L'Afrique est le continent des impostures, lisait-on, dans un de mes articles. J'évoquais l'imposture identitaire à l'intérieur de laquelle on peut distinguer celle de la fausse identité nationale qui a permis et permet encore à des étrangers de présider aux destinées de pays dont ils ne sont pas les ressortissants. Cette imposture identitaire est un crime grave parce qu'un étranger ne se préoccupe pas de la condition des citoyens d'un pays lorsqu'il accède au sommet de l'Etat comme un natif le ferait. Il a toujours un déficit de compassion et il est plus facile pour de tels énergumènes de livrer ledit pays entre les mains des étrangers. C'est ce que l'on a observé partout où ce fut ou c'est encore le cas.
Combien de chefs d'Etat imposteurs squattent ou ont squatté le fauteuil présidentiel en Afrique ? Alassane Dramane Ouattara, le Burkinabé, président de la Côte-d'Ivoire ? Denis Sassou Nguesso, le Béninois ? Feu Omar Bongo Ondimba ? Mobutu Sese-Séko, le Centrafricain ? Bokassa, l'Abbey, originaire de Côte-d'Ivoire comme Patassé ?
Je lis actuellement le dernier livre de Pierre Péan intitulé "Nouvelles Affaires Africaines Mensonges et pillages au Gabon". Le livre établit clairement qu'Ali Bongo Ondimba n'est pas un Gabonais et que par conséquent, il n'a rien à faire à la tête du Gabon.
Le pillage du Gabon par les étrangers sous la direction de Maixent Acrombessi d'origine béninoise, directeur de cabinet tout-puissant au palais du bord de mer, est un scandale répugnant. Ce n'est pas nouveau et il n'y a pas lieu de s'y attarder. Par contre, je suis bien curieux de savoir quelle suite le procureur de la république près le Tribunal de Grande Instance de Libreville a donné à la plainte de monsieur Bengono Nsi contre X déposé en 2011 à propos du faux acte de naissance d'Ali Bongo Ondimba car il est évident que c'est un faux. La plainte l'explique assez bien :