Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
Par Le Lion de Makanda (LDM)
Entendons-nous bien : le Kongo et le Mokongo que certains écrivent aussi Mokôngo ne signifie pas la même chose : le Mokongo ou Mokôngo dans l'acception des populations nord-Congo désigne TOUT HABITANT DU SUD KONGO dont elles ne se reconnaissent aucune affinité culturelle, historique, linguisitique. En fait, le Congo selon le nordiste et surtout le Mbochi au pouvoir, s'entrevoit, se pense comme une dichotomie nord/sud, infranchissable, intangible, irréconciliable, antagoniste. Pour le Ngala qui est le terme générique qui désigne les populations nord-Congo qui se reconnaissent une proximité historique, linguistique, culturelle et géographique, le Mokôngo est un ennemi qu'il faut brimer, qu'il faut tuer, qu'il faut affamer, qu'il faut emprisonner, qu'il faut réduire à la mendicité, qu'il faut à tout prix écarter des sphères du pouvoir, des centres de décision et cela produit une société congolaise stratifiée, castifiée où le Mbochi est le grand seigneur et les autres Ngalas notables de droit divin.
C'est comme si on avait érigé le racisme en dogme, en doctrine, en politique et nous savons tous quelles ont été les conséquences de la politique nazie. Le tribalisme n'en est pas si éloigné, lui qu'on ne doit pas nommer, ce mot ineffable, cette abomination - comme si le prononcer était déjà le démasquer.
Pour comprendre cette situation, il faut remonter avant la colonisation où le Congo était un ensemble de Tsis dont certains avaient atteint - notamment chez les Tékés et les Loangos la dimension de royaume. C'est le colon français POUR LA SIMPLE SATISFACTION DE SES INTERETS qui a regroupé des populations éparses dans des centres urbains qui deviendront les grandes villes du Congo d'aujourd'hui et ensuite LE CONGO après la pseudo-indépendance de 1960. Il n'y a qu'à lire la littérature sociologique ; ils s'identifiaient en tant que Kugnis, Laris, Mbochis,, etc, jamais en Congolais puisque le Congo est une construction coloniale, un hybride culturel qui n'a pas pris et, comme tout hybride ne peut se reproduire pour accoucher d'une nation hommogène où le vivre ensemble aurait un sens pour que chacun y trouve sa place.
Dans le Congo d'aujourd'hui, je défie quiconque de me contredire, dans le Congo de Denis Sassou Nguesso, lorsqu'on est Mokôngo, toutes les portes se referment tandis que pour les Ngalas, on crée même des portes là où elles n'existent pas ! Il est temps de dénoncer cette politique discriminatoire, nazie, coloniale pratiquée par monsieur Denis Sassou Nguesso et les siens où une catégorie de la population n'a droit à rien parce que Bakôngo et l'autre parce que Mbochie ou Ngala a droit à TOUT et vous pouvez le voir à tous les niveaux . En vérité, ceux qui ne veulent pas qu'on parle de tribalisme sont ceux-là mêmes qui profitent du tribalisme. NORMAL, NON ? Dans les douanes, il suffit d'écouter, on ne parle que le lingala dans plusieurs postes - même à Pointe-Noire, et allez dans les bureaux, partout au sein de l'admnistration, c'est la même chose ; ce n'est pas parce qu'il y a quelques ministres du sud en vérité sans pouvoir - pour des raisons géopolitiques - ce qui confirme la politique tribale de Sassou - que ça change quelque chose.
Donc quand Denis Sassou Nguesso dit, je cite : " Il s’agit de construire l’Afrique en surmontant nos égoïsmes nationaux pour aspirer à la vie universelle. C’est notre destin commun qui est en jeu ",
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