10 août 2009
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Il faut un nouveau gouvernement pour un nouveau projet plus ambitieux dans le détournement des richesses du pays et l'idée cardinale qui émerge est celle du rapprochement des enfants Sassou Nguesso avec le pouvoir officiel car ils ont déjà le pouvoir financier réel mais il faudra aussi exercer le pouvoir juridique et à ce propos, ils manquent un peu d'expérience : comme leur père qui a commencé par le ministère de la défense, il est temps qu'ils entrent au gouvernement qui est un microcosme avec les mêmes exigences qu'un pays avec des hommes, des bâtiments, des comptes, des lois, une sphère d'action, un budget, des projets, etc. Ce mandat est normalement le dernier de monsieur Sassou Nguesso car à la fin de celui-ci, il aura dépassé les 70 ans et SA constitution ne prévoit que deux mandats de sept ans mais il pourrait se réserver SANS passer par le referendum le droit de modifier SA constitution royale car il n'est pas obligé d'en référer au peuple congolais pour lequel il n'a aucune considération...
Des listes circulent sur internet mais nous savons que le président Sassou aime à tester les personnalités en leur annonçant d'avance qu'ils seront ministres et il arrive que si la chose s'ébruite, il est à peu près sûr que la nouvelle a été propagée par la personne elle-même qui n'est donc pas digne de garder un secret, or, il veut entrer dans une sphère où le secret est la règle ; Sassou peut alors l'écarter pour un autre.
Il est à peu près certain dans la distribution des portefeuilles que le RDD de Yhombi aura trois ministres. Je ne divulguerai pas le nom d'un certain G..... qui est à peu près sûr d'être au gouvernement (pour lui laisser toutes ses chances d'aller à la mangeoire de la république., nous gardons le secret de son nom). Ce nouveau gouvernement sera un brassage de beaucoup d'anciens ministres comme Henri Ossébi, Okombi Salissa, Emmanuel Yoka, l'oncle du président qui deviendrait premier ministre après légalisation du poste dans la Constitution pour certain tandis que Kignoumbi Kia Mboungou serait lui un ministre d'Etat (il aurait peut-être fait les frais d'avoir divulgué l'information qu'il serait premier ministre avant l'heure mais rien n'est joué). La rumeur de la nomination de monsieur Christel Nguesso au poste de ministre des hydrocarbures persiste, un ministère vacant depuis la mort du ministre Tati Loutard. Ce jeune homme est déjà celui qui gère le pétrole du Congo ; son père ne ferait que porter à la lumière ce qui se fait dans le noir. Vous êtes conscients que ce Christel Nguesso possède avec son ami Blaise Elenga et Jean-Dominique Okemba une société de vente de pétrole ! Ca sent le fuel à plein nez et la fuite de pétrole. Dans d'autres horizons, pour éviter une collusion d'intérêts, une telle chose aurait été impensable mais dans un pays où celui qui est à la tête de l'Etat n'hésite pas à confier des marchés publics à sa famille au travers de sociétés privées conçues à dessein, tout est envisageable car le Congo est le pays où la honte a été assassinée, un pays où l'intérêt public n'a plus aucune saveur. De toute façon, il faut bien initier le jeune Christel à la gestion d'un grand ministère car nous savons qu'il gérait déjà le pétrole pour le compte de son père mais un ministère des hydrocarbures, c'est plus que la gestion du pétrole et à ce poste, il contrôlera en même la SNPC, la société nationale pétrolière du Congo. C'est une initiation nécessaire pour celui à qui monsieur Denis Sassou Nguesso compte laisser en héritage les rennes du Congo car il s'agit d'entrer dans les subtilités officielles de gestion de la ressource qui pèse près de 70% ou plus du budget de l'Etat....