il peut refuser de vous accorder les ressources pour vous soigner, vous nourrir, vous instruire (mort intellectuelle),etc. TOUT DROIT ANTIPOPULAIRE NE DEVRAIT ETRE ACCEPTE PAR AUCUN PEUPLE, DE MEME QU'AUCUN INDIVIDU NE DEVRAIT ACCEPTER QU'ON LUI VOLE SA VIE QUI EST UN BIEN PROPRE.
- 1.A) Avant l'apparition du droit, EGO la vivait sous sa forme première : la liberté d'être par lui-même - même s'il se reconnaissait lié à des connexions humaines apparentées (histoire, sang, langues, espace), d'agir par lui-même, de penser par lui-même (culture, cosmogonie, éducation, représentations diverses), dans un espace auquel il se sentait attaché au point où sa vie en dépendait, espace qu'il défendait si on cherchait à l'en déposséder. Le tsi est notre espace vital puisque nous en tirons toute notre substance pour vivre ; c'est donc le bien le plus important sur lequel doit s'observer la viligance la plus accrue et le contrôle le plus ardu.
- 1.B) Avec l'apparition du droit, EGO a aliéné sa liberté en concédant un "représentant de tous", un être collectif juridique, en l'Etat qui lui-même s'est aliéné en un gouvernant (roi, président, prince, etc.). Il perd sa mainmise directe sur les choses mais garde son droit de propriété en tant que membre du collectif social mais est encore dépossédé par des représentants comme les députés et les sénateurs. On lui concède un droit de vote qui lui donne le pouvoir de faire et de défaire les pouvoirs mais la force lui échappe puisque l'armée, la force qui défend le pays a pour chef le gouvernant de l'Etat (roi, président, etc.) Apparaît ici une première contradiction : si la force est entre les mains du dirigeant de l'Etat, représentant la TOTALITE SOCIALE, quelle force défend le peuple en cas de conflit avec l'Etat ? Solution : il faut qu'il y ait du côté de l'Etat juste une force protectrice réduite et de l'autre, une ARMEE INDEPENDANTE sur laquelle le peuple doit avoir un droit de saisine.
2. Evoquer le fait qu'aucune Constitution ne donne à un seul individu pouvoir sur toutes les richesses d'un tsi, d'un territoire ou conglomérats de plusieurs tsis. Revendiquer le fait que ce qui est à tous n'est pas à un individu et que tous y ont un droit de regard.
A quoi servent les Constitutions ? Sont-elles au service des intérêts des peuples ? Quel pouvoir a réellement le peuple dans leur conception et leur application ? Un pouvoir indirect est-il un vrai pouvoir ? Comment créer les conditions de l'exercice d'un pouvoir du peuple sur le peuple ? UNE CONSTITUTION POUR ETRE VALABLE DOIT AVOIR L'APPROBATION DE TOUT UN PEUPLE SINON IL N'A AUCUNE VALIDITE JURIDIQUE !
- 2.A) Si des principes cardinaux affirmés dans des Constitutions sont bafoués, il faut les remettre en cause. Problème : qui élabore la Constitution ? Le pouvoir ou le peuple ? Quelle garantie possède un peuple qu'il lui sera possible de corriger des dérives constitutionnelles si la Constitution est d'abord affaire de politiciens (députés, sénateurs, présidents, etc.) ? Les peuples doivent donc prévoir dans toute Constitution la possibilité de l'abroger en se prévalant d'un droit à referendum obligatoire à la demande de la majorité de la population, un droit qu'il peut imposer par la force si une armée indépendante soumise au peuple existe (2.b).
- 2.B) Une Constitution doit être évaluée chaque année par le peuple dans son applicabilité et des correctifs proposés pour barrer la route aux dictateurs et à tous ceux qui veulent déposséder les peuples de leurs droits et de leurs ressources, c'est-à-dire, de leurs vies. En effet, que vaut une constitution qu'on ne respecte pas ? Autant ne pas en avoir pour que personne ne s'arroge des droits qui ne sont garantis par RIEN.
