Chaque jour, je donne de façon bénévole deux à trois heures pour suivre l'actualité de notre pays, lire mes mails et informer nos compatriotes. En 2008, au cours de mon voyage au Congo, j'ai constaté le paradoxe suivant : il est plus difficile d'avoir des informations du Congo au CONGO qu'à l'ETRANGER. Il faut donc faire oeuvre désintéressée d'informer et d'instruire le peuple : c'est en travaillant la conscience de nos compatriotes que nous parviendrons entre autres moyens de restaurer notre démocratie confisquée. Il est facile de comprendre pourquoi la dictature Sassou&Nguesso&Okemba a détruit l'éducation nationale : le but est de plonger le pays dans l'ignorance et lorsque le peuple ignore ses droits, il lui est impossible de les renvendiquer ou de livrer batailler pour.
De temps en en temps, un mail, un coup de téléphone d'encouragement qui montre que nos compatriotes nous lisent et vous êtes de plus en plus nombreux. DNCB compte 232 abonnés (nous vous conseillons de vous abonner à la NewsLetter pour être informé de façon instantanée)- ce qui n'est pas rien. Nous sommes obligés de jouer le rôle d'une information libre parallèle à l'information officielle qui est censurée- pour preuve, elle ne dit pas la vérité sur les arrestations qui se déroulent en toute opacité et en toute violation des droits fondamentaux car pour une soi-disant enquête administrative, on séquestre des citoyens pendant plus de dix jours juste dans le but de leur faire dire n'importe quoi qui éloignerait l'attention des véritables coupables qui courent toujours au grand dam de Sassou.
Sans notre divulagation des faits sur internet, on n'aurait pas vu monsieur Emmanuel Yoka, ministre de l'injustice, parler de Tsourou et des avocats arrêtés. Nous faisons en sorte que le pouvoir de Brazzaville ne contrôle plus l'information et qu'il se rende compte qu'en dépit de la censure, des menaces, du secret, des collusions, des connivences, nous parvenons grâce à un travail de fourmis, à sortir en plein jour ce qui se fait dans l'ombre au Congo-Brazzaville.
Bien sûr que nous sommes un réseau car un homme seul ne peut pas réussir dans cette tâche difficile, lourde de conséquences car la dictature Sassou&Nguesso&Okemba nous considère comme ses ennemis. Pourtant, nous ne voulons que le BIEN-ETRE, LE DEVELOPPEMENT de la nation tout entière dans une démocratie apaisée où le fait d'être de telle ou telle ethnie n'aura plus aucune importance.
Un mail d'un compatriote écrit depuis l'Afrique du sud me conseille de faire oeuvre de pédagogie en éclairant la conscience congolaise au travers de leçons et de cours sur les ressources, la constitution, la manière dont le pays est géré, etc. C'est ce que nous essayons de faire au quotidien ; il faut peut-être encore un peu plus de pédagogie et nous allons essayer de répondre aux attentes de nos concitoyens.
Je signale que DNCB est ouvert à tous ceux qui peuvent apporter une information utile au monde entier à propos du Congo et des drames qui s'y déroulent. Nous savons que nous devons apporter la nourriture de l'esprit au peuple pour que sa conscience politique grandisse en dépit des freins causés par les divisions et les injustices entretenues par le pouvoir de Brazzaville qui sait qu'UN CONGO UNI SIGNERAIT LA FIN DE LA PIRE DICTATURE AU MONDE...