Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.

FRANCE : POURQUOI LES PROCHAINES ELECTIONS PRESIDENTIELLES NE CHANGERONT RIEN

En France, dans quelques jours débutera le premier tour des élections présidentielles. On a vu une ruée de Français dans les mairies afin d'être inscrits sur les listes électorales. Il s'agit certainement d'éviter ce qui s'est passé en 2002 avec Jean-Marie Le Pen au deuxième tour. Les médias totalement sous contrôle (car il s'agit avant tout de médias privés dont les actionnaires se nomment Rostchild, Dassault, Bolloré, etc) en ne parlant de Ségolène Royale et de Nicolas Sarkozy veulent barrer la voie à Le Pen mais Bayrou bouscule leurs prévisions. Tous s'accordent pour voir dans ces élections (premier et deuxième tour) une situation exceptionnelle quant au nombre d'inscrits sur les listes. Cependant, il convient de se demander si elles changeront quelque chose dans le paysage sociopolitique français. Reformulons l'idée en forme de question : les élections présidentielles prochaines en France changeront-elles significativement les choses en France ? Ma réponse est : NON ! Même pas le ministère de l'identité nationale et de l'immigration de monsieur Nicolas Sarkozy qui doit forcément se réjouir du retrait de Jacques Chirac qui a été sage de ne pas solliciter à nouveau les suffrages des Français. Ce nouveau ministère qui grossira encore un peu plus les finances de l'Etat fonctionnant avec 54% d'emprunts, ne servira à rien : il s'agit juste d'un clin d'oeil aux "brebis égarées" du front national ; Sarkozy ne s'en cache même pas...

Lord Rotschild qui devint ministre des finances en Angleterre a dit :"Donnez-moi le contrôle de la monnaie et je me fiche de qui fait les lois". Ce puissant banquier avait compris que le pouvoir véritable était le pouvoir financier et rien ne pourra empêcher la dette de la France de 1221 milliards d'euros de grossir car chaque seconde, les intérêts de la dette courent. En fait, le monde fonctionne comme une pyramide : au sommet ceux qui sont les maîtres des financiers, ensuite les financiers qui sont les maîtres des hommes politiques, les hommes politiques qui sont les maîtres du peuple et le peuple. Chaque niveau a le droit de puiser dans le niveau inférieur immédiat : les maîtres des financiers prennent aux financiers qui prennent aux Etats qui prennent aux peuples...

Le petit peuple doit comprendre que désormais le pouvoir financier est totalement entre les mains de quelques financiers qui contrôlent le monde au travers de banques centrales : Federal Reserve aux Etats-Unis, Banque Centrale Européenne, etc, et là où la superchérie est forte, c'est qu'il s'agit toute de banques privées ! Les Etats n'ont plus le droit de battre de la monnaie ni de faire tourner la planche à billets, alors que les banques centrales privées peuvent fabriquer de la monnaie. Les Etats, pour avoir de l'argent, doivent le prendre au peuple ou aux entreprises : TVA, impôt sur les revenus, impôt sur la fortune, impôt sur les entreprises, etc.

L'euro est produit par des financements privés à qui on a laissé une dizaine d'années pour se mettre plein les poches, une monnaie qui n'a eu raison d'exister que pour permettre aux hommes d'affaires européens d'investir librement en Europe sans payer des taux de change. On ne présente pourtant que les avantages par rapport au dollar. Mais pour les entreprises comme EADS, la maison-mère d'AIRBUS qui font sont obligé de vendre sur le marché mondial en dollar, les pertes occasionnées par un euro fort sont dramatiques.

Qu'il s'agisse du chômage, des retraites, du logement, etc, il faudra de l'argent. Or, l'Etat français dépense plus qu'il n'a donc il faut qu'il emprunte et il enprunte 100 millions d'euros par jour ; ce qui réduit largement les marges de manoeuvre pour des changements sociaux en profondeur.

