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Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.

CENTRAFRIQUE/FRANCE A FRIC/VIDEO/RAP-SLAM : LE POETE VAN MANCHETTE DIT NON A LA CRISE EN CENTRAFRIQUE

COMMENTAIRE : Voici un message que j'ai reçu du poète Van Manchette et je m'étonne moi-même de n'y avoir pas prêté attention. Telle est ci-dessous sa correspondance relue et corrigée.

Le poète estime qu'il est temps de remplacer l'expression Françafrique par "FRANCE A FRIC". Il est vrai que la guerre au Mali est venue éclipser la crise en Centrafrique du côté des médias et bien que Denis Sassou Nguesso ait donné l'impression d'avoir résolu le problème en lieu et place des Centrafricains eux-mêmes à Libreville pour sauver son frère de "lumière" (entendez ténèbres au lieu de lumière) Bozizé, l'épée de Damoclès reste suspendue au-dessus de ce pays et surtout, les problèmes qui ont conduit à la crise en Centrafrique ne se sont pas évaporés pour autant.

Mon instinct me dit que nous n'avons pas fini d'entendre parler de ce pays car j'ai relevé des contradictions qui finiront dialectiquement par exploser. Le plus gros est le suivant : Il n'est pas sûr qu'en 2013 François Bozizé lâche le pouvoir. LES PROMESSES DES HOMMES POLITIQUES N'ENGAGENT QUE CEUX QUI LES ECOUTENT, PAS CEUX QUI LES PROFERENT. COMMENT DENIS SASSOU NGUESSO, UN HOMME QUI VEUT CHANGER SA PROPRE CONSTITUTION COUSUE SUR MESURE MAIS QUI NE SIED PLUS A SA BOULIMIE ELEPHANTESQUE POUR RESTER AU POUVOIR, PEUT DEMANDER A FRANCOIS BOZIZE DE LACHER LE SIEN ? WAIT AND SEE...

Bonjour LDM.
Dans le précédent envoi mon poste était bourré de coquilles. Je me suis relu et j’ai corrigé le texte. Voici donc la version potable. Désolé.
Je vous écris une fois de plus à propos d'un rap-slam (je ne suis ni rappeur ni slammeur, mais un poète) au sujet de la France à Fric (je préfère cette expression qui est plus explicite puisque c'est bien de cela dont il s'agit) Il s'agit d'un fichier audio posté sur Youtube, je vous l'ai aussi tweeté mais je pense que vous n'y avez pas prêté attention car connaissant votre réactivité, vous m'auriez certainement déjà répondu ! Je vous invite à l’écouter. Je parle de la Centrafrique car c'est le sujet qui occupait alors l'actualité, afin d'attirer plus de personnes à écouter le message qui n'en est pas moins d'actualité. Au contraire, avec les perquisitions en cours dans le cadre de BMA, le publier sur votre site serait un excellent moyen de contribuer à l'éveil de la conscience collective. 
Voici donc le lien : https://www.youtube.com/watch?v=jfWEdEYd9W4
Il faut libérer la parole.  Et je dois souligner que vous faites un excellent travail pédagogique dans ce sens.
Merci beaucoup.
Il faut libérer la parole. Et je dois souligner que vous faites un excellent travail pédagogique dans ce sens.
Merci beaucoup.

A mon cher Van Manchette, je suis désolé de ne pas avoir donné suite à votre requête plus tôt : actuellement, je ploie sous un sucroît de travail. Je m'occupe toujours des coquilles lorsque je reçois un texte sans en changer l'esprit ; j'aurais pris en compte votre message. Je me rattrape donc, cher Van Manchette.

Oui, la parole est la première chose que tout système oppressif enchaîne : il en a été question lors de l'esclavage, pendant la colonisation  et il en est encore question avec les régimes dictatoriaux. Ils ont tous peur de la VERITE qui finit toujours par accoucher de la REVOLTE (il y a certainement une langue où les deux mots veulent dire la même chose : LA LANGUE POLITIQUE !).

Mon cher Van Manchette, je viens de découvrir votre texte sur Youtube. Et j'ai beaucoup apprécié. Aussi, à tous nos 345 abonnés, à tous nos lecteurs, je vous prie de découvrir le poète Van Manchette dans un rap-slam somptueux et édifiant   sur la Centrafrique en feat avec ALDEBEL. LE POETE DIT NON A LA CRISE EN CENTRAFRIQUE ET IL A RAISON.

Nous avons en commun l'amour de la poésie, mon cher Van Manchette.

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