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Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.

FESTIVAL ETONNANTS VOYAGEURS : NE L'AVAIS-JE PAS PREDIT ?

COMMENTAIRE : Nous n'avons pas l'habitude de publier deux fois le même article mais là, il faut le rééditer en y ajoutant ma prédiction afin que vous compreniez que j'avais vu juste : on a beau maquiller l'oeil ou le regard, cacher la misère sous la magie des mots, elle vous fusille la conscience, elle vous harcèle le bocal. On a beau jouer à l'autruche pour ne pas voir la misère ou l'injustice mais rien n'y fait et on finit par être rattrapé à chaque fois que l'on ouvre les yeux.

 

Le Festival Etonnants Voyageurs est peut-être allé inventer une beauté artificielle en Enfer, trouver des fleurs dans la saleté quoitidienne mais quand la réalité est laide, quand votre pays est souillé, vous finissez, grand écrivain qui ne parle jamais de la misère de son peuple ou pas, personnalité qui vend un Congo idyllique ou non,  avec la boue qui vous éclabousse dès que vous ouvrez les yeux !  Même si vous les fermez, l'odeur de la merde vous rappelle à un dépotoir cloaque et vous pouvez peindre l'imaginaire avec toute la poésie d'Hugo à Verlaine, comme l'oeil de Caïn dans la tombe, la vérité vous regarde TOUJOURS de toute sa crasse.

Une femme a interpellé Alain Mabanckou lors de l'ouverture du Festival Etonnants Voyageurs. Nous espérons que la police secrète du pouvoir ne l'a pas arrêtée. Je vous le dis, ce pays est sale, sa politique et ses politiciens puent et n'ont d'hommes que l'apparence morphologie que nous partageons avec nos cousins simiesques car ils n'ont rien compris au sens de l'existence ni à la quintessence de la REPUBLIQUE.

Personne ne lavera ce qui est sali par l'esprit corrompu par le mal avec le savon des mots.  Je dis, PERSONNE ! Pas même Mabanckou. Vous comprenez maintenant pourquoi je suis partenaire de ce festival ?

Nous n'avons rien en commun avec ceux qui font de mon Paradis un Enfer. Nous sommes amour de tout un pays, eux sont la haine de tout un peuple. Mes mots participent dès l'origine à l'intifada qui jette des petits cailloux de David contre Sassou-Goliath, Sassou, l'éléphantesque roi du Congo. MEME QUAND JE ME TAIS, MES MOTS PARLENT TOUJOURS ET QUAND MES MOTS SE TAIRONT, DE NOMBREUX LIONS AURONT VU LE JOUR POUR REPANDRE L'EVANGILE DE LA SALE VERITE POLITIQUE. ILS VIENNENT, ILS LISENT, ILS CRACHENT,  ILS REVIENNENT.  IL Y A DANS LA LAIDEUR UNE ETRANGE BEAUTE QUI FASCINE LE REGARD PLUS QUE LA BEAUTE ELLE-MEME.

Ma plume n'est pas à vendre, ma plume est petite mais ses vertus qui libèrent le regard et la conscience sont gigantesques. PERSONNE, JE DIS BIEN PERSONNE NE REGARDE LE CONGO DE LA MEME FACON APRES AVOIR LU LDM, FILS DE LA TERRE OU LE FEU, L'EAU ET LA TERRE FECONDERENT LA VIE POUR QUE S'INSCRUTE EN MOI, A JAMAIS, JUSQU'A L'OS, L'AMOUR DE LA VERITE.

 

Voici ce que j'ai d'abord écrit pour répondre à nos frères qui voyaient d'un mauvais oeil le projet d'Alain Mabanckou  :

 

Nous avons le plaisir de vous annoncer que Demain le Nouveau Congo-Brazzaville est partenaire de l'émission UN LIVRE UN JOUR proposée et présentée par Olivier Barrot sur France 3 qui couvre le festival ETONNANTS VOYAGEURS  se déroulant à Brazzaville du 13 au 17 février 2013, la capitale de notre pays. Nous vous  faisons découvrir le lien suivant : http://programmes.france3.fr/livres/un-livre-un-jour/evenements  qui va présenter chaque jour des documents tournés in situ. Aujourd'hui vous découvrirez celui qui relate au travers d'une vidéo l'atelier de formation Slam animé par Rouda, Paul Wamo et Amkoullet en direction des jeunes brazzavillois. Nous profitons aussi pour vous faire connaître la page Facebook de l'émission à l'adresse suivante : https://www.facebook.com/pages/Le-cercle-un-livre-un-jour/102009973279133

De quelque façon qu'on le prenne, ce festival est un honneur fait au Congo car si on ne parle plus du Congo, c'est que le congo est mort. En tant qu'amateur de livres et de musique, nous ne pouvions qu'accepter l'offre de partenariat que nous avons reçue.  Mais surtout, c'était une ouverture de DNCB vers les Français qui ont désormais l'opportunité de nous découvrir - même si vous avez ipso facto que la preuve que la presse française nous connaît.

