Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
Aujourd'hui, dès qu'une information importante est diffusée quelque part, d'une manière et d'une autre, elle nous parvient : soit par téléphone ou par mail et certaines méritent d'être connues par tous car elles permettent de forger le jugement et d'apprécier le degré de détournement des deniers publics orchestrés par le clan Sassou & Nguesso. Il faut comprendre ce clan comme l'ensemble des membres de la famille présidentielle à laquelle s'ajoutent des proches comme le premier des ministres selon le protocole actuel, monsieur Isidore Mvouba, Firmin Ayessa, Jean Dominique Okemba qui est le gardien du système et qui est au parfum de tout ce qui se décide au Congo, etc. Il y a des cercles concentriques autour de Sassou Nguesso dont le premier est constitué d'enfants, de neveux, d'oncles, de tantes, le second d'amis proches, le troisième des connaissances ethno-claniques, le quatrième d'hommes-satellites issus de la région nord-Congo, etc. Vous avez entendu le président Denis Sassou Nguesso comme dans un délire parler qu'à présent, pour son deuxième mandat volé au peuple congolais ayant boudé les urnes, il choisirait les hommes en stigmatisant leurs vertus éthiques. En transformant sa parole dévaluée en gouvernement, la déception a été grande car il a repris les mêmes en changeant juste quelques têtes. A cela, une explication simple : on ne change pas une équipe qui vole si bien - c'est-à-dire, qui sait si bien gagner de l'argent malhonnêtement au dam de la population malade, affamée, au chômage et non scolarisée. En effet, parmi la grande majorité des redoublants-ministres, il y a eu ceux qui sont connus soit pour leur incompétence, soit par leur propansion au détournement et à la corruption. Je n'en dirais pas plus... Le détournement de denier public est un sport national bien connu à tous les étages de l'Etat et de la fonction publique. Nous venons d'apprendre par la chaîne de télévision câblée AFRIQUE24 qu'entre 2004 et 2009, le Congo, de façon officielle car on ignore tout le trafic des à-côté pétroliers, 11000 milliards de francs cfa de récettes pétrolières.Attention, ce n'est pas l'ensemble des recettes de l'Etat - même si c'est la plus grande partie visible car le pétrole n'est pas la seule ressource du Congo, encore que le budget de l'Etat se compose de nombreuses sources comme les douanes, les impôts, la fiscalité, entre autres. Qu'a-t-on fait de cet argent public ? Où est-il passé ? C'est énorme pour un petit petit de 3 millions d'habitants dont nombreux vivent avec moins de 500 francs cfa par jour. On aurait pu voir de nombreuses réalisations fonctionnelles, l'eau, l'électricité dans toute l'étendue nationale. Or rien de tout cela ! Où sont les nouvelles écoles ? Les hôpitaux ? La création d'emplois ? Tous les vrais congolais devraient bénéficier de la gratuité des soins et de l'éducatio voire bénéficier de certaines aides financières de l'Etat pour survivre ou pour créer des entreprises. En fait, si le gouvernement est la partie visible du système de prédation Sassou & Nguesso, le système caché lui est constitué de toutes les structures opérationnelles sociétaires publiques ou privées dont le but est de saigner le pays comme celles (SPHINX BERMUDA, par exemple, qui rachète tout le pétrole du Congo pour le vendre à titre privé sur le marché international) mises en place par Denis Gokana et Denis Christel Sassou Nguesso - avec la complicité de son pote Blaise Elenga - entre autres. Nous savons une chose certaine : depuis que les fonds vautours pourchassent l'argent du Congo pour avoir racheté certaines dettes du pays, celui-ci ne passe plus par ses comptes car Berrebi n'y a rien trouvé (à peine quelques dollars) ; il s'en est ému en constatant le vaste détournement de l'argent de l'Etat car en bon vautour, il a trouvé un cadavre mais sans rien à se mettre sous le bec car les hyènes étaient passées avant lui. Par contre, si vous allez au Congo, vous verrez les enfants mendiants, les orphelins délaissés par les familles, la maigreur sur la peau des Congolais qui peinent à trouver ne serait-ce qu'une banane à se mettre sous la dent. De l'autre côté, dans le clan au pouvoir, des gamins de 15 ans roulent dans des voitures très chères et vous voyez des villas luxueuses être construites à la vitesse de la lumière ! Quand on a écho qu'à la BEAC, la Banque des Etats de l'Afrique Centrale, des détournements auxquels se surajoutent ceux que l'on commet sur place au Congo, j'ai pitié du pays où Dieu m'a donné la vie...