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Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.

L'HOMME QUI VOULAIT DEVENIR MINISTRE DES FINANCES MAIS QUI EST DEVENU...

gal-506900.jpgMINISTRE DE L'INJUSTICE ! Il s'agit évidemment d'Aimé Emmanuel N-Yoka, avocat-safou-foufou de son Etat dont un jeune compatriote du nord a bien voulu me relater la trajectoire politique depuis le retour de son éléphantesque neveu aux affaires louches de la république royale bananière du Congo, Denis Sassou Nguesso. Le jeune homme nous raconte que le poste que visait maître en fourberies Aimé Emmanuel N-Yoka, ce n'est pas le ministère de l'injustice mais celui des finances pour contrôler la manne financière du pays. Sassou lui aurait dit  au sortir du coup d'Etat de 1997 : "Tonton, je ne peux pas te donner ce poste à cause des accords que j'ai avec le Bangangoulou...", en fait les accords entre Sassou et Mathias Dzon, le Téké - ce qui accrédite encore de plus bel ma position de ne pas reconnaître Mathias Dzon comme véritable opposant - comme nombreux découvrent ou font semblant de découvrir que Ntoumi, un autre personnage sorti de nulle part,  à la trajectoire trouble, n'est pas un opposant mais bien un allié de Denis Sassou Nguesso puisqu'il a soutenu Aimé Emmanuel N-Yoka à Vindza lors de l'élection législative.

Aimé Emmanuel N-Yoka se serait retrouvé à la présidence de la république où il a brillé par son absence car le poste ne lui donnait pas satisfaction. Sassou l'enverra au Maroc comme ambassadeur mais notre avocat était plus à Brazzaville qu'à Casablanca ou à Marrakech. Denis Sassou Nguesso, pour le contenter va le nommer au ministère de l'injustice en y faisant un ministre d'Etat.

C'est là où les choses deviennent intéressantes puisqu'Aimé Emmanuel N-Yoka aspire toujours à devenir ministre des finances. Il saborde le travail au ministère de la justice pour que Denis Sassou Nguesso lui donne le ministère de ses rêves. Arrestations arbitraires, falsification des accusations et des preuves et surtout, une (in)justice à plusieurs vitesses : dans un pays où la loi ne fait pas acception de personnes, des victimes innocentes qui auraient perdu leurs biens ou leurs vies dans un accident de train, un crash d'avion ou les explosions du 4 mars 2012 seraient toutes indemnisées et l'Etat aurait veillé à ce que l'on recontruise les maisons détruites à Ouenzé, à Mfilou ou à Pointe-Noire, etc. Quant aux victimes du coup d'Etat, n'en parlons pas :seules les villas de nantis du système ont été reconstruites... Et, nous n'avons jamais vu le ministre de l'injustice monter au créneau pour faire entendre le droit puisqu'il s'en fiche. Certainement pour mieux le calmer, Sassou a ajouté à notre ministre d'Etat un statut de (faux) député à Vindza. En fait, il est comme récompensé de mal faire son travail ou de ne pas le faire du tout ! Incroyable mais vrai !

Nous avons appris que l'homme avait des problèmes de santé - comme tout homme de son âge et le fait qu'il avait de nombreuses affaires en Afrique de l'ouest - ce qui ajouté au fait que l'homme n'est à  son poste que malgré lui, expliquerait son absentéisme conséquent et les négligences à son poste - d'aucuns pourraient ajouter son incompétence car il laisse des innocents comme Marcel Tsourou subir l'injustice - puisque la détention provisoire de cet homme viole la loi de la république par sa durée. En tout cas, la justice n'a jamais été aussi mal servie que depuis que notre avocat de l'injustice s'est installé sur le fauteuil de son ministère.

Jules Ondongo, l'actuel ministre des finances, est averti : son poste est convoité par un serpent depuis très longtemps et on se demande ce qu'il fera pour arriver à ses fins puisqu'il manie l'injustice et la fourberie à la perfection...

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