Le Slam est à la frontière de la musique, de la poésie et de l'oralité. C'est une forme de libération de la parole dans l'éloquence et le rythme ; nous sommes pionnier comme vous le savez question libération de la parole, cette énergie qui extériorise celle du cerveau en la verbalisant, en la transformant en une force qui meut l'homme en touchant son âme, en faisant sens dans un monde mû par l'entropie, un sens qui devient partage, culture. Tout ce qui vise une élévation de l'esprit de nos compatriotes nous intéresse. La parole en musique peut transformer l'homme intérieur et mutatis mutandi, l'homme extérieur.

Il faut laisser ceux qui voient de la beauté en enfer la décrire car nous avons besoin de cette graine esthétique pour transformer l'enfer en Paradis. Ce n'est pas le Congo qui est laid mais ses propres fils qui le trahissent et le transforment en dépotoir. Et, de même que Jésus n'a pas condamné Judas, laissez ceux qui ferment les yeux face à l'horreur le faire : LA SALETE, L'INJUSTICE, LES EGAREMENTS NE DISPARAITRONT PAS POUR AUTANT.

Ce partenariat est aussi le signe que votre blog a une visibilité qui n'intéresse pas que les Congolais. Nous avons ouvert notre coeur pour parler le langage de l'amour et de la vérité et jusqu'ici, vous nous le rendez bien. En acceptant ce partenariat, nous avons explicitement souhaité garder notre liberté éditoriale. Et cet article le prouve bien.

Nous travaillons à l'émancipation de notre pays et ceux qui critiquent le fait que ce festival soit organisé par Henri Lopes et/ou Mabanckou ont certes des bons arguments pour porter de tels griefs mais à chaque fois que la lumière se tourne en direction du Congo, elle y éclaire à la fois toute sa beauté, toute sa laideur, toutes ses injustices et qu'importe que l'on estime à tort ou à raison qu'Alain Mabanckou soutienne le régime : il y aura un temps pour séparer le bon grain de l'ivraie...

Nous avons de la matière première pour l'écriture et ce champ ne nous est pas interdit. Ce n'est ni un auteur, ni un ambassadeur que nous mettons en valeur mais seulement le CONGO et nous voulons donner aux Français qui viennent sur le site UN LIVRE UN JOUR l'occasion de nous découvrir, de mieux connaître notre combat pour la liberté et la démocratie et nous savons tous que le rap est une parole brute qui s'est approchée de la musique pour en épouser la forme mais qui a fini par devenir une véritable forme de contestation sociale. Le Slam peut aussi devenir une arme contestataire.

Nous tenons à signaler que nous n'avons pas reçu le moindre écu sonnant et trébuchant pour ce partenariat. Notre dessein : que les Français qui vont sur le site de France 3 nous découvrent et nous lisent ; ils se feront une autre image du Congo plus conforme à la réalité, à la souffrance du peuple.

Il est un proverbe du clan Makanda qui dit : "Dieu est le seul capable de transformer le mal en bien, la mort en vie..."

 

Voici ce que cette héroïne sorti de nulle part a dit devant toute la presse et je parie qu'on se souviendra plus d'elle que de tous les livres de Mabanckou un jour  (cliquez sur Prédiction ) :

 

Prédiction Prédiction

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N
<br /> Merci Le Lion de MAKANDA pour votre travail de conscientisation de notre peuple désabusé par des discours lénifiants. Merci à cette dame qui a eu le courage de fustiger l'insouciance de cet<br /> écrivain qui cherche à atteindre la cheville de nos ainés de la littérature congolaise. Elle me fait penser à LAMARTINE qui a dit:" A l'origine de toute chose, il y a toujours eu une femme. La<br /> femme inspire, élève et console". Les temps actuels exigent que les écrivains et artistes congolais soient les voix des sans voix à l'exemple des précurseurs des révolutionnaires français tels<br /> Denis DIDEROT, Jean-Jacques ROUSSEAU, VOLTAIRE, La FAYETTE, Jean Antoine Nicolas de Caritat.<br />
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