Cette affaire s'est déroulée peu avant les événements du 4 mars 2012. Un jeune homme partait pour le Congo au départ de la France avec juste un petit bagage à main quand une de ses connaissances qui prenait le même vol pour le Congo l'interpella :
"Cher X, je suis en excédent de bagages. Je vois que tu n'as pas de bagage. Peux-tu m'enregistrer ces deux bagages comme les tiens ?
-Bien sûr !"
Il fit donc enregistrer les bagages qui normalement allaient se retrouver en soute et monta tranquillement dans l'avion après les vérifications d'usage. Tous les passagers constatèrent que l'heure de départ était passée mais que l'avion ne décollait pas. Peut-être des problèmes techniques pensa le jeune homme qui fut surpris d'entendre le commandant de bord le prier de le suivre, ce qu'il fit prestement. Il se retrouva devant des policiers qui lui montrèrent les deux bagages en lui demandant :
"Monsieur X, reconnaissez-vous ces deux bagages comme les vôtres ?
-Oui, c'est moi qui les ai enregistrés pour une connaissance qui était en excédent de bagages. Pourquoi ?
-Savez-vous ce qu'ils contiennent ?
-Non, je ne sais pas ; je n'ai pas pris la peine de regarder leur contenu. "
On ouvrit les deux bagages et quelle ne fut la surprise du jeune homme de constater qu'ils étaient remplis d'armes ! On fit venir le monsieur qui les lui avait confiés. Ce dernier reconnut que ces armes étaient bien à lui.
Il semble que ces armes aient bien fait le voyage en direction du Congo et nous nous demandons combien ont pu réussir à faire entrer des armes dans un pays qui est une véritable passoire. Ceci accrédite assez l'idée d'un coup d'Etat qui se préparait.
Vous savez, lorsqu'on donne des informations au Lion de Makanda, on ne lui dit pas tout car on sait qu'il va informer ses compatriotes mais ce que je vous dis dans cet article, vous pouvez certainement le vérifier. Dans tous les cas, même si je connaissais les noms des intéressés, vous comprendriez que j'omette de les communiquer pour leur sécurité comme je le fais à mon habitude.
Des événements graves sont certainement à redouter dans l'avenir proche du Congo car la fin de règne et la succession de monsieur Denis Sassou Nguesso risquent d'être violentes. Souvenez-vous de ce que disait monsieur Boukadia, "l'homme qui prétend toujours tenir ses promesses", évoquant le mois de juillet 2012 dans une vidéo que j'ai mise en ligne et on peut se demander pourquoi...