Nous nous interrogions sur la politique africaine de François Hollande, celle de Nicolas Sarkozy étant connue comme une rupture verbale, une rupture qui s'arrête à la porte du mot, une simple déclaration sans véritable intention, une continuité dans les faits pour une grimace dans l'intention. D'ailleurs, nous notons tous que le procès des biens mal acquis n'avance pas comme il se devrait et il force à croire qu'il y aurait des pressions de nature politique. A son tour, François Hollande s'empare du même mot ; nous espérons qu'il ne soit pas un mot maudit et que nous verrons, s'il est élu, une vraie rupture car nous en avons assez de plus de cinquante ans de relations verticales qui nous imposent des gouverneurs noirs comme si la colonisation n'avait fait que se réfugier derrière la couleur locale qui nous donne l'impression que l'ennemi de l'extérieur, le colon, a disparu. Hollande fait bien de constater la lenteur dans les dossiers judiciaires concernant les Biens Mal Acquis comme si la justice française était retenue par la queue.
NOUS ESPERONS SI HOLLANDE GAGNE, PLUS DE SERIEUX, PLUS D'EXEMPLARITE CAR LA FRANCE NE PEUT ETRE UN TERRAIN DE JEU DE DICTATEURS EN MAL DE DEPENSES VOULANT FLAMBER L'ARGENT PUBLIC. IL FAUT QUE LA METROPOLE CESSE D'ETRE COMPLICE DE COMPORTEMENTS INHUMAINS QUI LAISSENT MOURIR DE FAIM DES ENFANTS PAR L'ACHAT DE BIENS MAL ACQUIS QUI NE SERVENT A RIEN PUISQU'UN DICTATEUR COMME SASSOU PREFERE DEPENSER L'ARGENT DE L'ETAT DANS DES HOTELS DE LUXE AU LIEU D'ALLER DORMIR AU VESINET...