Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
La manifestation du 13 juillet 2012 où je me suis rendu a été quantitativement limitée avec un environnement qui prêtait à la pluie - même si elle a eu plus de participants que la dernière avec une logistique et des participants qui ont fait le voyage à Paris mais qualitativement, elle a été une réussite : d'abord, les médias, trois médias avec 3A Télésud et Reuters et des personnes venues de tous les coins de France y compris de Londres et des heurts avec la police qui ne voulait pas qu'on accède à l'ambassade. Une lettre a été déposée à l'ambassade auprès de l'ambassadeur. C'est insuffisant mais c'est déjà ça...
Des discussions qui s'en sont suivies sur place, la stratégie choisie a révélé ses limites : une invasion sournoise de l'ambassade aurait été plus percutante car c'est le Congo et rien ne peut nous empêcher d'aller y clamer notre indignation ou comme l'avait suggéré monsieur "Incognito", manifester devant le siège parisien des Dépêches de Brazzaville aurait plus dérangé le système. Avec Jean Claude Béri, nous avons suggéré que prenne fin le monopole de la capitale en matière de manifestation : à Lyon, dans le passé, nous avons organisé des manifestations de plus de 200 personnes ; le ministre Ouabari le sait très bien.
Mais nous avons appris des choses intéressantes qui placent trois personnes, trois mousquétaires des temps modernes dans un affairisme de type lobbying avec Denis Sassou Nguesso comme seul bénéficiaire.
Jean-Paul Pigasse : c'est la pie qui jacasse pour Denis Sassou Nguesso, un homme en réseau avec Tarallo et compagnie, le représentant de la Françafrique au Congo. Quand vous lisez l'éditorial des Dépêches de Brazzaville, sachez que c'est Denis Sassou Nguesso qui dicte personnellement à Pigasse ce qu'il doit écrire. Lire les Dépêches, c'est un peu lire Denis Sassou Nguesso qui se cache derrière un masque blanc pour essayer de blanchir sa noire pensée. Si vous lisez le dernier éditorial en sachant que c'est Sassou qui parle, vous comprenez pourquoi il souhaite bonne chance aux candidats à la députation - surtout à ceux du PCT qui ont reçu 30 millions de francs cfa au moins à chacun pour battre campagne, en toute illégalité.
Comme c'est un quotidien, il faut que Pigasse aille prendre tous les jours la dictée chez Sassou. Est-ce ce qui expliquerait son attaque cardiaque ? En effet, il y a six mois, l'homme qui reçoit 300.000 euros de la SNPC chaque trimestre, un argent qu'il devra rembourser demain au Congo, a subi un pontage coronarien. Il a failli y rester ; il fallait l'évacuer d'urgence en France. Nous avons appris que si ce monsieur reçoit tout cet argent immérité, ce n'est pas pour la beauté des textes ou parce qu'il a créé les Dépêches pour contrebalancer l'influence des écrits comme les nôtres , non, c'est parce qu'il fait du lobbying en France pour Denis Eléphant Sassou Nguesso qui en a bien besoin en ce moment - puisque sa femme Antoinette Sassou Nguesso revient bientôt en France : Biens Mal Acquis, Affaire du Beach, affaire du 4 mars 2012, tout cela donne une très mauvaise image du gangster en chef et il faut bien que des gens l'aident. C'est peut-être pour cela que la justice française où les juges tripointés sont légion traîne des pieds et des décisions...
