Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
COMMENTAIRE : Vivement le 15 août 2016 à 14 heures car nous ne sommes pas encore sortis de la dictature des larmes et du sang qui attaque l'opposition à la fin des meetings pour que coulent les larmes et le sang des autres, n'en déplaise à notre ndzokou national. Sassou pourra toujours rétorquer qu'il se trouvait en Espagne pendant que les larmes et le sang des autres ethnies que la sienne coulaient ce dimanche 7 septembre 2014. Cependant, il suffit d'un coup de téléphone pour qu'un couteau aiguisé taillarde une oreille. Il n'y a pas de démocratie de l'invective, pas plus que de démocratie du kanif. Nous démocrates, n'avons pour armes que des mots et des arguments qui n'ont jamais blessé ou tué personne..
Au moment où j'écris ce texte pour mettre en ligne un article que nous a soumis notre compatriote K., Jean-Jacques Bouya est en France. Le Congo a pourtant une imprimerie nationale mais ce dernier préfère faire confiance à un Béninois, un certain monsieur Thiam, pour l'impression des documents du ministère des petits et des grands travaux et, en France, s'il vous plaît : ça pourrait coûter moins cher si on déduit le déplacement de monsieur Bouya et de ses conseillers à Paris et si on favorisait des entreprises privées congolaises à défaut de faire travailler notre imprimerie nationale. Comment peut-on prétendre aspirer à l'émergence si on ne favorise pas les PME locales ? On n'achète pas l'émergence comme l'a si bien dit l'ingénieur Tsengué-Tsengué de Challenge Futura ; on la réalise sur place au travers de l'industrialisation endogène. Qu'on se le dise.
Voilà donc une fratrie d'escrocs au pouvoir qui ne joue pas la préférence nationale et vous doutez encore qu'ils viennent d'ailleurs, tellement ils favorisent les étrangers qui sont au niveau local leurs prête-noms. Cependant, se la jouer local en matière d'impression de documents, on ne tire pas un gros bénéfice ; avec une société qui se trouve en France, on peut toujours négocier la rétrocession de commissions - en plus de frais de missions avec hôtels, location de voitures de luxe, etc. Bref, comme nous l'avons dit, chaque occasion est exploitée à fond la caisse pour faire saigner le trésor public. Voilà, pour la petite digression...
K., compatriote congolais habitant à l'étranger, s'interroge sur le fait que les Congolais semblent désormais blasés face à des comportements publics qui démontrent pourtant que les membres du clan Sassou & Nguesso corrompent les Congolais, affichant ainsi qu'ils détournent allègrement le denier public, sans que personne au Congo ne s'en offusque. En effet, comment des individus dont les salaires connus ne dépassent pas quelques millions de francs cfa par mois peuvent-ils donner - en leur nom propre - des "cadeaux" hors de prix à des individus, des structures, des villes ou des régions ? Comment peuvent-ils se substituer à l'Etat sans en justifier les moyens ? Sous d'autres cieux, on leur demanderait des comptes mais au Congo, motus et bouche cousue ! Dans un univers où la règle de base se conçoit comme "A YIBA A TALA TE", on ne peut que jouer à : "A PESSA A TALA TE..." Entre détournements généralisés et corruptions généralisées, il n'y a plus de place qu'à la loi de la jungle. Le peuple assiste ébahi au spectacle "QUI SERA LE PLUS GRAND VOLEUR DU CONGO ?" au cours duquel des éléphants, des crocodiles et des cobras venus des bords de l'Alima dévorent à grande bouchées et à grande vitesse les richesses dont il a été dépossédé - sans être capable de se révolter. Le gagnant sera bien entendu celui qui réussira à dépasser tous les autres en matière de détournements de denier public. K. s'étonne que même l'armée soit désormais corrompue - alors qu'il sait que les généraux et autres officiers sont tous devenus des homme d'affaires.
Conclusion : Denis Sassou Nguesso a réussi le trauma absolu qu'un dictateur puisse infliger à un peuple à qui on jette de temps en temps des miettes de son propre argent pour se donner bonne conscience. LA REPETITION ETANT L'OUTIL PEDAGOGIQUE PAR EXCELLENCE, NOUS AFFIRMONS DERECHEF CE QUI SUIT : ILS VOLENT L'ARGENT PUBLIC EN NE NOUS LAISSANT QUE DES DETTES ET ... DES FAUX BILLETS !
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Réflexions sur les montants très élevés des cadeaux des hommes de Sassou ou le pillage officialisé de l'argent public au Congo
En effet, il n’est plus un secret pour personne dans notre pays, de constater que les responsables de certains partis politiques liés ou pas au pouvoir, les députés du PCT et partis affiliés au pouvoir, sans oublier les présidents de certaines ONG, les officiers généraux et supérieurs de la force publique, ont acquis des habitudes qui contrastent avec leurs moyens financiers officiels, en offrant des cadeaux aux populations, aux structures étatiques qui dépendent normalement du gouvernement.
Ils agissent au vu et au su de tout le monde, donc de monsieur Sassou et de son Gouvernement, du peuple que les détournements, pour ne pas dire le vol de l’argent public est officialisé dans notre pays, le Congo depuis le retour au pouvoir de Sassou-nguesso.
En effet, comment peut–on accepter que ces gens puissent offrir des ambulances, construire des ponts, des portions de route, des équipements pour les hôpitaux, bref des offres dont les montants sont notoirement tres élevés, sans que cela n’attire l’attention des fameuses autorités ? C’est vraiment un systeme mafieux que tout le monde accepte au Congo.
C’est un autre monde, et ne soyons pas surpris que la dette du pays explose… même si nous savons tous que depuis des décennies Sassou fabrique de la fausse monnaie que personne n'a jamais denoncée, à l'exception de Ntsourou.
Nous attirons l'attention du peuple congolais que sassou, et ses valets locaux et autres qui dépensent des centaines des millions alors que les montants réels de leurs salaires annuels ne dépassent pas les 5000.000 cfa, vont exploser la dette du pays...
Nous nous posons la question de savoir par exemple comment le fils de sassou, le fameux Kiki, sa soeur et bien d’autres dignitares financent-ils leurs cadeaux dont le dernier en date est celui des cinqu ambulances offertes à Mouyondzi, avec désormais la complicité des officiers qui hier faisaient la fierté de notre armée … mais cooptés aujourd'hui par la planche à sous d'OYO.
Nous aurons simplement besoin de la liste de tous ceux-là, pour que demain ils expliquent comment fonctionne leur systeme.
Ma question est celle-ci : tous pourris au Congo ?