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Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.

CONGO/POINTE-NOIRE/POLLUTION MARITIME : DU NOUVEAU

pollution1De temps à autre, vous avez l'impression d'une baisse de régime au niveau de notre production ; il n'en est rien : nous travaillons, nous cherchons des informations. Denis Sassou Nguesso est un homme puissant qui a de nombreux complices puisqu'il a même fait bénéficier à son Etat d'un statut PPTE immérité mais il y aussi beaucoup de gens qui ne l'apprécient guère...

La plainte contre X dans l'affaire de la marée noire qui souille les côtes congolaises est prête. De la part de certains observateurs qui nous conseillent, une pollution de cette envergure pourrait être assimilée à un crime contre l'humanité - et nous pensons que c'est bien un crime contre l'humanité car la faune et la flore marines appartiennent bien au patrimoine mondial de l'humanité. Nous attendons qu'on nous fournisse quelques informations à ce propos et d'ici mercredi les choses pourraient être fixées.

Quant à  la pollution, elle-même, ce n'est pas comme le prétend Valentin Tchibota Goma une affaire de sable bitumineux ou de mouvements de la croûte terrestre puisque Pointe-Noire n'est pas traversée par une faille géologique mais bien une pollution aux hydorcarbures.

Ce qui fait que les compagnies pétrolières ne se sentent pas concernées par ladite pollution est selon une indiscrétion parce qu'elles savent que la cause serait à rechercher du côté des amis de Denis Sassou Nguesso, Chinois et/ou Canadiens qui exploitent les mines de potasse et qui seraient tombés sur une nappe de pétrole à laquelle ils ne s'attendaient pas et, surtout, ils ne savent pas comment arrêter une telle fuite d'hydorcarbure.

Regardez bien les photos ou les vidéos : il s'agit bien de pétrole en non de sable bitumineux. Cette affaire piétine parce que Denis Sassou Nguesso protège ses amis sinon elle serait déjà résolue et l'on aurait appliqué les articles 35, 36, 37 de la constitution de 2002 qui stipulent :


 

ARTICLE 35 : Tout citoyen a droit à un environnement sain, satisfaisant et durable et a le devoir de le défendre. L’État veille à la protection et à la conservation de l’environnement.

ARTICLE 36 : Les conditions de stockage, de manipulation, d’incinération et d’évacuation des déchets toxiques, polluants ou radioactifs provenant des usines et autres unités industrielles ou artisanales installées sur le territoire national sont fixées par la loi.

Toute pollution ou destruction résultant d’une activité économique donne lieu à compensation. La loi détermine la nature des mesures compensatoires et les modalités de leur exécution.

ARTICLE 37 : Le transit, l’importation, le stockage, l’enfouissement, le déversement dans les eaux continentales et les espaces maritimes sous juridiction nationale, l’épandage dans l’espace aérien des déchets toxiques, polluants radioactifs ou tout autre produit dangereux, en provenance ou non de l’étranger, constituent un crime puni par la loi.

 

 

Empêtré dans de nombreuses enquêtes sans solution comme l'enquête de l'affaire du drame du 4 mars 2012, Sassou sait que l'exaspération de la population a atteint son comble et il suffirait d'une étincelle pour embraser le pays. Aussi, il achète des véhicules blindés russes de type TIGRE à sa force publique. Tenez, dès que tombe la première goutte de pluie, Denis Sassou Nguesso envoie sa police toutes sirènes hurlantes intimider les habitants de Ouenzé, Talangaï et autres quartiers nord comme pour dire : "Tenez-vous tranquilles ! A la moindre émeute, nous sévissons... "

Nous allons poursuivre cette enquête jusqu'à ce que vérité se fasse et se sache et que les coupables rendent des comptes.

 


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