Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
Par Le Lion de Makanda (LDM)
Veuillez trouver ci-joint un large extrait de mon allocution prononcée le 07 juin 2014 aux Assises Nationales de Paris. La vidéo a été tournée par un ami sur mon téléphone portable. Le début de l'allocution n'a pas été enregistré. Hélas, elle est penchée mais vous pourrez entendre parfaitement le message. Je finirai bien par trouver une version plus verticale. L'essentiel, c'est le message prononcé dans la ligne droite du discours de Lyon où le Lion De Makanda introduit pour la première fois dans notre jargon politique un concept qui résume la solution politique du Congo voir de de l'Afrique, concept déjà repris et adopté par certaines personnalités politiques : UN PEUPLE UN ET INDIVISIBLE DANS SES DROITS ET SES DEVOIRS. Bien entendu, un peuple souverain ayant pris la peine de se vêtir de sa souveraineté. La république une et indivisible ne suffit pas. Elle renvoie surtout à l'indivisibilité d'un territoire, à la mise en commun des ressources de tous les tsis destinées à être gérées par un Etat symbole du ciment républicain. Or, le plus important, c'est de vivre en tant que peuple UN et INDIVISIBLE dans ses droits et ses devoirs. L'indivisibilité dans les droits et les devoirs aboutit inéluctablement à la justice sociale. Egaux dans nos droits, égaux dans nos traitements, égaux dans la jouissance des fruits des ressources mises en commun.
Certains pourront toujours arguer que cela relève de l'utopie. Je leur répondrai que personne ne croyait que la nation arc-en-ciel de Nelson Mandela serait une réalité. La différence n'est une richesse qu'à la condition qu'elle soit attachée à celle de l'autre dans une symbiose sociale. Nous avons la faiblesse de croire qu'un vivre ensemble dans un mieux-être pour tous est encore possible. Nous faisons le défi de l'unité là où les autres font le pari de la division : la réponse est simplement d'ordre politique.
Le temps des mutations profondes des états de conscience de l'homme africain est arrivé. Oui, nous vivons dans un monde où les puissances de l'argent font et défont les Etats en Afrique mais cela n'est vraiment possible que parce que les peuples africains ignorent qu'ils incarnent le POUVOIR. Il est temps de croire qu'en partageant avec les occidentaux la notion d'homo sapiens sapiens, nous soyons aussi capables de sortir de la préhistoire politique dans laquelle nous sommes plongés depuis cinquante-quatre ans - en ce qui concerne le Congo. A mon humble avis, si nous ne parvenons pas l'état de peuple un et indivisible, nous ne pourront prétendre à la démocratie, c'est-à-dire au pouvoir du peuple par le peuple. C'est même notre qualité d'êtres humains à même de prendre leur propre destin collectif en jeu qui est engagée.
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