Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
Par Le Lion de Makanda (LDM)
Entre Sassou, premier Béninois du Congo, et Kabila, premier Rwandais du Congo, le poisson-chat ne passe plus : la rupture est consommée. Kabila Joseph, le premier Congolais du Rwanda, se méfie trop du premier Congolais du Bénin ou quand deux étrangers juchés au haut sommet se regardent en biais. Le piment est tiré et l'ambassadeur est retiré. Kabila Kanambé rappelle avec effet immédiat son ambassadeur.
Pourtant, Sassou a envoyé une délégation plaider que son pouvoir n'avait rien n'a voir avec le putsch manqué contre sa personne mais une fois, la SKOL bue, les Congolais ont repris leurs positions de chaque côté du fleuve : à Brazza, on préfère la Ngok (Crocodile). On sait que joseph se méfie de Sassou et Denis de Kabila. Pour l'instant, c'est le petit Congo ou petit piment qui a piqué le premier ; nous invitons le gros piment à faire de même : quand on a un ami haut perché sur échasses comme Kagamé, il faut s'en servir, Kabila, please ! Entre buveurs de lait de vache on s'entend plutôt bien et Kabila sait que Sassou pense qu'il est le cheval de Troie de Kagamé en RDC - ce qui veut dire qu'il a compris la volonté expansionniste des Rwandais.
Kabila prend-il trop de temps à se cacher qu'il aurait perdu en capacité de nuisance, lui l'Oedipe de l'Afrique centrale ? Pourtant, chaque soir, tu dors à Kigali ! Vas-tu laisser Sassou longtemps destabiliser ton pouvoir acquis dans le sang et par le sang sans rien faire ? Il ne suffit pas de retirer un ambassadeur pour que le cobra perde de son venin ou que l'éléphant perde ses défenses. Non, il faut appliquer la politique de la réciprocité pour se faire respecter. Kabila, tu ne feras de vieux os entre Kinshasa et Kigali : il faut se protéger en contre-attaquant. Entre usurpateurs, avant on se respectait mais les choses ont changé : désormais, entre floueurs de peuples, on se ment quand on ne peut se liquider... Il faut jouer à "chasse-qui-peut" quand on ne peut pas jouer à "qui-tue-gagne" !
Rappelle-toi, Kabila de ce que je t'avais dit : "A défaut de canine, il faut faire appel à l'incisive pourrie de Kagamé. Habyarima outre-tombe en sait quelque chose. Une incisive sadique sur échasses est toujours pernicieuse...
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