Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
Par Mathurin NGODE
Par Mathurin NGODE
Les seules déclarations, les communiqués et les conférences de presse à l’attention de l’opinion internationale, ne suffiront pas à ébranler le pouvoir de Brazzaville incarné par Sassou Nguesso. N’oublions pas qu’il bénéficie de soutiens indéfectibles au sein du pouvoir français, en commençant par le président Sarkozy lui-même. Appuyé par les entreprises françaises (dont Total et Bolloré), soutenu tacitement par l’Elysée, Sassou a préparé sa réélection « démocratique » du 12 juillet après avoir régné pendant un quart de siècle d’une main de fer.
En 1990, c’est sous la pression de la rue qu’il était obligé de faire des réformes démocratiques avant de perdre le pouvoir en 1992, face à Pascal Lissouba. Aujourd’hui, après avoir organisé des pseudo-élections truquées d’avance, il est sanctionné par le peuple Congolais - 90% d’abstention -
Les Leaders de l’opposition (Mathias Dzon notamment) ne doivent pas décevoir les espoirs du peuple Congolais qui a répondu favorablement à leur appel. Sassou ne doit pas voler la victoire à notre peuple, il doit partir ! J’appelle donc tous les Leaders de l’opposition congolaise présents à Brazzaville : Mathias Dzon, Général Ngouélondélé, Guy Romain Kinfoussia, Général Raymond Damasse Ngolo, Marion Mandzimba Ehouango, Ange-Edouard Poungui, Jean-François Tchibinda Kouangou, Rigobert Ngouolali et tous les autres, à descendre dans la rue pour exiger le départ de Sassou du pouvoir. Il vous faut en arriver là afin que les caméras de l’opinion internationale s’intéressent à ce qui se passe réellement au Congo-Brazzaville. Le rôle d’un Leader est d’avoir le courage, de montrer le chemin, au risque même de sa vie. Si vous ne prenez pas ce chemin, vous ne rentrerez pas dans l’histoire de notre pays et, le peuple, qui a mis sa confiance en vous, vous la retirera tout simplement.
Ceausescu, le dictateur roumain aux mains rouges, est tombé en novembre 1989 sous la pression de la rue…Et d’autres exemples sont là pour nous édifier.
Vive le Congo libre !
A bas la Françafrique !
Eclipse Next 2019 - Hébergé par Overblog