Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
Par Le Lion de Makanda (LDM)
On va clore ce débat définitivement pour passer aux sujets plus sérieux. Au lieu de perdre du temps sur de tels sujets de distraction, il faut résoudre les vrais problèmes du pays.
Non mais sans blague ! Pour qui nous prend Denis Sassou Nguesso dont on vient de me dire qu'il envisagerait désormais de changer de constitution ? Se croit-il encore en 1997 ? Le contexte n'est plus celui de son coup d'Etat où le président Pascal Lissouba, le premier ministre Bernard Kolélas et tous les ministres sans oublier l'assemblée, le sénat et les cadres avaient quitté le pays. En octobre 1997, le pouvoir institutionnel et politique était vacant, le mandat du président Pascal Lissouba étant par ailleurs épuisé quoique prolongé de façon suspecte. La constitution de 1992 ne lui permettant pas de diriger le pays, Denis Sassou Nguesso pouvait s'aviser à prendre un acte fondamental après abrogation de la constitution de 1992. Cela pouvait se comprendre : il fallait tout de même au pays un pouvoir central - même illégitime pour faire fonctionner les institutions. Ce fut un contexte d'exception, le pays sortant d'un événement tragique causé par l'ambition mégalomaniaque de l'éléphant politique du Congo, le plus vieil assassin politique encore en activité sur le continent africain.
Attendez, en ce moment, le Congo est en paix, a une constitution, les institutions fonctionnent et rien ne pourrait justifier l'abrogation de l'actuelle constitution du 20 janvier 2002 : le pays est en paix avec des institutions stables. Ce n'est pas comme si on était en guerre ou en troubles significatifs pouvant nécessiter des mesures spéciales.
Posons clairement les choses : le pouvoir de modifier ou de changer la constitution vient de ... la constitution elle-même ! Lisez-la, chers compatriotes pour ne pas vous laisser abuser ! RIEN N'A ETE PREVU QUANT A SON ABROGATION DANS L'ACTUELLE CONSTITUTION DU 20 JANVIER 2002 ! LE PRESIDENT OU L'ASSEMBLEE N'ONT PAS LE DROIT DE L'ABROGER CAR IL FAUDRA D'ABORD L'ABROGER AVANT DE LA CHANGER ! OUI, LE PRESIDENT ET L'ASSEMBLEE PEUVENT INVOQUER UN REFERENDUM POUR LA MODIFIER DANS SES ARTICLES MODIFIABLES, C'EST-A-DIRE, QUE LES ARTICLES 57, 58, 185 NE SONT PAS CONCERNES PUISQUE NON COMPRIS DANS LE CHAMP DE LA MODIFICATION ! DONC PAS DE PROBLEME SI ON VEUT Y AJOUTER UN PREMIER MINISTRE OU DONNER PLUS DE POUVOIR AU PARLEMENT EN PASSANT PAR UN REFERENDUM. NUL BESOIN POUR CELA DE CHANGER DE CONSTITUTION ! MAIS L'ALTERNANCE DEMEURE !!!!!
Tenez-vous tranquilles : Denis Sassou Nguesso ou son assemblée de pacotille ne feront rien sans passer par la case REFERENDUM (article 186). Nous attendons donc que l'un des deux ouvre la boîte de Pandore d'où pourrait sortir un mal appelé "COLERE DU PEUPLE"...
Monsieur Denis Sassou Nguesso, suivez les pointillets de l'histoire pour sortir par la porte constitutionnelle car vous n'avez pas le pouvoir d'abroger l'actuelle constitution - donc de la changer. POINT ! Maintenant, dans un pays corrompu jusqu'à l'anus, tout peut être envisagé mais ATTENTION ! Il ne faut pas prendre les Congolais que pour des CONS ! VOUS VOUS CROYEZ EN PAYS CONQUIS MAIS CE N'EST PAS LE CAS ! RESPECTEZ LE PEUPLE CONGOLAIS !
Si on abroge illégalement la constitution du 20 janvier 2002, on crée les conditions d'un vide politique. Les frontières du pays ne seront plus intangibles car le principe d'indivisibilité du territoire ne prévaudra plus, Denis Sassou Nguesso n'est plus le chef de l'Etat, vous députés, vous perdrez vos mandats ainsi que les sénateurs et autres cadres. Le pays repart à zéro mais Denis Sassou Nguesso dégage ! Donc, il ne peut pas changer la constitution.
La légitimité vient de la constitution. L'abroger revient à déposer TOUS les mandats républicains. Vous qui soutenez Denis Sassou Nguesso devrez le comprendre : il n'y aura même plus d'ambassadeurs légitimes du Congo à l'étranger. Et vous, députés et autres, n'aurez même plus le droit de convoquer un référendum puisque VOUS ne serez plus députés. ATTENTION, NE SUIVEZ PAS SASSOU AVEUGLEMENT ! Il s'agit d'un sujet TRES sensible !
NOUS ALLONS VOIR COMMENT DENIS SASSOU NGUESSO VA FAIRE POUR SE MAINTENIR AU SOMMET DE L'ETAT. 2016 : L'INCONNU ! NE SOUS-ESTIMEZ PAS LE PEUPLE CONGOLAIS !!!!!
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