Hilaire Moko : Ce général proche de Denis Sassou Nguesso pourrait avoir joué un rôle macabre dans l'affaire des disparus du Beach ; pourtant, il est en France sans être inquiété. Etrange ! Il a perdu sa position à la présidence de la république à cause d'une altercation ; ce qui a attiré l'attention sur cet homme dont on ne parlait guère. Il semble qu'il serait actionnaire dans la maison mère des Dépêches de Brazzaville (c'est une rumeur que nous allons vérifier), une société au capital de 7000 euros qui rapporte gros. S'il est en France, à l'ambassade de Paris, nous savons à présent que ce n'est pour les Dépêches mais pour raison de santé et dans tout ça, il se rapproche de Lopès qui collabore avec Pigasse à travers la revue Géopolitique. Tout finit par se savoir dans notre petit pays. Qu'il redoute que l'affaire du Beach ne fasse pas un bond de vérité dans lequel son rôle pourrait être établi de façon indiscutable : il irait continuer à se faire soigner directement à la Haye...
Henri Lopès : C'est l'ambassadeur indéboulonnable du Congo en France. Son règne est aussi long que celui de Denis Sassou Nguesso à la tête de l'Etat et c'est un exploit pour un ambassadeur qui nous a écrit un seul véritable livre dans sa vie : "Tribaliques", comme un livre prophétique. Il semblerait que son maintien en poste a quelque chose à voir avec Pigasse qui plaide pour qu'il y reste en place car leurs petites magouilles marchent bien en prospérant allègrement. Quand on parvient à arnaquer 300.000 euros à un pays, et que la SNPC vous paye jusqu'au siège de votre société 38 rue Vaneau 75007 Paris entre 4000 et 5000 euros par mois, il y a de quoi se réjouir et, comme il ne faut jamais changer une équipe qui boukoute si bien en cassant des cacahuètes sur le dos des enfants affamés du Congo, on se soutient, on se maintient, on s'agrippe jusqu'à ce qu'un jour le coeur lâche car cette magouille dans laquelle le Congo perd de l'argent ne saurait ne pas être dénoncée et nous invitons les avocats congolais en France à se pencher sur l'affaire Pigasse, cet homme qui a monté une escroquerie qui marche si bien qu'elle aurait attiré l'appétit de Claudia Lemboumba et de celle qui garde la tombe vide de De Brazza dans le seul mausolée au monde qui honore un colon - d'ailleurs, c'est parce qu'elle n'aurait pas reçu les Dépêches que le grand éléphant l'aurait placée dans le mausolée avec son budget pour qu'elle se repaisse en paix. Les deux tigresses guettent chaque battement de coeur de Pigasse : à son âge, cette surcharge de travail au quotiden pourrait finir par lui rester dans la gorge et cette affaire à 300.000 euros par trimestre qui roule si bien pourrait s'arrêter.
Mais il y a une autre raison qui pourrait arrêter net la belle mécanique magouilleuse de Pigasse du jour au lendemain : la disparition du grand éléphant qui laisserait les Dépêches sans défense. Et cela, Pigasse le sait, lui qui place ses sous pour laisser un bel héritage à ses enfants.
Sur le plan littéraire, Pigasse est le "nègre" blanc de Sassou et cette noirceur lui convient très bien puisqu'elle rapporte gros - même s'il faut se compromettre sur le dos d'un peuple qui souffre.C'est une mode qui a été inauguré par feu Omar Bongo qui avait son journal où il pouvait donner la réplique à ses adversaires.
Cher Pigasse, à chaque bouchée de pain, à chaque lampée de Champagne, sache que tu prives un petit enfant du Congo d'un moungouélé et cela mérite que tu nous rendes des comptes dans cette vie. La prochaine manifestation, nous viendrons devant le siège de ta fausse Agence d'Information qui ne nous informe de rien mais qui sert à Sassou de jouer à l'écrivain pour intoxiquer le peuple et le manipuler au travers de tes Dépêches qui se dépêchent de vider les caisses de la SNPC avant qu'il ne soit trop tard parce que cette société privée, cette SNPC ne représente pas les intérêts du peuple congolais et tôt ou tard ceux qui ont participé à affamer le peuple congolais comme Pigasse devront rendre des comptes. Aussi, cher monsieur, pour cette raison, nous souhaitons que votre coeur tienne le coup encore très longtemps...