Nous l'avons dit et ceux qui nous lisent en faisant attention à nos prédictions, ont dû noter que nous avons toujours été visionnaire pour ce qui est des comportements du pouvoir de Brazzaville dans son brigandage économique. Nous n'avons qu'une piste mentale à suivre : le chemin de la cupidité de monsieur Denis Sassou Nguesso qui veut toujours casser des cacahuètes sur le dos du peuple, qui envisage de s'enrichir sur le dos des Congolais et ça lui réussit bien puisqu'il ne rencontre pas d'opposition significative.
Prenant exemple sur le barrage d'Inga chez nos frères d'en-face, nous avons affirmé que la construction d'un barrage n'était pas en soi la promesse de la fée électricité pour tout le monde : on peut très bien vendre l'énergie à d'autres pays au lieu de le destiner à la consommation locale ! Imboulou ne signifie pas que Brazzaville aura plus de lumière la nuit ou que les frigos ne laisseront pas pourrir vos ngolos. Imboulou, bien que barrage hydroélectrique national, va fonctionner comme une entreprise privée et seul le nord - notammment Oyo sera privilégié. Vous le verrez de vos yeux car l'on vous saupoudrera de prétextes de canniveau pour justifier pourquoi il y aura de l'électricité à Oyo et pas à Brazzaville, la capitale politique du pays : Sassou va créer chez lui un complexe industriel qui engloutira une bonne partie de l'électricité réservée à la capitale : des scieries, des usines de toutes sortes, etc.
Le grand éléphant de l'Alima sait que les 120 mégawatts d'Imboulou ne suffiront pas et il faudra bien trouver autre chose. Ce qui gêne Sassou, c'est son plan de ne pas fournir de l'énergie au sud, sinon, il aurait envisagé le barrage de Nsounda. D'ailleurs, pourquoi n'exploite-t-on pas toutes les turbines du barrage de Moukoukoulou pour amener l'électricité jusqu'à Pointe-Noire ? Une énergie qui est arivée à Dolisie, c'est-à-dire, à environ 150 kilomètres de Pointe-Noire ? Parce qu'il ne le veut pas ; il veut vous vendre des groupes électrogènes de Dubaï qui ne durent que trois mois, avec tout le vacarme que cela comporte et la pollution qui va avec - comme si les gaz brûlés par TOTAL-ELF-FINA n'asphyxiaient pas assez la capitale économique.
Du 6 au 8 juin 2011 s'est tenu à Brazzaville le forum sur les investissements (PRIVES) de l'électricité en Afrique centrale ou forum Electrica 2011. Cela ne veut dire qu'une chose : l'Etat se désiste à construire de nouveaux barrages pour une politique de l'ndépendance énergétique du Congo. En effet, si des sociétés privées construisent des barrages au Congo, cette énergie sera privée et bien que produite au Congo, les Congolais n'en profiteront pas.
Actuellement, nous suivons une piste d'investissements croisés : des dictatures s'échangent des espaces nationaux d'investissements pour brouiller les pistes du détournement de l'argent public : comment se fait-il que l'abattoir national du Tchad est entre les mains de Congolais au point où la viande que mangent les Tchadiens est contrôlée par des étrangers ? D'où viennent les mille vaches de Denis Sassou Nguesso ? Déby est un ami intime de Denis Sassou Nguesso et les initiés disent - au point où ce dernier n'hésiterait pas à envoyer des soldats congolais défendre le pouvoir de D'jaména (c'est-à-dire, les propres investissements du clan Sassou&Nguesso au Tchad). Les Tchadiens peuvent s'y rendre et ils le constateront d'eux-mêmes. Déby aurait investi au Congo et l'éléphant au Tchad. Imaginez que ce jeu se poursuive dans toute l'Afrique centrale et au-delà. Nous avons eu vent que le plus grand hôtel de Luanda - juste à côté de l'aéroport, appartiendrait à un certain éléphant...
Cela n'empêche pas au clan Sassou&Nguesso d'investir dans des sociétés privées qui viendraient exploiter notre puissance hydroélectrique ! Vous assistez en direct à la cession du Congo aux étrangers, au bradage du Congo, à sa privatisation - de sorte qu'au final, le Congolais soit étranger chez lui - c'est-à-dire dans l'incapacité de décider de l'avenir de son propre pays. Cela se passe sur écran géant naturel, en direct, sous vos yeux de spectateurs et vous ne pouvez pas dire que je ne l'avais pas écrit ! Prenons donc date !