Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
NE LES OUBLIONS PAS
Le 6 juin 2012, les membres du bureau de l'A.R.D s'étaient urgemment réunis au siège de l'A.R.D (Alliance pour la République et la Démocratie) en présence de son président en l'occurrence MATHIAS DZON , cela, à un mois des législatives de juillet 2012, le président de l'A.R.D sortit officiellement de son mutisme sept (7) mois après l'arrestation barbare de MICHEL NTARI à son domicile orchestrée par les éléments du Colonel OBARA PHILIPPE.
MATHIAS DZON avait saisi cette opportunité pour adresser une lettre à DENIS SASSOU NGUESSO concernant MICHEL et NTARI fils qui serait toujours recherché par les éléments du Colonel OBARA PHILIPPE. On apprit que les éléments de la DGST seraient même allés jusqu’à POINTE-NOIRE, la capitale économique du CONGO, à la traque de RAVEL NTARI. Nous ne savons toujours pas pourquoi ces derniers s'obstinent-ils à rechercher NTARI fils ? Ne sachant toujours pas ce qui s'était réellement passé dans la nuit du 12 au 13 novembre 2011, raison de plus, nous ne pouvons vous dire ou fournir plus de détails sur cet acharnement qu'affichent les éléments de la DGST vis-à-vis de RAVEL NTARI. Pourquoi le président de l'A.R.D avait t-il tardivement réagi à cette arrestation barbare de MICHEL NTARI ? Evidemment qu'il y a eu certaines tractations entre les membres de l'A.R.D et quelques officiers militaires de la DGST pour la relaxation de MICHEL NTARI ; malheureusement cela n'avait guère abouti.
Monsieur SASSOU NGUESSO est allé si loin dans sa politique machiavélique ; on aurait récemment appris que MATHIAS DZON, président de l'A.R.D, candidat à Gamboma aux législatives du 15 juillet 2012, l'un des pricipaux opposants au pouvoir destructeur de monsieur SASSOU NGUESSO, serait en voie d'être interpellé par les autorités de BRAZZAVILLE.
Le mercredi 18 juillet 2012, après sa participation aux élections organisées sur ses terres à Gamboma, le président de l'A.R.D prenait le chemin de retour pour Brazzaville avec sa délégation aux dires des observateurs sur place. Mathias Dzon avait remporté Les dernières élections législatives. Cela n'est pas du goût du clan SASSOU qui en retour affirme l'inverse.
A 100 km de Brazzaville, le convoi de MATHIAS DZON, président de l'ARD, a été stoppé par des hommes armés, visiblement des militaires envoyés par le clan SASSOU , ces derniers exigent que le convoi de MATHIAS DZON fasse demi-tour pour regagner Gamboma, devant le refus des membres de la délégation considérant que c'est une atteinte flagrante aux libertés individuelles et à la libre circulation des personnes, les sbires de SASSOU NGUESSO menacent Mathias Dzon et son équipe d'être arrêtés pour refus d'obtempérer.
Mais que reproche-t-on au président de l'A.R.D ? Serait-il aujourd'hui un délit de se présenter aux élections législatives contre un membre du clan SASSOU ? Ou simplement, le pouvoir aurait mal digéré que les populations de Gamboma aient donné une leçon de morale de démocratie au clan des fossoyeurs de la paix et de l'unité nationale ?
L'arrestation de MATHIAS DZON serait purement un déni à la démocratie et une violation des droits de l'homme que le peuple congolais ne saurait tolérer cette fois-ci.
Auparavant, un hélicoptère de l'armée de monsieur SASSOU NGUESSO rentrant de Gamboma d'où il venait d'effectuer une mission secrète devant le domicile de Mathias DZON à Gamboma s'écrasait au retour le lundi 16 juillet 2012 avec à son bord deux pilotes blancs - certainement des mercenaires...
La dictature sournoise, destructive et avilissante pour les Congolais est sur sa pente de fin de règne, les arrestations arbitraires sont la preuve que le pouvoir est aux abois.
N'oublions pas toutes les victimes des arrestations arbitraires orchestrées par le colonel OBARA PHILIPPE - à savoir : l'évangéliste FRANCOIS IKULAMBA, MICHEL NTARI (RAVEL NTARI) , PAUL MARI MPOUELE, PIERRE GAMBOU, pour ne citer que ceux-là. La dernière victime des sbires de SASSOU remonte le mois dernier, à savoir, le 28 septembre 2012 : il s'agit du directeur du journal " LA VOIX DU PEUPLE " en l'occurrence GUY MILEX M'BONZI ; ces arrestations arbitraires répétées montrent que la liberté et l'indépendance des journalistes sontt toujours menacées au Congo-Brazzaville.Cela est inacceptable dans un pays qui a soi-disant inscrit le respect de la presse dans sa constitution. Il est tout simplement justifié de dire que le CONGO-BRAZZAVILLE n'est pas gouverné sauf par un parti voyou composé de certains terroristes politiques qui ne se refèrent qu'à leurs propres règles en les imposant à la nation entière.
L'avènement de la gauche française au pouvoir (nous redonne espoir dans de nombreuses affaires judiciaires) sans oublier l'épineux dossier des disparus du beach de Brazzaville en 1999. A simple titre de rappel, les populations de Bacongo et Makélékélé ainsi que celles du Pool ayant rejoint les villages avoisinants de la République Démocratique du Congo, et fuyant la guerre, avaient décidé de regagner le pays à la suite de l’accalmie des combats, des mauvaises conditions d’existence dans leur lieu de refuge et surtout à la suite de la signature en avril 1999 d’un accord tripartite entre le HCR et les gouvernements de la République du Congo et de la République Démocratique du Congo pour le rapatriement des réfugiés vers Brazzaville.
Le gouvernement congolais présentait alors avec force publicité des gages et des assurances de sécurité pour les candidats au retour. C’est donc en toute confiance que ces populations ont traversé le fleuve à la rencontre du cauchemar.
Au port fluvial dit du Beach et de Yoro, à ciel ouvert, ces déplacés ont été scindés en différents groupes : militaires, femmes, hommes valides et notamment les jeunes. Ces derniers ont été retirés des rangs, entraînés dans des locaux du Beach de Brazzaville, avant d’être transférés dans des lieux tenus secrets avant de tout simplement disparaître. De sources proches de parents de victimes, les personnes disparues auraient été transférées à la Direction des Renseignements militaires (DRM) et au Palais présidentiel dans le quartier du Plateau (centre ville). La DRM a ensuite informé les parents des disparus ne détenir que les militaires interceptés au Beach, suscitant un brin d'espoir à toutes les familles qui avaient perdu des êtres chers durant ce génocide méticuleusement organisé par SASSOU NGUESSO et son entourage pour voir enfin la communauté internationale lancer un mandat d'arrêt international à l'égard de DENIS SASSOU NGUESSO pour génocide et crime contre l'humanité. A suivre ....