Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
A mes lecteurs, chers blogueurs, la preuve est faite que le gouvernement de Brazzaville s'intéresse à notre petit blog car le fils d'un dignitaire du pouvoir sassouien défend le système inique Sassou depuis un moment en envoyant des commentaires sur un de mes articles portant sur le discours de fin d'année de Sassou... Qui est le père d'Arnaud Ibara qui travaille à la présidence ? Peut-être est-ce le fils de Sassou lui-même car dans la logique africaine des patronymes, le fils n'est pas obligé de porter le nom du père. Sa position me semble influencée par le point de vue gouvernemental agacé par notre combat pour la liberté. Faute de temps, je pose juste la question qui dans le camp du pouvoir a une réponse affirmative : Sassou est-il le seul capable de diriger le Congo aujourd'hui et demain ? Vous avez la parole, monsieur Sassou, défendez-vous si vous êtes un homme ! Pour la petite histoire, vous vous demandez : "QUI EST SASSOU NGUESSO ?"
MONSIEUR DENIS SASSOU NGUESSO
est né au Congo-Brazzaville en 1943 à Edou ( région de la Cuvette).
En 1977 le colonel SASSOU aurait participé à l'assassinat sauvage du président Ngouabi, puis en 1979, ce dernier s'empare du pouvoir et renverse le Général Yhombi Opango.
En 1991, SASSOU est écarté du pouvoir pour l'instauration du pluralisme politique, puis quelques mois plus tard, il crée les milices cobras, et se retire à OYO.
Cet homme est l'interlocuteur numéro 1 des pétroliers, et d'Elf aquitaine. En 1993, il sème des troubles au CONGO.
Non content de cela, en 1997, il se lance à la conquête du pouvoir par les armes, et il renverse la démocratie congolaise, depuis ce jour, le lieutenant de STALINE est redevenu président du congo.
Il a instauré un régime très clanique, très despotique et très prodigue. (Source : Congoinfos)
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Avant Sassou Nguesso, mon cher Ibara, le Congo a
eu d'autres présidents : Youlou, Massambat-Débat, Ngouabi, Yhombi. Après Sassou, il y a eu l'élection reconnue comme l'une des plus démocratiques de l'Afrique, celle que la France n'a pas pu manipuler : l'élection de Pascal Lissouba. Sassou dans sa finitude humaine n'est pas indispensable en tant que président de la république. Rien ne prédestinait Sassou à être le président du Congo. Son avènement au pouvoir est lié à un contexte politique : le tribalisme du président Marien Ngouabi qui s'était largement entouré de ressortissants du nord Congo qui ont fini par l'assassiner quand il a voulu restituer le pouvoir à l'ex-président Massambat-Débat. Ce brillant orateur avait prononcé une phrase célèbre qui s'est par la suite révélée prophétique et fatale à son propre égard : "Quand vous hissez un homme qui n'est rien haut, il devient très dangereux..." Au centre des intrigues qui ont conduit à sa mort, un homme, Sassou Nguesso, le même qui intriguera plus tard pour faire tomber le président
Yhombi, à l'époque du Comité Militaire du Parti (Congolais du Travail) ou C.M.P. qui n'était pas membre du comité centrel du P.C.T. par un coup d'Etat non sanglant car Yhombi et ses hommes avaient été désarmés avant la séance dudit comité central. Yhombi, selon les textes du parti, ne pouvait légitimement être président de la république puisqu'il n'était pas membre du comité central. C'est au cours de sa tentative pour en faire partie qu'il sera déposé et mis en résidence surveillé pendant de longues années. En réalité, Yhombi avait une logique assez dure à l'égard de ceux qui détournaient l'argent public. Il fallait s'en débarrasser pour reprendre la logique des détournements tant décriée à l'époque de Marien Ngouabi qui ne savait que pardonner à ceux qui s'en livraient à coeur-joie, comme on s'est débarrassé récemment d'Andely qui essayait de lutter contre les dépenses expansives du clan Sassou. A ce sujet, on notera quelque chose d'unique puisqu'un conseil des ministres a décidé pour la première fois de ne remanier qu'un seul poste ministériel !
Si on l'empêche de nuire, même vous pourrez diriger le Congo en paix. Tous les Congolais savent qu'il n'a pas laissé Lissouba gouverner en paix, déstabilisant le premier gouvernement dès la première session de l'assemblée nationale, s'alliant avec Kolélas pour susciter des émeutes, provoquant des tueries dans le fief de Yhombi à Owando, ce qui à la suite le conduira à mener sa guerre de reconquête de pouvoir.
Imaginons qu'un illustre inconnu pétri d'ambition batte Sassou aux prochaines élections présidentielles, que fera Sassou ? Il trafiquera les résultats ou passera à l'offensive militaire juste pour rester au pouvoir. En 1992, il était prêt à déclencher une boucherie sans précédent pour empêcher la tenue de la Conférence Nationale Souveraine car ses commandes d'armes et de chars avaient été livrées. Hélas, il avait senti que personne ne voulait le suivre dans cette folie meurtrière, pas même sa propre famille car le vent de la démocratie soufflait très fort à ce moment-là. Affaibli par les coups de boutade de Bokamba Ya Ngouma, à la tête du syndicat, Sassou était fini politiquement. Il fut contraint de tout accepter. Même ses marabouts lui avaient conseillé de laisser le pouvoir...
Qui peut diriger le Congo en dehors de Sassou, monsieur Arnaud Ibara ? Vous m'avez demandé de vous citer un nom. Vous oubliez qu'il va y avoir des élections car nous ne sommes plus à l'époque des désignations comme lors des sessions du P.C.T. où le président était choisi d'avance, la session ne faisant que simuler à main levée un vote. Sassou fait croire que la paix dépend de lui alors que c'est tout le contraire : c'est le désordre qui dépend de lui, lui le premier facteur de troubles sociaux depuis trente ans : quand il ne fait pas de désordre, il y a le calme, le statu quo, quoi, la pax romana, la paix armée, la terreur dans sa version "paix" forcée. Personne n'a autant fait de mal à ce pays que celui qui prétend être né pour être chef comme si seul lui possédait les gènes de la chefferie à vie, lui, le gamin qui prenait la tête pour montrer le chemin aux adultes, alors dans notre tradition, ce gamin n'est devant que pour débarrasser le sentier de la rosée matinale... Il suffira qu'il accepte de se retirer pour que les choses redeviennent paisibles. Sa paix n'est que peur, intimidations, assassinats, corruption. Sassou se révèle comme le plus gros obstacle au bonheur du peuple congolais. Il va bien falloir s'en débarrasser un jour et cette fois-là, définitivement pour l'empêcher de nuire à jamais...