Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
Chers internautes, voici un article (www.senactu.info) très intéressant qui montre que Sassou et ses sbires s'apprêtent à frauder aux élections législatives prévues dans trois mois. Sassou ne peut ne pas tricher car il sait qu'il n'a pas les faveurs d'un électorat qui en a plus qu'assez de sa prédation. Et ce n'est pas un remaniement ministériel qui changera quelque chose. De toute façon, dans un gouvernement à 98% nordiste, l'apparition d'Aimé Emmanuel Yoka au gouvernement c'est comme donner la veste de Pierre à Paul. En réalité, Emmanuel Yoka a été nommé ministre des sceaux et de la justice pour gérer, contrôler et valider toutes les fraudes électorales qui se préparent : l'oncle, la tour de la forteresse familiale Sassou, le gardien du temple de l'enfer. Qui pourrait être plus qualifié pour cette tâche ?"L'opposition congolaise demande la création d'une commission électorale indépendance. Et pourtant, elle existe bel et bien dans la constitution du pays. Ce n'est pas tout : l'opposition congolaise sait ce qu'elle veut. Elle se réfère à la rencontre du Mali, où une déclaration commune avait été signée à Bamako, le 3 novembre 2000, par tous les Etats ayant la langue française en partage en Afrique centrale. Dans les accords de Bamako que nous avons lus, et réélus, il est dit clairement que le Congo-Brazzaville doit respecter tous les chapitres de sa constitution. Denis Sassou Nguesso était d'accord. Dans la constitution congolaise, il est clairement dit, que la commission électorale indépendante sera chargée de toutes les opérations, notamment le découpage électoral, le recensement, l'établissement des cartes d'électeurs… Mais aujourd'hui à Brazzaville, le président de la République congolaise, ne veut pas entendre parler de la Commission électorale indépendante. Denis Sassou Nguesso, veut, comme partout en Afrique, s'appuyer sur l'administration territoriale congolaise ; et le ministère de l'Intérieur, que le président de la République manipule facilement. Mais, des voix s'élèvent déjà pour rappeler Denis Sassou Nguesso à l'ordre… surtout constitutionnel. Maître Hervé Ambroise Malongo, président de la Convention des républicains congolais n'a pas peur de l'appui logistique du camp présidentiel. Seulement , "l'opposant" congolais souhaite que toutes les sensibilités politiques, sociales, toutes les confessions religieuses, la société civile, participent à l'élaboration d'un paysage politique sain. Aussi, l'opposition congolaise, veut éviter le "syndrome sénégalais", où les opérations électorales ont été faites, par le ministère de l'Intérieur sénégalais. Mais pourquoi Denis Sassou Nguesso ne veut-il pas de commission électorale indépendante ? A-t-il peur de la transparence ? Pour nous le président congolais doit respecter ses propres lois fondamentales. Pour l'histoire, Sassou Nguesso, avait demandé et exigé de Pascal Lissouba, un mémorandum pour les élections présidentielles à l'époque, de respecter la constitution, pour épargner au Congo des dérapages mortels. Aujourd'hui, l'on se demande pourquoi Denis Sassou Nguesso ne veut pas, à son tour "signer" les mêmes accords, et respecter sa propre constitution."
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Les législatives de 1993 et 2002 ont toutes les
C'est donc avec une ré
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Et la méfiance s'est rapidement muée en franche hostilité lorsqu'au début du mois, le ministre de l'Administration du territoire François Ibovi a affirmé que les opérations "pré-électorales" resteraient de
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Depuis lors, les partis et associations de l'opposition ont déclaré la guerre au projet du gouvernement.
"Pour garantir une vraie transparence et éviter les fraudes massives des élections de 2002, il faut que les prochains scrutins soient entièrement organisés par un organe totalement indépendant", plaide Roger Bouka Owoko, de l'Observatoire congolais des
"En 2002, le recensement
Mise en place l'an dernier, la coalition d'une quinzaine d'ONG emmenée par l'OCDH a rapidement reçu le
Tous exigent aujourd'hui que la nouvelle commission "maîtrise l'
"Les élections ne doivent plus constituer un moment de douleur pour notre pays", insiste Eugène Sama, du Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD-opposition), "il faut que le gouvernement comprenne que seul un organe électoral indépendant sera à même de pré
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