De retour de Brazzaville en provenance de Cuba, Denis Sassou Nguesso, pressé de parler à la presse de son expérience désagréable à Dakar au sommet de la francophonie, a convoqué la presse de son royaume bien soumise à souhait. Si au Sénégal, en Téranga, il n'a pas été autorisé à l'ouvrir pour débiter ses inepties, il a tenu dans son royaume, à s'exprimer dès son arrivée à l'aéroport. D'une voix tremblotante qui laisse percevoir un agacement et une peur du lendemain politique mal cerné, il n'a pas hésité à faire étalage de son point de vue sur son faux débat sur la constitution - allant jusqu'à se comparer à De Gaulle. Denis se prend pour Charles ! Franchement, si l'histoire aime jouer à la farce, celle-là est ridicule et disproportionnée sinon bien pourrie, celle au cours de laquelle un démolisseur de son peuple par la faim, la soif, la maladie, l'ignorance, le chômage, la saleté environnementale sans oublier la pollution de TOTAL à Pointe-Noire, sans que la liste soit exhaustive, se prend pour le héros d'un peuple, un résistant qui a redonné espoir à son peuple occupé par les Allemands - jusqu'à la délivrance finale en 1945. Non, personne, même dans le pire des cauchemars, n'irait égaliser le crime et le salut, la mort et la vie, l'esclavage et la délivrance. Non N(b)guesso n'est pas De Gaulle et ce n'est pas qu'une simple question d'épiderme.
Nous mettons en ligne une vidéo au cours de laquelle vous aurez l'occasion d'entendre l'éléphant d'Edou barrir sur le fait que le peuple est souverain et que c'est lui qui décide. Justement question souveraineté, parlons-en. Si nous le peuple, sommes souverain, alors nous annonçons gentiment à monsieur Denis Sassou Nguesso qu'en matière de constitution, nous avons décidé de la laisser tranquille, de ne pas décider. Bref, le souverain peuple a décidé de ne rien décider. C'est notre point de vue souverain qu'on ne saurait contourner en faisant croire à de l'ingérence. N'en déplaise au dictateur en fin de carrière empêtré dans des ennuis judiciaires.
Denis Sassou Nguesso veut peut-être tenir tête à François Hollande pour le narguer mais qu'il se souvienne que C'EST ELF QUI L'A JUCHE AU SOMMET DE L'ETAT CONGOLAIS, ET ELF OU TOTAL, C'EST LA FRANCE : CE PAYS A LE POUVOIR DE DEFAIRE CE QU'IL A FAIT. L'ONU A TOLERE SA DICTATURE AVEC LA BENEDICTION DE L'HEXAGONE. ALORS, QU'IL NE POUSSE PAS TROP. " IL Y A DE NOMBREUX SERVITEURS DANS LA MAISON DU MAITRE PRETS A JOUER AU GOUVERNEUR NOIR... "
Il n'y a pas de débat qui vaille sur l'alternance. Le peuple dit qu'il n'y a pas de démocratie sans alternance. Même la dictature a le droit de prendre sa retraite. Même les vaches de monsieur Denis Sassou Nguesso s'impatientent : elles débattent avec les poissons-chats des étangs sur ce maître qu'ils ne voient pas beaucoup car le "pigeon-voyageur" est toujours entre deux avions. Le Congo peut sortir de l'envoûtement qui est tapi sous les éléphants blancs et tout casser. NOUS SOMMES LE PEUPLE. NOUS SOMMES LE POUVOIR SOUVERAIN. CE COUP-CI, NOUS ALLONS FAIRE RESPECTER NOTRE VOLONTE...