- 2.C) Toute gestion des ressources collectives devrait être avalisée en amont par le peuple pour qu'il en mesure l'utilité et en apprécie le bénéfice : c'est la seule façon d'éviter qu'un individu se prenne pour le possesseur de la richesse de toute une nation car si les ressources sont au peuple, pourquoi le peuple n'est pas consulté lors de son allocation à ceci ou cela ? La réforme de l'Etat pour le mettre en phase avec les intérêts du peuple est nécessaire. Un président doit perdre en puissance pour qu'il vraiment possibilité de parler au sens étymologique de démo-cratie. Le contrôle qu'un peuple exerce directement sur ses ressources, leur utilisation et leur distribution en son seul INTERET, est l'expression d'une véritable démocratie. Passez les démocraties autoproclamées à cette moulinette et vous vous rendrez compte qu'il y a très peu de nations démocratique à proprement parler.
- 2.D) Un individu perd sa condition de représentation collective dès qu'il n'agit plus au nom des intérêts de TOUS et les Constitutions devraient prévoir la possibilité de les démettre sur le champ si la haute trahison était constatée.
3. Evoquer le fait que nul ne peut prétendre posséder le pouvoir sur tous par ses propres ressorts et qu'il s'agit d'une abomination à combattre par tous les moyens, parce que la dictature est l'expression même du mépris des peuples.
- 3.A) Tout pouvoir qui ne vient pas du peuple n'en est pas un et personne ne devrait avoir l'obligation d'obéir à un celui qui incarnerait une telle monstruosité. L'occupation des institutions de l'Etat n'est pas en soi l'expression du pouvoir car IL N'Y A DE POUVOIR QUE SUR LES VOLONTES, IL N'Y A DE POUVOIR QU'ACCORDE PAR LES VOLONTES. Or, les volontés, notamment la volonté collective, ne sont pas enfermées dans un palais pour qu'un individu qui s'en empare les possède ipso facto. Si le fonctionnement actuel des institutions dessert un peuple, il doit être capable de le remettre en cause. Il reste au peuple le pouvoir du TOUT - même si le pouvoir militaire lui échappe et, il est bon qu'un peuple sorte et clame son rejet de tout ce qui va à l'encontre des intérêts de tous.
- 3.B) Il faut recadrer les choses en situant le fondement du pouvoir dans l'adhésion collective, en refusant absolument d'obéir à quiconque n'a pas reçu son pouvoir du peuple. Si l'ARMEE est notre ennemi, il vaut ne pas en avoir ou constituer une armée nouvelle constituée par la TOTALITE DU PEUPLE. Tout individu doit pouvoir avoir la possibilité d'apprendre à manier une arme et à en posséder pour défendre LES INTERETS DU PEUPLE CONTRE LES TYRANS - MEME SI LA POSSESSION D'UNE ARME DOIT SE FAIRE SOUS CONTROLE. Ce droit doit être constitutionnel !!! IL FAUT CREER UNE ANTIARMEE AVEC UNE BANQUE DES ARMES SI ON NE PEUT ELIMINER L'ARMEE QUI NE SERT QUE LES BOURREAUX DES PEUPLES.
4. Evoquer le droit intangible d'un peuple sur ses richesses vis-à-vis d'autres peuples ou de ressortissants d'autres peuples. Ce droit fait un peu défaut puisque contourné par le "monde des affaires" qui est ensemble d'arnaques canonisées par le droit des affaires, le droit international, etc. (à développer)
5. Evoquer le fait qu'aucune force ne peut vaincre le mental. Illustrer cette maxime par le combat des Palestiniens, des Afghans, des Irakiens contre l'occupant surarmé mais qui ne peut réussir à vaincre un peuple ou un groupuscule mentalement jusqu'au-boutiste. (à développer)