Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
Par Le Lion de Makanda (LDM)
Toute mafia, toute clique de gangsters ayant réussi à s'ériger au sommet d'un Etat dispose de la violence légitime et, elle peut même légitimer la violence illégitime - notamment quand elle verrouille et tient entre ses mains les rouages de presse et des médias officiels. Vous savez qu'en cas d'absence totale d'arguments, il leur suffit d'évoquer "LA RAISON D'ETAT" ! C'est dire que tout est fait pour que l'Etat ait toujours raison - surtout quand le régime est une dictatutre récidiviste. Elle dispose aussi d'un atout non négligeable qu'elle peut faire bénéficier à n'importe qui dans les frontières où s'exerce sa puissance légitime : l'impunité absolue. L'expulsion du journaliste Elie Smith méritait au moins que la direction générale de la police, c'est-à-dire, le Général Jean-François Ndenguet, publie au moins un communiqué de presse. C'est fait ! En même temps qu'on apprend que ses agresseurs auraient été relâchés pour preuves insuffisantes. Voyez-vous, ça !
La liberté de ton d'Elie Smith gênait. Travailler pour le frère aîné de l'autre devrait être vécu comme travailler pour le pouvoir et non faire un vrai travail de journaliste. Elie a voulu jouer au prophète parce qu'il mangeait avec Achab. Tel l'autre Elie, il a été renvoyé dans le désert... A la veille des élections locales et du référendum qui approchent, il fallait éviter que ce journaliste hardi vienne fouiner avec sa caméra dans les centres électoraux et farfouiller dans les urnes.
Les raisons sont vagues et généralistes sans précision aucune. Il n'est rapporté ni les preuves des actes et des propos subversifs d'Elie Smith - encore moins son intelligence avec des puissances étrangères contre le Congo. Quand on veut chasser son journaliste, on lui trouve des poux imaginaires. Au Congo, le pouvoir a l'imagination facile. Au Congo, quand vous êtes en règle et que vous dérangez le pouvoir, c'est-à-dire que le pou adapté à votre chevelure ne peut être administratif, on vous trouve des gros poux politiques imaginaires. Libre à vous de vous gratter ou pas. Tel un malpropre, vous êtes éjecté du système : Adieu Sadio, adios, Smith...
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