Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
Par Le Lion de Makanda (LDM)
Le comité national de transition du Burkina Faso vient de nommer un civil à la tête de l'Etat en la personne de Michel Kafando. L'armée passe la main à un civil. Espérons qu'elle reste dans son rôle et dans les casernes. Isaac Zida a tenu sa promesse de passer le flambeau à un civil mais rien ne l'empêche de devenir par exemple premier ministre à la lecture de la charte de la transition rédigée et approuvée par tous. Nous attendons les nouvelles élections présidentielles dans un an - si tout se passe comme convenu dans la mesure où la constitution burkinabée a été réactivée.
Michel Kafando, 72 ans, diplomate, ancien ministre des affaires étrangères, ancien représentant du Burkina Faso à l'ONU, est le nouveau président par intérim du Burkina Faso. Il a été promu par un collège de désignation de 23 sages après la défection du favori monseigneur Ouedraogo que le Vatican ne voulait par voir exposé. Etaient exclus au poste de président par intérim les militaires et les présidents de partis politiques. Michel Kafando par contre ne pourra pas participer à la prochaine élection présidentielle ni les vingt-cinq membres de son gouvernement. Du moins, pour ce qui est de la charte de transition. Nous verrons si elle sera respectée à la lettre ou pas.
Un peu plus de deux semaines après le départ de Blaise Compaoré et le bref règne d'Isaac Zida, un civil prend le pouvoir mais nous savons que l'armée bien organisée reste en embuscade.
La question du statut de l'armée en Afrique doit être posée, débattue et résolue pour que plus un seul pays africain ne souffre d'un régime militaire à sa tête, l'armée ayant sur notre continent une fâcheuse propension à pointer l'arme sur le peuple dès qu'il n'est pas d'accord avec le système aux commandes d'un pays.
Le peuple burkinabè doit rester vigilant et toujours prêt à envahir la rue si sa volonté n'est pas respectée. Ce premier coup d'essai révolutionnaire doit devenir une redoutable habitude pour que plus jamais on ne refasse le chemin politique à l'envers.
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