Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
L'école est le lieu où doit s'exercer l'égalité des chances de nos enfants devant la vie ; introduire l'inégalité à ce niveau, c'est influencer le devenir à la source des chances et de sélection des élites de la nation, c'est fausser la république et la condamner à long terme. Si la discrimination frappe l'école républicaine, il n'y a plus de nation, plus de république car en privatisant l'école, on crée une stratification sociale dès le départ pour produire à la sortie des citoyens inégaux comme s'ils appartenaient à des républiques différentes tout en coexistant dans un même espace. Nous avons eu la chance d'aller dans des écoles qui ne se différenciaient pas trop les unes des autres. Aujourd'hui, l'école a le visage de la distribution de la richesse de la république. Et les nantis du Congo veulent qu'on sache que tel riche est originaire de tel coin, rien qu'en regardant l'école de son village natal...
Ndouna doit-il lui aussi construire des écoles modernes à Mossendjo, à Massanga et ses envions pour prouver qu'il est aussi riche comme vient de le faire Bénoît Moundélé-Ngolo à Ongoualla ? Nous avons l'impression que les riches se font désormais une concurrence antirépublicaine en jetant ici ou là quelques infrastructures à caractère tribal pour s'attirer la sympathie et la reconnaissance des originaires de leur patelin.
C'est quoi ce pays où les écoles publiques sont aussi différentes que les maisons des riches et des pauvres ? Comment pouvez-vous introduire la discrimination au coeur même de l'innocence, dans le creuset du savoir qui contribuera à édifier les Congolais de demain ? Le tribalisme se distribue désormais au niveau de l'école ! En fait, en introduisant l'inégalité à l'école, on s'assure une distribution précise dans la future élite nationale. Mon Dieu ! Une école moderne construite par Sassou à Oyo, voilà que tel général construit lui une école dans son village et avant lui d'autres ont fait la même chose ! Non, ce n'est pas un jeu : c'est un assassinat, un "cognicide".
A-t-on décidé de privatiser sans le dire l'école publique, le creuset de la nation ? C'est grave ce qui se passe au Congo : si vous n'avez de " moro obosso ", vous êtes condamnés à avoir une école pourrie où les enfants sont contraints de s'asseoir par terre. Nous nous insurgeons contre ce genre de comportement !
Ce n'est pas notre conception de l'école et de l'éducation nationale. Nous sommes pour l'uniformisation et l'uniformité de l'école républicaine. Aux yeux de la loi, c'est à l'Etat de construire des écoles et non aux riches originaires du coin. Marien Ngouabi, par souci d'égalité, imposa le port d'une tenue identique à tous nos écoliers. il est temps que tous les élèves vont dans les mêmes écoles selon l'égalité infrastructurelle. Que fait donc le ministre Mampouya ? Que fait Bouya des petits et grands travaux ? Ne peut-on pas faire un programme pour construire l'école de la république aux quatre points cardinaux du Congo ? Ca, ça serait vraiment ce qu'on qualifierait de "GRANDS TRAVAUX" !
Cette discrimination qui frappe nos enfants devant le savoir et la connaissance est ignoble : en effet, les mauvaises conditions infrastructurelles influent sur les capacités cognitives de l'enfant et d'ailleurs, l'enseignant ne peut pas être performant s'il travaille dans de mauvaises conditions.
2014 a été proclamée année de l'éducation ou quelque chose comme ça mais on voit émerger une école républicaine à mille visages à financements ethnocentrés selon qu'Okemba, Moundélé-Ngolo ou Denis Sassou Nguesso décident de construire une école ici ou là - parce qu'ils y sont nés, parce qu'ils sont des fils du terroir : que Jean-dominique Okemba, Denis Sassou nguesso ou Moundélé-Ngolo aillent donc aussi construire une école à Kinkala ou à Kakamouéka ou à Mayoko pour nous prouver le contraire. C'est la preuve que l'Etat est mort. Et si l'Etat est moribond et complètement terrassé, que vaut la république ? Rien ! L'Etat a été depuis le retour du dernier mokilimbembé au pouvoir privatisé. Par conséquent, il n'y a plus de politique d'Etat concernant tout le pays. Aussi, comment ne pas comprendre que les citoyens essaient de pallier à cette carence à "privatisant" aussi leur comportement public ?
QUE CEUX QUI ME LISENT AU QUOTIDIEN ME COMPRENNENT : NOUS AURONS DEMAIN DU TRAVAIL POUR REDRESSER CE PAYS BANCALISE PAR UN NDZOKOU QUI EST LE PIRE FILS QU'UNE MERE DU CONGO AIT PORTE...