Même sur le terrain de l'immigration, rien n'y fera : avec l'ouverture des frontières, les immigrés rentrent en France par les autres pays européens et travaillent au noir ou avec les papiers de leurs frères africains ; ce qui ne déplaît pas au MEDEF qui n'a qu'une idée en tête : augmenter les profits des patrons - par tous les moyens. On a noté une diminution de 40% des demandes d'asile. La raison en est simple : avec l'informatisation, on a pu créer un fichier européen et la directive de l'espace Schengen stipule que si on a reçu un rejet dans un pays européen, on ne peut obtenir un avis favorable ailleurs dans le même espace Schengen. Ce qui du reste, est totalement injustifié et inique : le rejet d'une demande peut avoir été fait sur une base totalement aléatoire ou fausse et rendre impossible une nouvelle chance d'examen est une erreur. Aujourd'hui, je vois des demandeurs d'asile ayant essuyé un rejet en Ecosse, en Angleterre, etc, venir en France et avoir peur de refaire une autre demande d'asile à cause de leurs empreintes digitales qui risquent de les démasquer. La conséquence, c'est qu'il y aura de plus en plus d'immigrés non comptabilisés en Europe car en demandant l'asile, on sait au moins combien il y a d'immigrés en France. Et de plus en plus nombreux, cela reviendra de plus en plus cher pour les renvoyer tous dans leur pays. Et si on s'en tient au cas par cas, le temps d'expulser un immigré, cinquante autres seront rentrés en France ! Je souhaite bien du plaisir aux politiques pour résoudre cette difficile question. J'ai une solution : débarrassez-nous des dictateurs que vous soutenez, aidez-nous à instaurer la démocratie en Afrique et ailleurs et, comme il y fera bon vivre, nous ne viendrons plus chez vous... Vous ne pouvez prendre notre pétrole entre autres, nous imposer des dictateurs, et nous empêcher de fuir l'enfer que VOUS AVEZ CREE ! Donc, il faut repenser l'immigration, mais pas juste en discutant entre vous : il faudra associer les immigrés et les Etats dans une conférence mondiale sur l'immigration : un seul Etat tout seul ne peut vaincre l'immigration qui est un phénomène mondial et universel qui date depuis l'ère de Cro-Magnon...

Sur le plan de la retraite, les Français seront obligés de travailler jusqu'à 65 ans voire plus et même en travaillant plus, il n'est pas certain que cela soit une solution suffisante pour l'obtention d'une retraite confortable pour tous car il y aura plus de retraités que d'actifs à cause du départ en retraite des enfants du baby boom.

Quant aux solutions sur le chômage qui consistent à refiler des sous au patronat en espèces ou en réduction de charges ( ce qui revient à la même chose et qui n'empêche pas les délocalisations ), c'est une erreur monumentale car un emploi ne se crée que là où il y a une nécessité à employer quelqu'un et le patronat est plus enclin à délocaliser pour faire face à un capitalisme mondial sauvage et sans pitié ; donc là encore, la solution est mauvaise. On pourrait au moins conditionner l'aide si l'entreprise a d'abord embauché et si le contrat a par exemple couru déjà une année !

 Je me garderai d'en proposer la mienne ; après tout, la France a assez d'enarques bien payés pour ça...

Bref, il n'y aura pas de solutions politiques véritables sans argent, de l'argent que les politiques n'ont plus et que les financiers ont mais à titre privé. Je propose qu'on prenne de l'argent chez les financiers qui en ont à ne plus savoir qu'en faire car ils ont fait des bénéfices parfois records en exploitant les travailleurs français et en les sous-payant. C'EST LA SEULE SOLUTION car le patronat se bat pour que l'Etat cesse d'être un investisseur comme une personne privée, en créant des entreprises pour faire du profit qui irait dans ses caisses et serviraient les Français... Il faut une compensation à cela.

Si l'Etat français prenait 10% de tout l'argent possédé par les 200 familles qui possèdent la France, il résoudrait tous ses problèmes...

De toute façon que Bayrou, Sarkozy ou royal soit élu(e), il s'agira encore et toujours d'un candidat du système et l'on sait que la capacité d'innovation des systèmes, surtout les sytèmes politiques est très faible : en effet, la crise en France dure depuis 30 ans... Et le système est sous la botte des financiers, botte gauche ou botte droite. Vous remarquerez qu'il n'y a pas une botte centrale - pour dire que Bayrou est de droite...

 

 

 

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article