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Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.

CORRESPONDANCE : LES ENJEUX DU CONGRES DU PCT, POURQUOI MVOUBA A ETE ECARTE, ETC...

Bonjour LDM.

Je suis avec attention l’évolution de la situation nationale et internationale. Mais je mets au premier plan celle qui intéresse le congrès du PCT. Certes, je n’attends pas grand-chose des changements qui proviendraient de ses travaux et ce que  peut opérer ce congrès qui en est un de plus, mais plutôt le renouveau dans l’éviction de certains cadres devenus encombrants pour le Patron du pouvoir qui gêneraient l’apparition de ses proches dans l’arène politique. Je crois que c’est tout l’enjeu de ce congrès et ses non-dits : préparer la succession et les batteries qui l’accompagnent.

Déjà, le fait de dessaisir les membres du secrétariat permanent du PCT, organe émanant du Bureau politique, de l’organisation du Congrès est un moyen efficace de mettre hors d’état de nuire MVOUBA, secrétaire permanent,  secrétaire général par intérim, depuis la mort de NOUMAZALAYE. NGAKALA, Secrétaire permanent, chargé de l’organisation du PCT,  membre influent de la famille qui a œuvré pendant longtemps dans la milice, aujourd’hui, il est Haut Commissaire à la réinsertion, a été diminué avec l’arrivée de NTUMI, à qui on a confié les mêmes missions,  pour créer de l’ombre dans sa cours. NGAKALA, lui aussi, vise le secrétariat général. Mais, géopolitiquement le PCT risque de resserrer le pouvoir autour de la même famille et d’un même village. Ce choix n’est pas plausible ! Il y a bien d’autres qui convoitent dans le silence ce poste, mais n’auront pas le rayonnement de NOUMAZALAYE auprès de SASSOU. X... ne figure pas sur la liste des secrétaires permanents, responsable d’une commission préparatoire du Congrès et l’on s’interroge. De toute façon, la lutte interne fait de lui un corps gênant repoussé par la famille, mais toutefois récupéré par son chef qui reconnaît ses mérites. Jusqu’à quand ?

Dans ce bouillonnement politique, les erreurs sont possibles et c’est là que se joue la lutte politique.

L’internationale est une logique de traque des terroristes depuis des attentats de l’UTA, de l’OUGANDA, du KENYA et autres. KADHAFI est victime de sa sincérité d’avoir dédommagé des familles, jusqu’à réévaluer le préjudice. C’est un aveu outre-mesure ! Or les américains et les Européens ont juré de frapper tous ceux qui figurent sur ces listes. Et l’axe du mal est passé au Congo. Il s’agit de prouver notre innocence et notre intérêt à se démocratiser grâce à un renouvellement de la classe politique permanent.

A bientôt.

 

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