Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
Par Le Lion de Makanda (LDM)
COMMENTAIRE : Nous savions que le président français François Hollande finirait par recevoir et serrer la main sanglante de l'Alima, une main qu'on dit froide comme celle du diable. Diplomatie oblige. Le lobbying de Jean Paul Pigasse et de Lopès a fini par porter ses fruits. Laurent Fabius a dû expliquer au président français qu'au nom des intérêts de la France, il vaut mieux parfois se "salir" les mains et les nettoyer au lance-flamme juste après (si on ne craint pas de se brûler les mains). Au nom du sacro-saint principe de la non-ingérence, les démocraties occidentales dînent depuis plus de cinquante ans avec les dictatures du monde entier.
Certes, pour des questions de communication, l'Elysée voudra préciser que l'affaire des Biens Mal Acquis ne fait pas partie des sujets de discussion pour cause d'indépendance de la justice mais aucun pro de la com' élyséenne ne peut anesthésier l'imaginaire populaire puisque le grand éléphant arrivera à Paris avec son "caillou dans la chaussure". Personne ne peut savoir à l'avance l'ordre du jour bilatéral entre Hollande et Sassou.
Le monde change en profondeur tandis que la démocratie ne fait que changer de couleur. Elle a toujours su passer du blanc au noir sans passer par le gris...
Sassou peut toujours savourer sa victoire diplomatique mais son passage dans l'Hexagone aura pour effet de remettre l'affaire des Biens Mal Acquis au coeur de l'actualité ; ce qui fera les choux gras de la presse française. D'aucuns prétendent que Denis Sassou Nguesso aurait envoyé des troupes congolaises au Mali épauler l'armée française. Ceci pourrait-il expliquer cela ? Certains dictateurs envoient des troupes au Mali au nom de leur guerre "diplomatique" sous façade de guerre contre le terrorisme : il s'agit d'obtenir le silence et la cécité de la France au prix du sang versé, le sang noir qui, versé en 1945, acheta déjà nos fausses indépendances politiques. La tolérance est la monnaie rendue à toute opération de sacrifice par les puissances de ce monde aux dictatures en noir et sang qui survivent sous les Tropiques. C'est pourtant déjà le cas lorsque l'Afrique noire brade ses richesses pour la grandeur de l'occident...
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