A mes 252 abonnés, à tous les lecteurs de DCNB, au peuple congolais, je vous annonce l'élection de François Hollande à la présidence de la république française avec près de 52% comme notre réseau nous avait informé - certains depuis l'Afrique. C'est une nouvelle espérance qui naît en France, en Europe et sur le continent africain. Nous félicitons François Hollande, second président de gauche de la cinquième république française pour sa campagne sereine et constante. Nicolas Sarkozy paye une posture qui ne convenait pas à la profession et surtout, il reçoit la monnaie de sa volonté à diviser le pays entre la France qui se lève tôt et l'autre, entre le vrai travail et le faux travail, entre la France forte et la France faible, etc. Sur le plan européen, Nicolas Sarkozy apparaissait presque comme le caniche de Merkel du fait qu'il disait oui à tout ce que dictait l'Allemagne - allant jusqu'à accepter le sanctionnement de son pays en cas de dépassement de déficit mesuré au travers d'une règle d'or.
L'Afrique a souffert de l'interventionnisme français sur le continent où le favoritisime d'Ali Bongo ou d'Alassane Ouattara a attristé les défenseurs de la démocratie car nous avons eu le sentiment que la notion de non-ingérence ne s'appliquait pas à notre continent : nous avons vécu avec beaucoup de tristesse et de colère le bombardement de la présidence de la république ivoirienne par l'aviation française.
Nous, ex-toujours colonies françaises, continuons à subir le diktat des multinationales comme TOTAL-ELF-FINA qui nous imposent des "gouverneurs noirs" en guise de chefs d'Etat et nous espérons que tout cela va changer - même si nous savons que la raison d'Etat ou l'intérêt de la France peut induire des comportements contre-nature. François Hollande est arrivé au sommet de l'Etat et il va à la fois mesurer et sa puissance et son impuissance face à la finance, face aux ennemis de l'intérieur et de l'extérieur. En effet, la crise n'est pas terminée et même si nous savons qu'elle a été provoquée par les banques, nous savons combien les Etats en pâtissent - en dépit du fait qu'ils aient sauvé les banques.
Au nouveau président de la république française, François Hollande, recevez nos félicitations pour la campagne que vous avez menée dans une posture qui est restée la même pendant tout le déroulement de celle-ci. Nous espérons que vous ferez un peu plus pour la liberté, la démocratie et les droits en Afrique en général et au Congo-Brazzaville en particulier. La gauche place l'homme au centre de l'échiquier - même si les forces de l'argent lui conteste cette vision. Nous osons croire que vous pousserez vers la sortie tous ces dictateurs qui affament leurs peuples comme Denis Sassou Nguesso. Pour terminer, nous vous souhaitons BON VENT !