François Hollande a tenu aujourd'hui un discours au Palais Omnisports de Bercy (Paris) en présence de dix-sept mille personnes. Son élection à la présidence de la république française si elle tient ses promesses ne sera pas une bonne nouvelle pour les dictateurs. Nous espérons que la raison d'Etat ne le fera pas changer d'avis. Il faudra que cette fois-ci la rupture soit effective, qu'elle ne s'arrête pas au niveau de la déclaration mais qu'elle descende jusqu'à devenir une réalité. Si la France change d'attitude face à des dictateurs comme Denis Sassou Nguesso, l'Afrique avancera beaucoup plus vite vers sa rédemption politique. Lisez donc cet extrait de son discours :
"Mais je ne pense pas simplement à l’Europe, je veux aussi que le scrutin du 6 mai soit pour l’Afrique, l’Amérique latine, les continents qui regardent la France toujours avec espérance, admiration, même si parfois l’histoire nous a mis les uns en face des autres. Nous sommes la France, pas n’importe quel pays du monde, la France, celle des libertés, des conquêtes, des valeurs, des principes, de l’humanisme ! Et c’est cette France-là qui est attendue partout dans le monde ! Je veux que le 6 mai soit une bonne nouvelle pour les démocrates et une terrible nouvelle pour les dictateurs. Voilà ce que nous avons à porter, y compris dans cette élection présidentielle !"