Ce dimanche, les Français élisent leur futur président pour cinq ans. Nous sommes au courant des tendances mais la loi nous empêche de les publier. C'est une élection très attendue tant pour la France, l'Europe que l'Afrique. La France espère tourner la page Sarkozy, l'Europe veut remettre la croissance au centre des enjeux au travers de la voix du changement pour équilibrer l'austérité. Quant à l'Afrique, elle espère une rupture un peu plus sérieuse que celle annoncée par Nicolas Sarkozy : nous attendons des signes qui montrent que nous allons vers la fin de l'ère des gouverneurs noirs. L'interventionnisme français a repris des couleurs sous la présidence de Nicolas Sarkozy ; nous l'avons vu en Côte-d'Ivoire où un palais présidentiel a été bombardé et en Lybie où les avions de Dassault ont bombardé le pays jusqu'à la chute et la mort de Kadhafi. Nous espérons une France grande, d'une grandeur qui ne se fait pas au détriment de l'Afrique mais entre nos souhaits et la RAISON D'ETAT OU RAISON DE GRANDEUR, il y a une grosse différence...
Nicolas Sarkozy s'est dangereusement rapproché des thèses du front national pour flatter son électorat de six millions de voix. Ce glissement de la droite populaire vers son extrême a montré que Nicolas Sarkozy veut garder le pouvoir à tout prix - quitte à donner des gages à l'électorat du Front et c'est toujours l'immigration qui est en ligne de mire !
Au moment où nous vous écrivons, nous savons qui est en tête et de combien. Il reste encore un peu plus de trois heures pour vous donner les résultats définitifs.