Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
Lisez bien le texte ci-dessous ; il vient d'un grand journal qui n'hésite pas de faire l'analyse en terme ethnique car l'ethnie commande la sélection et la fonction des hommes au sein du pouvoir de Denis Sassou Nguesso. Dans ce schéma, être Mbochi apparaît comme appartenir à la race des "dieux" et ce sentiment est décuplé quand on vient d'Oyo ou d'un endroit proche d'Oyo mais le mieux, c'est d'appartenir à la famille Sassou, c'est-à-dire d'être de sang royal.
Nous savons tous que les Mbochis sont dominants en proportion (99%) au sein de la SNPC qui gère le pétrole congolais ; Ce que vous ignorez c'est que le ministre André-Raphaël Loemba, du sud parce que Vili, ne joue qu'un rôle de ministre technique au point où le DG de la SNPC, Jérôme Koko, ne lui rend pas compte de quoi que ce soit mais traite directement avec Denis Sassou Nguesso. Tout ça, parce qu'il est Mbochi et vient de Bokouélé, à côté d'Oyo. Cette parenthèse s'impose pour expliciter la domination des Mbochis dans tous les systèmes. Si Koko ne rend pas compte au ministre de tutelle André-Raphaël Loemba, je vous laisse imaginer la liberté dont dispose le DGA "KIKI", fils de monsieur le grand éléphant, c'est-à-dire, prince du royaume dpnt la succession au trône royal est programmé par son père depuis fort longtemps.
Au Congo, l'ordre hiérarchique ne compte pas puisqu'il suffit d'être Mbochi pour dominer un ministre issu d'une ethnie du sud. Dans tout système apartheid, de castification ou de racisme, ce qui compte avant tout, c'est l'identité, le sang, les origines, le reste n'ayant pas d'importance.
Nous voyons un peu plus clair dans le plan mis en place pour conduire Denis Christel Denis Sassou Nguesso au pouvoir :
1) il est élu député et c'est pratiquement fait à Oyo, fief de son père car nous ne voyons pas comment il ne pourrait ne pas être élu ;
2) il quitte son poste de DGA à la SNPC où un autre Mbochi de sang royal le remplace ; il semble que le successeur soit déjà trouvé ou en passe de l'être ;
3) il est nommé ministre- ce qui est prévu lors du prochain remaniement ministériel qui devrait intervenir avant le 15 août 2012 (nous parlons au conditionnel) ;
4) il se positionne pour succéder à son père et c'est là où le poste de ministre qu'on va lui proposer peut avoir son importance : j'imagine qu'on pourrait lui donner le poste de ministre de la défense mais peut-être pas tout de suite ;
5) il succède à son père et poursuit la domination mbochie sur les peuples kongo et téké.
Cependant, ce jeune homme a un handicap : il ne sait pas parler mbochi, la langue des "dieux" ; or, il faudra qu'il soit parfait pour être accepté par tous. Aussi, il prend des cours accéléré de mbochi pour avoir tous les atouts de son côté. Vraiment, Denis Sassou Nguesso ne veut rien laisser au hasard.
Une correspondance vient compléter le tableau en nous expliquant un peu mieux pourquoi ce fils de mangeur de ngoki ne parle pas la langue des "dieux" venus d'ailleurs :
"Denis Kristel, né de mère zaïroise, élevé en France à Gonesse par madame Marie Hélène Gayami, qui était attachée à l'Ambassade du Congo à Paris..."
Le petit a grandi à Paris et n'a pas eu le temps d'apprendre le mbochi et ça explique tout. Nous savons qu'il fera tout son possible pour exceller dans la langue de papa pour rassembler après lui autour de la langue et du sang. En effet, la différence s'exprime d'abord par la langue. L'autre, le barbare, le moins que rien, ne parle pas ma langue de seigneur et ce défaut qui peut faire que la greffe mi-zaïroise, mi-.congolaise ne prenne pas doit être gommée au plus vite ! Papa n'a plus beaucoup de temps et on se demande pourquoi il ne s'y prend que maintenant. Est-ce parce que papa a déshérité Jean-Dominique Okemba qu'il a forcé de l'accompagner à RIO+20 parce qu'il n'a plus entièrement confiance en lui ?
Ceux qui parlent d'unité, je me demande s'ils comprennent ce que veut dire ce mot - alors que la désunion, l'apartheid, l'ethnoracisme, constituent la politique du pouvoir mené par Denis Sassou Nguesso depuis son retour aux affaires louches de la république - lui qui considère que lorsqu'un Congolais n'est pas Mbochi, il n'est rien du tout !
L'ethnoracisme est un racisme et un apartheid tribal où l'on doit absolument dominer ceux qui n'ont pas la chance d'appartenir à la bonne ethnie. Qu'importe le talent, les compétences, il faut d'abord avoir la bonne identité. Ca ne vous rappelle rien ? A l'époque coloniale, un colon qui arrivait de la puissance tutélaire, quel que soit son niveau mental ou d'instruction, était déjà supérieur aux nègres et sa position devait être forcément au-dessus de celle de tous les nègres. C'est cette logique qui est poursuivie aujourd'hui et si vous ne le comprenez pas, c'est que vous n'avez rien compris au Congo actuel.