Au regard de l'impact humain et matériel de la catastrophe du 4 mars 2012 dont l'épicentre se situe au niveau du régiment blindé à Brazzaville, ne pas relever de responsabilités militaires, nous l'avons dit, est une insulte aussi grave que de ne pas donner de sépulture décente à d'innocents citoyens morts avant la date fatidique prévue par le destin. Cette affaire, cette catastrophe, ce petit Hiroshima, ce Fukushima sans eau, ce tsunami explosif, relève de la cour martiale avant même de parler du TPI (Tribunal Pénal International) ou de la CPI (Cour Pénale Internationale).
Nous venons d'apprendre que des militaires affairistes viennent d'être arrêtés, des militaires qui revendaient des armes à l'armée - ce qui est tout simplement inconcevable dans un pays où l'ordre des choses doit être respecté : n'importe qui ne peut pas faire commerce d'armes et d'explosifs dans un pays de loi car c'est trop dangereux.
Nous venons de recevoir un mail qui nous apprend l'arrestation à Brazzaville de Germain Ikonga, directeur de l'équipement militaire, de tout son staff, de Jean claude Mopita, directeur central Armement et munitions, d'Ingani de l'armement présidentiel comme si un président devait avoir un armement à part, etc.
Dans le même mail, nous apprenons que les armements sophistiqués d'origine russe n'avaient pas été payés - comme qui dirait : ils ont donné la mort au peuple à crédit. Le non-paiement de ces armes auprès de la Russie serait-il le mobile de leur arrestation ? En tout cas, nous sommes pour une cour martiale qui doit remonter l'échelle taxonomique des responsabilités JUSQU'A MONSIEUR DENIS SASSOU S'IL LE FAUT CAR IL FAUT QU'IL ARRETE DE TRANSFERER SES PROPRES RESPONSABILITES SUR DES BOUCS EMISSAIRES...
Désormais, la thèse mensongère du court-circuit qui renvoyait à une armée irresponsable a été battue en brèche car c'est comme dire que notre armée était irresponsable d'exposer des armes aussi redoutables à une étincelle électrique - encore faille-t-il que ce jour-là, il y ait même eu du courant à Brazzaville... OR, L'ENTREPOT EN QUESTION N'ETAIT MEME PAS ELECTRIFIE AUX DIRES DE NOMBREUX MILITAIRES QUI ONT MAL VECU CETTE ASSERTION DIFFAMATOIRE POUR L'ARMEE TOUT ENTIERE. Cette affaire nous confirme qu'il n'y a plus aucun militaire ambitieux car s'il nous restait UN SEUL, le 4 mars 2012, face à la débandade de la bande du petit éléphanteau peureux, il aurait pris le pouvoir...
Cette affaire gravissime, nous le savons tous, sera théâtralisée comme dans le cas de l'affaire des disparus du BEACH et les INGANI, MOPITA, IKONGA ET CONSORTS SERONT AU FINAL LIBERES. MAIS QUEL EST LE PROBLEME DE DENIS SASSOU NGUESSO POUR AINSI FRAPPER LE PEUPLE CONGOLAIS EN CARESSANT DES MEURTRIERS ? EST-CE PARCE QU'IL EST LE COUPABLE EN CHEF LUI-MEME PAR ORDONNANCE ?